Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 10 décembre 2016

Du vendredi 2 décembre au dimanche 4 décembre 2016 : PORT ELIZABETH (BEQUIA, SAINT VINCENT ET LES GRENADINES) – MARIGOT BAY (SAINTE LUCIE) (59M) et VISITE de SAINTE LUCIE

Départ au lever du jour, un peu après 6 heures ; sur l’eau, une myriade de bateaux, comme on n’en a jamais vu depuis notre départ de France.

Du soleil, bon vent, on marche bien (travers, force 5, mer peu agitée) ; on ne s’arrête pas à Saint Vincent car l’endroit n’est pas très sain,  trafic de drogue, petite délinquance et parfois des incidents plus graves...








Mor Karen devant Saint Vincent










Panne de vent sous l’île, deux heures de moteur ; petit grain, puis le vent et le soleil reviennent quand on traverse le chenal entre Saint Vincent et Sainte Lucie (bon plein, force 5 faiblissant à 4, génois à demi-enroulé).











Première prise de la saison !


















Sainte Lucie : les deux pitons de la Soufrière, emblèmes de l’île et classés par l’UNESCO.









Le vent faiblit, un peu de moteur pour arriver dans Marigot Bay, amarrage à Capella Marina (36 euros par jour) et plein d’eau ; pontonniers sympathiques.
Formalités d’entrée à Sainte Lucie avant l’heure fatidique de 16H30 ; douanier presque aimable qui parle français.








Marigot Bay
















Un prestigieux voisin pour Thira









SAINTE LUCIE
Peuplée par les Amérindiens lorsqu’elle est découverte par Christophe Colomb, l’île résista longtemps à la colonisation ; ensuite elle changea quatorze fois de mains entre les Français et les Anglais ! Elle a conservé de nombreux noms français et son patois est proche du créole, dérivé du français. Sainte Lucie est indépendante depuis 1979.
Visite en voiture de la côte Ouest, la route principale est sinueuse.

Rodney Bay
Pigeon Island National Landmark occupe le Nord de la baie ; une agréable promenade ombragée nous mène au fort.
Un pirate français, « Jambe de bois », premier européen à occuper les lieux, a capturé ici plusieurs galions espagnols ; Pigeon Island servit de base militaire, alternativement française et anglaise ; elle fut prise d’assaut par « l’armée française dans les bois » regroupant des esclaves libérés par la loi française, mais redevenus esclaves selon la loi anglaise !


                                 Magnifique vue sur l’isthme, Rodney Bay et le village de Gros Îlet











Canon français ou anglais ?


















Plage de Gros Îlet










 Castries








La capitale grouille d’animation autour du marché ;
















chacun y vend sa production.















Place Derek Walcot, prix Nobel de littérature : un saman, un arbre à pluie vieux de 400 ans, protège aussi du soleil.

















Fenêtre en vitrail de l’Immaculée Conception













Soufrière









Première rencontre avec un boa, la photo se paie !















Plage de Canaries










La route qui mène au volcan de la Soufrière est accidentée et traverse la forêt tropicale ;








au pied du cratère, du Gros Piton et du Petit Piton, s’étend la ville de Soufrière.









Les deux pitons, pains de sucre volcaniques datent d’il y a 250 000 ans ; la dernière éruption du volcan Qualibou a eu lieu en 1766, faisant exploser le cratère d’où jaillit sous haute pression une source souterraine brûlante et soufrée :







Sulphur Springs d’où s’échappent des fumerolles soufrées 
















en bouillonnant.










Tet Paul Nature Trail, une promenade magnifique vers les deux pitons :







les terres volcaniques sont fertiles ; la propriété vit des cultures de patates douces, manioc, carottes, oignons, persil, bananiers, 

















ananas...



















La montée au Petit Piton (743m) est possible en deux heures, mais on ne tente pas !









Sur la route du retour,


                                                la petite ville de Soufrière en bord de mer








où les esprits en ce dimanche après-midi semblent déjà quelque peu échauffés...















Un dernier regard vers les deux pitons










Formalités de sortie de Sainte Lucie.

De Trinidad à Sainte Lucie, ces anciennes colonies anglaises devenues indépendantes sont très accueillantes ; elles se développent doucement mais une majorité de la population semble encore très pauvre. 

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