C'est mon anniversaire ! On fera la fête un peu plus tard…
Nous récupérons nos
commandes chez le shipchandler et le voilier, et partons en fin d’après-midi
pour la traversée vers le continent ; nous voulons arriver au Lavandou
avant le grand frais annoncé pour le week-end.
Sortie du Golfe de Valinco
au moteur ; en début de nuit, le vent se lève, on met les voiles et un
quart d’heure plus tard, on prend un ris (force 4-5), de quoi nous mettre en
condition ! La remise en jambe pour une prise de ris la nuit, est un peu laborieuse et ce d’autant plus qu’un élastique qui retient la voile au
mât saute, laissant partir la ralingue derrière le hauban…
Très vite le vent faiblit et
on fait une bonne partie de la traversée au moteur ; nuit noire, ciel
étoilé mais nuageux et brumeux au loin.
Voiles et moteur le
lendemain matin mais vers midi l’alarme du moteur sonne : la patte qui
tenait l’alternateur est cassée, la courroie est détendue et n’entraîne plus ni
l’alternateur, ni la turbine d’eau de refroidissement du moteur ; Jacques
nous bricole une courroie de fortune avec de la tresse Dyneema afin que le
moteur ne chauffe pas.
En attendant, on poursuit
sous voiles seules en barrant et en éteignant l’ordinateur (on n’avait pas
encore branché les panneaux solaires, ni l’hydrogénérateur) ; on se traîne
avec nos coquillages collés sous la coque…
Le vent forcit (force 4 puis
5-6), on file vers l’île du Levant (on se fait repérer par un hélicoptère de
l’armée) puis vers Le Lavandou ; on ne démarre le moteur qu’à la
dernière minute et on s’amarre au ponton d’accueil à la nuit tombante (17,50
euros).
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