PISE
Autrefois située en bord de
mer, Pise fut longtemps l’alliée de Rome, avant de devenir au moyen-âge une
république maritime et de conquérir la Corse, la Sardaigne, les Baléares ;
à son apogée au XIII° siècle, elle commerce avec l’Orient et se couvre de
monuments ; après la défaite de l’empereur F. Barberousse qu’elle
soutenait, la flotte pisane est anéantie par Gênes, sa rivale, et la ville se
soumet ensuite à Florence.
Au XVI° siècle, Pise connait
un renouveau dans le domaine scientifique ; Galileo Galilei se consacre à
la physique et à l’astronomie : il décrit les lois du pendule et de la
pesanteur en se servant de la tour penchée ! Il invente la première
lunette astronomique et soutient la théorie de la double rotation de la terre,
autour du soleil et autour d’elle-même ; Galilée est condamné par l’Inquisition
à abjurer sa doctrine et en se relevant, il aurait ajouté « Et
pourtant, elle tourne ! ».
Piazza dei Miracoli
Ici, sont rassemblés les plus
beaux monuments de la ville, en style roman pisan, arcades aveugles surmontées
de galeries à colonnettes :
le baptistère, le
cimetière, la cathédrale et son campanile, la célèbre tour penchée, tous de
marbre blanc (XII° siècle);
c’est bien la tour
qui est penchée, pas le baptistère !
Duomo
Le portail central
évoque la vie de la Vierge ;
« Les
mages », détail du portail du transept, aux décors stylisés, inhabituels
pour l’époque.
Chaire, finement
sculptée par Giovanni Pisano et lampe dite « de Galilée »
Torre Pendente
La Tour Penchée,
de 58 mètres de haut est le symbole de Pise ; elle est décorée de galeries
à étages, en harmonie avec les autres monuments ; malgré les récents
travaux de consolidation, elle continue à s’incliner…
Battistero
Portail :
colonnes à motif de feuillage et scènes de la vie de Saint Jean Baptiste
La cuve baptismale
servait aux baptêmes par immersion ; la chaire porte l’aigle
porte-évangile, attribut de Jean Baptiste.
Camposanto
L’entrée, surmontée
d’un petit édifice gothique, ne laisse pas deviner l’intérieur,
un cloître où sont
enterrés les notables, dans la terre ramenée de Terre Sainte par les
Croisés !
On admire la
finesse des fenêtres gothiques.
Les galeries
étaient couvertes de fresques : « Triomphe de la mort »,
Buffalmaco (XIV° siècle)
Les quais de l’Arno
Les quais de
l’Arno sont bordés de palais Renaissance ;
le Palais
Agostini, à la façade de briques, semble lui aussi pencher !
LUCQUES
Colonie de Rome, Lucca
devint au Moyen-âge une ville libre ; elle s’enrichit grâce à la
fabrication et au commerce de la soie et se couvrit de palais et d’églises
dans le style pisan (XIII° siècle)
De la Torre delle
Ore, belle vue sur les toits de tuiles d’où émergent églises, campaniles et
tours.
Duomo di San Martino
La façade est
surmontée de galeries à colonnettes
et décorée de
marqueterie de marbre blanc et vert ;
Élégant triforium
qui donne une grande légèreté à l’intérieur.
Le Tombeau
d’Ilaria ; les amoureux viennent lui demander protection.
Cène, Le Tintoret
Chiesa di San Michele in Foro
Construite à la
place de l’ancien forum romain, son élégante façade comporte cinq étages
décorés de frises d’animaux ; elle est surmontée de l’Archange Michel qui
terrasse le dragon, entouré de deux anges musiciens.
Chiesa di San Frediano
Une immense
mosaïque romano-byzantine décore sa façade.
Piazza dell’Anfiteatro de forme
elliptique, a été construite à l’emplacement de l’ancien amphithéâtre romain.
Les rues animées,
sont bordées de
palais.
Le compositeur
Puccini est originaire de Lucca.
FLORENCE
Histoire
César y fonda une colonie
Florentia afin de contrôler le passage sur la rivière Arno.
Le marquis de Toscane s’installe
à Florence qui devient à l’époque de la Comtesse Mathilde, une ville
libre et se pare de monuments romans ; au XIII° siècle, l’industrie
lainière et de la soie contribuent à son essor ; les banquiers vont
favoriser le commerce florentin et européen et le florin d’or a alors une
valeur internationale.
A cette époque s’affrontent
guelfes et gibelins, partisans du pape et
partisans de l’empereur ; Florence doit faire face aux autres cités
mais aussi à des querelles intestines ; vainqueurs, les guelfes
s’installent dans la république de Florence, détruisant les tours gibelines.
Au XIV° siècle, la Grande
Peste emporta la moitié des habitants de la ville ; dans cette période
économique difficile, les cardeurs de laine, les Ciompi se révoltèrent et Michele
di Lando prit le pouvoir en devenant gonfalonier mais, par la suite, il s’allia
aux riches familles de Florence.
Les Médicis, issus d’une
famille de marchands et de banquiers, devinrent maîtres de Florence pendant
trois siècles et furent des mécènes : Cosme l’Ancien et Laurent le Magnifique,
mais le dominicain Savonarole s’insurge contre cette vie de plaisirs et
provoque la chute de Pierre II ; il est condamné à être brûlé et les
Médicis reviennent au pouvoir en prenant le titre de Grand-duc de
Toscane : Cosme I°, François I° et Ferdinand I°.
Deux Médicis furent papes,
Léon XII et Clément VII ; Catherine de Médicis, mariée à Henri II et Marie
de Médicis, mariée à Henri IV furent reines de France.
Florence passe aux
Habsbourg-Lorraine et à Napoléon avant d’appartenir
au royaume d’Italie dont elle sera la capitale.
Arts
La peinture florentine vit son
apogée au siècle des Médicis ; elle se démarque de l’école byzantine, en
recherchant la beauté de la nature, s’attachant à l’expressivité des visages,
au mouvement et la perspective : Giotto, Lorenzo Monaco, Masaccio en sont
les précurseurs ; Domenico Veneziano et le dominicain Fra Angelico sont
les peintres de la lumière et de la couleur ; les peintres conteurs,
Benozzo Gozzoli et Domenico Ghirlandaio, décrivent la vie florentine ; Filippo
Lippi et son fils Filippino Lippi, Sandro Botticelli s’attachent à peindre la
beauté ; les peintres de la seconde Renaissance, Léonard de Vinci – dont
la technique du sfumato estompe les contours - , Michel-Ange, le Pérugin et
Raphaël frôlent la perfection.
Les architectes et de la
Renaissance ont construit d’élégantes églises de marbre aux décors géométriques
et des palais dont les étages sont séparés par une corniche : Brunelleschi
- à qui l’on doit le Dôme - , Lorenzo Ghiberti et Leon Battista Alberti.
Dans le domaine de la
sculpture : Donatello, Luca della Robbia, Verrocchio ; Benvenuto Cellini mais surtout Michel-Ange dont l’art est d’exprimer davantage la
réalité humaine et la vie intérieure que la beauté.
Le poète Dante est
originaire de Florence.
Florence
De la tour du
Palazzo Vecchio, très belle vue sur les toits de Florence, la Cathédrale et le
Palais des Podestats.
Duomo, Campanile, Battistero (XIII° et XIV° siècles)
Le Duomo, Santa
Maria dei Fiore et son campanile forment un ensemble grandiose mais
d’architecture sobre : décors géométriques en marqueterie de marbre,
blanc, vert, rouge, mais sans sculptures, ni statues.
Le dôme, symbole de Florence
est l’œuvre de l’architecte Brunelleschi ; la prouesse technique a été
d’assembler deux calottes afin de diminuer la pression sur le centre.
La façade actuelle
a été reconstruite.
A l’intérieur, sur
la coupole, fresque du Jugement dernier, Vasari
Le Battistero est en cours
de rénovation
Moïse, détail de
la porte de bronze de Lorenzo Ghiberti, « la porte du Paradis » selon
Michel-Ange
L’intérieur est
couvert de marbre et la coupole de mosaïques magnifiques, d’esprit
byzantin :
Jugement dernier,
l’enfer ;
Bible en
images : la fuite en Égypte
Palazzo Vecchio
Le Palazzo Vecchio accueillait le gouvernement de la ville, la signoria.
Le Palazzo Vecchio accueillait le gouvernement de la ville, la signoria.
Au XVI° siècle, à la demande
de Cosme I°, Vasari transforme l’intérieur du palais et décore murs et plafonds ;
la salle des 500 a été renommée au temps de la république de Savonarole.
Studiolo, le petit
cabinet de travail de François I° de Médicis
Salle des
éléments : Saturne reçoit les fruits de la terre
Cabinet à
incrustations de pierres
Salle de Pénélope,
restée fidèle à Ulysse
Salle des lys,
emblème des rois de France, amis de Florence
Génie ailé, bronze
de Verrocchio
Piazza della Signoria
Elle s’ouvre sur le Palazzo
Vecchio et sur la loggia :
Persée brandit la
tête de la Méduse, bronze de Benvenuto Cellini
Enlèvement d’une
Sabine de Giambologna, Jean Bologne né à Douai
Cappelle Medicce, église San Lorenzo
La chapelle
funéraire des Médicis, revêtue de marbres polychromes, abrite les tombeaux des
grands-ducs :
blason des villes
du grand-duché, marbre avec incrustations de lapis-lazuli, nacre et
corail ;
décor fleuri de
l’autel ;
parement
d’autel orné du blason des Médicis à six boules.
Tombeau de
Laurent, duc d’Urbino par Michel-Ange ; le crépuscule est représenté par
un vieillard, l’aurore par une jeune femme qui s’éveille.
Galleria degli Uffizi
Depuis François I°, sont
rassemblés dans l’ancien Palais des Offices, de nombreux chefs-d’œuvre de la
peinture florentine et italienne.
Annonciation, Simone
Martini
Adoration des
Mages, Gentile Da Fabriano
Adoration de
l’Enfant, Filippo Lippi
Vierge à l’Enfant
entre deux anges, Filippo Lippi
Annonciation,
Léonard de Vinci
Le Printemps,
Botticelli
Naissance de
Vénus, Botticelli
Vierge à la
grenade, Botticelli
Vierge au
chardonneret, Raphaël
La Sainte Famille
et Jean-Baptiste, ou Tondo Doni, Michel-Ange
Vénus d’Urbino, Le
Titien
Bacchus
adolescent, Le Caravage
Sacrifice d’Isaac,
Le Caravage
Convento di
San Marco
Le moine dominicain Fra
Angelico a décoré ce couvent où il vivait ; nombre de ses œuvres y ont été
rassemblées.
Jugement dernier, le Paradis, miniature d’une extrême finesse
Jugement dernier, le Paradis, miniature d’une extrême finesse
Madonna dei
Linaioli
Annonciation
Il a peint dans chaque
cellule une scène de la vie du Christ, afin de favoriser la méditation :
cellule de Fra Angelico,
le baiser de Judas.
Palazzo Pitti : Galleria Palatina
Ce palais, construit par la
famille Pitti, passa ensuite aux mains des Médicis ; la Galleria Palatina
accueille des œuvres de Raphaël et du Titien.
Vierge à l’Enfant, Filippo Lippi
Vierge à l’Enfant, Filippo Lippi
Sainte Famille,
Raphaël
Madone du
Grand-duc, tableau dont Ferdinand III ne se séparait jamais, Raphaël
Vierge à la
chaise, Raphaël
Femme au voile,
Raphaël
Madeleine, Le
Titien
La Belle, Le
Titien
Vénus, sculpture
de Canova
Table des Muses,
incrustation de pierres dures et semi-précieuses
Galleria dell’Academia
Pinacothèque de l’école
florentine et plusieurs sculptures de Michel-Ange :
Annonciation,
Lorenzo Monaco
Déposition de la
croix, Le Pérugin
Prisonnier
s’arrachant du bloc de marbre, comme pour se libérer de ses chaînes ; œuvre
inachevée de Michel-Ange
Palazzo del Podesta : Musée Bargello
La cour de ce palais médiéval est ornée des blasons des podestats, premiers magistrats de la ville,
La cour de ce palais médiéval est ornée des blasons des podestats, premiers magistrats de la ville,
et de cette jolie
statue d’un jeune pêcheur.
l’élégant David, bronze
de Donatello
Bacchus ivre
accompagné d’un satyre rieur, Michel-Ange
Narcisse,
Benvenuto Cellini
Coffret en ivoire
Palazzo Medici-Riccardi
Construit par Bartolommeo
pour Cosme l’ancien, ce palais fut habité par Laurent le Magnifique, son
petit-fils et par Catherine de Médicis, future reine de France ; il a été
ensuite racheté par la famille Riccardi.
Dans la chapelle, Gozzoli
a peint de magnifiques fresques : « le cortège des Rois Mages »,
admirable composition aux couleurs éclatantes,
où se mêlent
personnages orientaux
et
Florentins ; ce jeune cavalier est Julien, le frère de Laurent le
Magnifique.
Dans la salle
Luca Giordano, l’artiste a alterné
panneaux de stuc et panneaux en miroir peint de petits anges ;
au plafond, ses
personnages semblent voler.
Santa Maria del Carmine : Cappella Brancacci
L’église des Carmes, en
partie détruite par un incendie, recèle de très belles fresques relatant la vie
de Saint Pierre ; elles ont été peintes par trois artistes
différents :
L’ombre de Saint
Pierre suffit à guérir les malades, Masaccio
Saint Pierre et
Saint Jean font l’aumône, Masaccio
Deux Florentins
très élégants, détail de Saint Pierre guérissant un infirme, Masolino
Jugement de Saint
Pierre, Filippino Lippi
Santa Maria Novella (XIV° siècle)
La façade est de
marbre vert et blanc, à motifs géométriques, dans le style florentin.
Dans le chœur, les fresques
de Domenico Ghirlandaio racontent dans des scènes pleines de mouvement, la vie
de la Vierge et de Saint Jean Baptiste :
Joachim est chassé
du temple car il n’a pas d’enfant
Présentation de
Marie au Temple
Marie rend visite
à sa cousine Elisabeth
Zacharie, devenu
muet, écrit le prénom choisi pour son fils, Jean
Cappellone degli Spagnoli,
la chapelle des Espagnols, est décorée des fresques d’Andrea Buonaiuto :
Devant le pape et
l’empereur, se tiennent les fidèles, parmi lesquels on a pu reconnaître des
personnages de la haute société florentine
Les Dominicains
montrent la porte du Paradis
Les diables sont
dépités de la résurrection du Christ
La barque de Saint
Pierre représente l’Église
Au fil des rues…
Ponte Vecchio, sur
la rivière Arno, pittoresque avec ses habitations et ses boutiques
Il persiste encore
quelques maisons à encorbellement.
Florence est une ville extraordinaire,
très animée et avec de nombreuses boutiques d’artisanat d’art ; nous avons
particulièrement aimé la façade de la Cathédrale, les mosaïques du Baptistère,
la peinture de Raphaël, le David de Michel-Ange et les fresques de Gozzoli…
Beaucoup de monde ;
notre Firenze card (72 euros pour trois jours), censée nous faciliter la vie,
n’a pas toujours été très efficace ; l’entrée à chaque musée ou église
s’apparente à un jeu de piste dont la règle diffère à chaque fois !
Au camping Michelangelo,
nous avions loué une tente carrée, style « garnison romaine », on
monte en standing ! Ambiance jeune et fêtarde et moustiques voraces…
SIENNE
Sienne s’étend sur trois collines d’argile rougeâtre, « terre de Sienne », à l’intérieur de remparts.
Sienne s’étend sur trois collines d’argile rougeâtre, « terre de Sienne », à l’intérieur de remparts.
Selon la légende,
Sienne a été fondée par Senius, fils de Remus, nourri par une louve avec son
frère Romulus.
Colonie romaine, elle
devient au Moyen-âge une ville indépendante ; elle s’enrichit par le
commerce et la banque et se pare de monuments aux XIII° et XIV° siècles.
Rivale de Florence, elle
finit par être rattachée au Grand-duché de Toscane de Cosme I°.
Son déclin s’amorce lors de
la Grande Peste ; elle passe sous la tutelle de l’espagnol Charles Quint,
mais se rebelle et demande la protection de Henri II de France.
Les trois collines de Sienne
correspondent à trois quartiers scindés, aujourd’hui encore, en 17 paroisses ou
« contrade » ; elles ont chacune leur blason et s’affrontent
chaque année lors d’une course de chevaux, le Palio, sur la Piazza del Campo.
Sienne
Nobil contrada del
Bruco, la chenille de ver à soie, symbole de l’habileté
Duomo Santa Maria Assunta (du XII° au XIV° siècle)
La façade de
marbre
est décorée de
statues, Giovanni Pisano
L’intérieur est entièrement
pavé de marbre représentant des scènes mythiques ou de la Bible ; les plus
anciennes sont gravées dans le marbre, les plus récentes sont des marqueteries
de marbre :
Sybille
Le massacre des Saints
Innocents
Judith délivre la
ville de Béthulie
Chaire de marbre
sculpté, Nicola Pisano
Libreria Piccolomini, la
bibliothèque du pape Pie II
Elle est décorée
de fresques de Pinturicchio, relatant la vie du pape :
il présente à l’Empereur
Frédéric III, sa fiancée Éléonore d’Aragon ;
retour de Turquie
de la flotte chrétienne.
Enluminure d’un
psautier : parabole de la poutre
Crypte, de découverte
récente ; les fresques ont étonnamment été bien conservées, à l’abri dans
le sable.
Crucifixion et
déposition de la croix
Museo dell’opera Metropolitana
La Maesta, Vierge
en majesté de Duccio, décorait le maître-autel de la cathédrale ;
au revers de ce
retable, la Passion.
Battistero di San Giovanni
Fonts baptismaux :
les panneaux de bronze doré sont sculptés, les statues représentent les Vertus.
Piazza del Campo ; Palazzo pubblico (XIV° siècle)
Au cœur de la
ville, la Piazza del Campo est de toute beauté ; elle est entourée de
belles demeures en demi-cercle, et descend doucement vers le Palazzo pubblico.
Le Palazzo
pubblico, de style gothique siennois, était le siège du gouvernement de
Sienne ; il est surmonté par l’élégante Torre del Mangia.
Odile, malgré toutes les
mises en garde concernant les personnes fragiles, âgées, enceintes,
claustrophobes etc…, décide de grimper les 400 marches de la tour, pour accéder
à la vue, moyennant 7 € de supplément ; de mon côté, j’opte plutôt pour
économiser 2€, en prenant une bière à la terrasse d’un café. Une demi-heure
après je vois arriver mon Odile, toute pimpante, même pas fatiguée (elle me
siffle quand même une bonne gorgée) ; je suis admiratif…
Chapelle du
Palais : fresques et stalles décorées de marqueterie
Rosier d’or offert
par le pape Alexandre VII, natif de Sienne
Vierge en majesté,
Simone Martini
Guidoriccio da
Fogliano, général siennois, Simone Martini
La paix et la
fortitude, conséquences d’un bon gouvernement, Ambrogio Lorenzetti
Pinacoteca
L’âge d’or de Sienne se
situe aux XIII° et XIV° siècles, avec les peintres primitifs, Guida da Siena,
Duccio, Simone Martini ; après avoir vu les merveilleuses peintures de la
Renaissance à Florence, ce musée nous déçoit un peu…
Adoration des
Mages, Bartolo di Fredi
Adoration des
bergers, Pietro di Domenico
Au fil des rues…
Rue bordée de
palais et de belles demeures,
dont on peut
découvrir la cour intérieure.
Nous avons beaucoup apprécié
de nous promener dans les jolies rues de Sienne ; c’est une ville très
agréable avec beaucoup de boutiques d’artisanat d’art et d’épiceries
fines ; on goûte au Panforte, une sorte de nougat épicé, très bon mais à
consommer avec modération !
SAN GIMIGNANO
c’est aussi la région du Chianti, mais on ne pourra s’y attarder…
En route vers San
Gimignano, on découvre de jolis paysages de Toscane ;
c’est aussi la région du Chianti, mais on ne pourra s’y attarder…
San Gimignano est une petite
ville médiévale fortifiée ; elle a fait fortune avec la teinture jaune au
safran ; devenue libre, elle s’est ensuite soumise à Florence.
San Gimignano
Ruelles bordées de
palais ou de maisons anciennes
Piazza della
cisterna : Palais Tortoli (XIV° siècle) aux fenêtres gothiques géminées.
Chiesa di Sant’Agostino
Le chœur est couvert de
magnifiques fresques du florentin Benozzo Gozzoli (XV° siècle) :
Sainte Monique
présente son fils Augustin à l’école
Saint Augustin
part pour Milan
Piazza del Duomo
Piazza del Duomo ;
elle est entourée de ces tours ou « casa torre » qui servaient
d’habitation aux familles nobles ou d’atelier aux teinturiers.
La Basilica di Santa Maria
Assunta est entièrement couverte de fresques, véritable Bible en images:
Le passage de la
mer Rouge, Bartolo di Fredi
San Gimignano est une très
jolie petite ville mais il y a beaucoup de monde et trop de boutiques à
touristes pas très heureuses…
Tous ces sites de Toscane
sont inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous sommes réveillés par un
violent orage, bourrasques de vent et pluie qui durera plusieurs heures ;
nous retardons notre départ d’une journée.
Finalement, la navigation
dans le golfe de Gênes n’est pas très agréable. Il y a quelques belles escales,
assez éloignées les unes des autres (Gênes, Cinque Terre, Porto Venere) et une
marina toscane pour visiter les très belles cités de l’intérieur, sinon, la
côte n’a pas beaucoup d’intérêt. D’autre part, quand il y a un coup de vent
entre Provence et Corse/Sardaigne, il y en a peu dans le golfe de Gênes, centre
de la fameuse dépression ; par contre il y a de la houle qui interdit tout
mouillage forain. En outre, cette situation semble générer des orages à répétition
le long de la Riviera.
Il y a erreur concernant la photo de Puccini à LUQUES. ce n'est pas la bonne statue. Il s'agit du violoniste Luigi Boccherini qui existe aussi sur une autre place. Il y a bien à Luques une statue de Puccini devant sa maison natale (où il a la jambe gauche repliée sur son genou droit).
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