Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

vendredi 25 juillet 2014

Du lundi 14 juillet au lundi 21 juillet 2014 : EXCURSION EN TOSCANE : PISE, LUCQUES, FLORENCE, SIENNE et SAN GIMIGNANO

PISE

Autrefois située en bord de mer, Pise fut longtemps l’alliée de Rome, avant de devenir au moyen-âge une république maritime et de conquérir la Corse, la Sardaigne, les Baléares ; à son apogée au XIII° siècle, elle commerce avec l’Orient et se couvre de monuments ; après la défaite de l’empereur F. Barberousse qu’elle soutenait, la flotte pisane est anéantie par Gênes, sa rivale, et la ville se soumet ensuite à Florence.
Au XVI° siècle, Pise connait un renouveau dans le domaine scientifique ; Galileo Galilei se consacre à la physique et à l’astronomie : il décrit les lois du pendule et de la pesanteur en se servant de la tour penchée ! Il invente la première lunette astronomique et soutient la théorie de la double rotation de la terre, autour du soleil et autour d’elle-même ; Galilée est condamné par l’Inquisition à abjurer sa doctrine et en se relevant, il aurait ajouté « Et pourtant, elle tourne ! ».

Piazza dei Miracoli

Ici, sont rassemblés les plus beaux monuments de la ville, en style roman pisan, arcades aveugles surmontées de galeries à colonnettes : 






le baptistère, le cimetière, la cathédrale et son campanile, la célèbre tour penchée, tous de marbre blanc (XII° siècle); 











c’est bien la tour qui est penchée, pas le baptistère !








Duomo







Le portail central évoque la vie de la Vierge ;











« Les mages », détail du portail du transept, aux décors stylisés, inhabituels pour l’époque.












Chaire, finement sculptée par Giovanni Pisano et lampe dite « de Galilée »








Torre Pendente







La Tour Penchée, de 58 mètres de haut est le symbole de Pise ; elle est décorée de galeries à étages, en harmonie avec les autres monuments ; malgré les récents travaux de consolidation, elle continue à s’incliner…










Battistero






Portail : colonnes à motif de feuillage et scènes de la vie de Saint Jean Baptiste











La cuve baptismale servait aux baptêmes par immersion ; la chaire porte l’aigle porte-évangile, attribut de Jean Baptiste.








Camposanto







L’entrée, surmontée d’un petit édifice gothique, ne laisse pas deviner l’intérieur,










un cloître où sont enterrés les notables, dans la terre ramenée de Terre Sainte par les Croisés !











On admire la finesse des fenêtres gothiques.







Les galeries étaient couvertes de fresques : « Triomphe de la mort », Buffalmaco (XIV° siècle)

Les quais de l’Arno






Les quais de l’Arno sont bordés de palais Renaissance ;














le Palais Agostini, à la façade de briques, semble lui aussi pencher !











LUCQUES


Colonie de Rome, Lucca devint au Moyen-âge une ville libre ; elle s’enrichit grâce à la fabrication et au commerce de la soie et se couvrit de palais et d’églises dans le style pisan (XIII° siècle)






De la Torre delle Ore, belle vue sur les toits de tuiles d’où émergent églises, campaniles et tours.








Duomo di San Martino







La façade est surmontée de galeries à colonnettes 










et décorée de marqueterie de marbre blanc et vert ;











Élégant triforium qui donne une grande légèreté à l’intérieur.











Le Tombeau d’Ilaria ; les amoureux viennent lui demander protection.












Cène, Le Tintoret









Chiesa di San Michele in Foro




Construite à la place de l’ancien forum romain, son élégante façade comporte cinq étages décorés de frises d’animaux ; elle est surmontée de l’Archange Michel qui terrasse le dragon, entouré de deux anges musiciens.







Chiesa di San Frediano






Une immense mosaïque romano-byzantine décore sa façade.











Piazza dell’Anfiteatro de forme elliptique, a été construite à l’emplacement de l’ancien amphithéâtre romain.












Les rues animées,















sont bordées de palais.













Le compositeur Puccini est originaire de Lucca.












FLORENCE

Histoire
César y fonda une colonie Florentia afin de contrôler le passage sur la rivière Arno.
Le marquis de Toscane s’installe à Florence qui devient à l’époque de la Comtesse Mathilde, une ville libre et se pare de monuments romans ; au XIII° siècle, l’industrie lainière et de la soie contribuent à son essor ; les banquiers vont favoriser le commerce florentin et européen et le florin d’or a alors une valeur internationale.
A cette époque s’affrontent guelfes et gibelins, partisans du pape et  partisans de l’empereur ; Florence doit faire face aux autres cités mais aussi à des querelles intestines ; vainqueurs, les guelfes s’installent dans la république de Florence, détruisant les tours gibelines.
Au XIV° siècle, la Grande Peste emporta la moitié des habitants de la ville ; dans cette période économique difficile, les cardeurs de laine, les Ciompi se révoltèrent et Michele di Lando prit le pouvoir en devenant gonfalonier mais, par la suite, il s’allia aux riches familles de Florence.
Les Médicis, issus d’une famille de marchands et de banquiers, devinrent maîtres de Florence pendant trois siècles et furent des mécènes : Cosme l’Ancien et Laurent le Magnifique, mais le dominicain Savonarole s’insurge contre cette vie de plaisirs et provoque la chute de Pierre II ; il est condamné à être brûlé et les Médicis reviennent au pouvoir en prenant le titre de Grand-duc de Toscane : Cosme I°, François I° et Ferdinand I°.
Deux Médicis furent papes, Léon XII et Clément VII ; Catherine de Médicis, mariée à Henri II et Marie de Médicis, mariée à Henri IV furent reines de France.
Florence passe aux Habsbourg-Lorraine  et à Napoléon avant d’appartenir au royaume d’Italie dont elle sera la capitale.

Arts
La peinture florentine vit son apogée au siècle des Médicis ; elle se démarque de l’école byzantine, en recherchant la beauté de la nature, s’attachant à l’expressivité des visages, au mouvement et la perspective : Giotto, Lorenzo Monaco, Masaccio en sont les précurseurs ; Domenico Veneziano et le dominicain Fra Angelico sont les peintres de la lumière et de la couleur ; les peintres conteurs, Benozzo Gozzoli et Domenico Ghirlandaio, décrivent la vie florentine ; Filippo Lippi et son fils Filippino Lippi, Sandro Botticelli s’attachent à peindre la beauté ; les peintres de la seconde Renaissance, Léonard de Vinci – dont la technique du sfumato estompe les contours - , Michel-Ange, le Pérugin et Raphaël frôlent la perfection.
Les architectes et de la Renaissance ont construit d’élégantes églises de marbre aux décors géométriques et des palais dont les étages sont séparés par une corniche : Brunelleschi - à qui l’on doit le Dôme - , Lorenzo Ghiberti et Leon Battista Alberti.
Dans le domaine de la sculpture : Donatello, Luca della Robbia, Verrocchio ; Benvenuto Cellini mais surtout Michel-Ange dont l’art est d’exprimer davantage la réalité humaine et la vie intérieure que la beauté.
Le poète Dante est originaire de Florence.

Florence








De la tour du Palazzo Vecchio, très belle vue sur les toits de Florence, la Cathédrale et le Palais des Podestats. 








Duomo, Campanile, Battistero (XIII° et XIV° siècles)




Le Duomo, Santa Maria dei Fiore et son campanile forment un ensemble grandiose mais d’architecture sobre : décors géométriques en marqueterie de marbre, blanc, vert, rouge, mais sans sculptures, ni statues.







Le dôme, symbole de Florence est l’œuvre de l’architecte Brunelleschi ; la prouesse technique a été d’assembler deux calottes afin de diminuer la pression sur le centre.







La façade actuelle a été reconstruite. 











A l’intérieur, sur la coupole, fresque du Jugement dernier, Vasari









Le Battistero est en cours de rénovation








Moïse, détail de la porte de bronze de Lorenzo Ghiberti, « la porte du Paradis » selon Michel-Ange














L’intérieur est couvert de marbre et la coupole de mosaïques magnifiques, d’esprit byzantin :













Jugement dernier,












l’enfer ;












Bible en images : la fuite en Égypte 









Palazzo Vecchio









Le Palazzo Vecchio accueillait le gouvernement de la ville, la signoria.












Au XVI° siècle, à la demande de Cosme I°, Vasari transforme l’intérieur du palais et décore murs et plafonds ; la salle des 500 a été renommée au temps de la république de Savonarole.






Studiolo, le petit cabinet de travail de François I° de Médicis












Salle des éléments : Saturne reçoit les fruits de la terre











Cabinet à incrustations de pierres














Salle de Pénélope, restée fidèle à Ulysse













Salle des lys, emblème des rois de France, amis de Florence














Génie ailé, bronze de Verrocchio











Piazza della Signoria
Elle s’ouvre sur le Palazzo Vecchio et sur la loggia :










Persée brandit la tête de la Méduse, bronze de Benvenuto Cellini
















Enlèvement d’une Sabine de Giambologna, Jean Bologne né à Douai 











Cappelle Medicce, église San Lorenzo






La chapelle funéraire des Médicis, revêtue de marbres polychromes, abrite les tombeaux des grands-ducs :













blason des villes du grand-duché, marbre avec incrustations de lapis-lazuli, nacre et corail ;













décor fleuri de l’autel ;











parement d’autel orné du blason des Médicis à six boules.










Tombeau de Laurent, duc d’Urbino par Michel-Ange ; le crépuscule est représenté par un vieillard, l’aurore par une jeune femme qui s’éveille.








Galleria degli Uffizi
Depuis François I°, sont rassemblés dans l’ancien Palais des Offices, de nombreux chefs-d’œuvre de la peinture florentine et italienne.









Annonciation, Simone Martini












Adoration des Mages, Gentile Da Fabriano












Adoration de l’Enfant, Filippo Lippi














Vierge à l’Enfant entre deux anges, Filippo Lippi














Annonciation, Léonard de Vinci












Le Printemps, Botticelli












Naissance de Vénus, Botticelli












Vierge à la grenade, Botticelli
















Vierge au chardonneret, Raphaël














La Sainte Famille et Jean-Baptiste, ou Tondo Doni, Michel-Ange











Vénus d’Urbino, Le Titien














Bacchus adolescent, Le Caravage














Sacrifice d’Isaac, Le Caravage









Convento  di San Marco
Le moine dominicain Fra Angelico a décoré ce couvent où il vivait ; nombre de ses œuvres y ont été rassemblées.







Jugement dernier, le Paradis, miniature d’une extrême finesse














Madonna dei Linaioli












Annonciation









Il a peint dans chaque cellule une scène de la vie du Christ, afin de favoriser la méditation :








cellule de Fra Angelico, le baiser de Judas.












Palazzo Pitti : Galleria Palatina
Ce palais, construit par la famille Pitti, passa ensuite aux mains des Médicis ; la Galleria Palatina accueille des œuvres de Raphaël et du Titien.









Vierge à l’Enfant, Filippo Lippi

















Sainte Famille, Raphaël














Madone du Grand-duc, tableau dont Ferdinand III ne se séparait jamais, Raphaël













Vierge à la chaise, Raphaël














Femme au voile, Raphaël
















Madeleine, Le Titien
















La Belle, Le Titien
















Vénus, sculpture de Canova














Table des Muses, incrustation de pierres dures et semi-précieuses








Galleria dell’Academia
Pinacothèque de l’école florentine et plusieurs sculptures de Michel-Ange :









Annonciation, Lorenzo Monaco














Déposition de la croix, Le Pérugin


















David, déterminé avant son combat avec Goliath ;














œuvre de Michel-Ange alors qu’il n’avait que 25 ans.















Prisonnier s’arrachant du bloc de marbre, comme pour se libérer de ses chaînes ; œuvre inachevée de Michel-Ange









Palazzo del Podesta : Musée Bargello







La cour de ce palais médiéval est ornée des blasons des podestats, premiers magistrats de la ville,















et de cette jolie statue d’un jeune pêcheur.














l’élégant David, bronze de Donatello














Bacchus ivre accompagné d’un satyre rieur, Michel-Ange














Narcisse, Benvenuto Cellini














Coffret en ivoire











Palazzo Medici-Riccardi
Construit par Bartolommeo pour Cosme l’ancien, ce palais fut habité par Laurent le Magnifique, son petit-fils et par Catherine de Médicis, future reine de France ; il a été ensuite racheté par la famille Riccardi.





Dans la chapelle, Gozzoli a peint de magnifiques fresques : « le cortège des Rois Mages », admirable composition aux couleurs éclatantes, 













où se mêlent personnages orientaux















et Florentins ; ce jeune cavalier est Julien, le frère de Laurent le Magnifique.













Dans la salle Luca Giordano, l’artiste a alterné  panneaux de stuc et panneaux en miroir peint de petits anges ;











au plafond, ses personnages semblent voler.









Santa Maria del Carmine : Cappella Brancacci
L’église des Carmes, en partie détruite par un incendie, recèle de très belles fresques relatant la vie de Saint Pierre ; elles ont été peintes par trois artistes différents :










L’ombre de Saint Pierre suffit à guérir les malades, Masaccio













Saint Pierre et Saint Jean font l’aumône, Masaccio













Deux Florentins très élégants, détail de Saint Pierre guérissant un infirme, Masolino














Jugement de Saint Pierre, Filippino Lippi









Santa Maria Novella (XIV° siècle)






La façade est de marbre vert et blanc, à motifs géométriques, dans le style florentin.









Dans le chœur, les fresques de Domenico Ghirlandaio racontent dans des scènes pleines de mouvement, la vie de la Vierge et de Saint Jean Baptiste :






Joachim est chassé du temple car il n’a pas d’enfant












Présentation de Marie au Temple












Marie rend visite à sa cousine Elisabeth












Zacharie, devenu muet, écrit le prénom choisi pour son fils, Jean








Cappellone degli Spagnoli, la chapelle des Espagnols, est décorée des fresques d’Andrea Buonaiuto :





Devant le pape et l’empereur, se tiennent les fidèles, parmi lesquels on a pu reconnaître des personnages de la haute société florentine











Les Dominicains montrent la porte du Paradis 










Les diables sont dépités de la résurrection du Christ












La barque de Saint Pierre représente l’Église









Au fil des rues…






Ponte Vecchio, sur la rivière Arno, pittoresque avec ses habitations et ses boutiques














Il persiste encore quelques maisons à encorbellement.











Florence est une ville extraordinaire, très animée et avec de nombreuses boutiques d’artisanat d’art ; nous avons particulièrement aimé la façade de la Cathédrale, les mosaïques du Baptistère, la peinture de Raphaël, le David de Michel-Ange et les fresques de Gozzoli…

Beaucoup de monde ; notre Firenze card (72 euros pour trois jours), censée nous faciliter la vie, n’a pas toujours été très efficace ; l’entrée à chaque musée ou église s’apparente à un jeu de piste dont la règle diffère à chaque fois !
Au camping Michelangelo, nous avions loué une tente carrée, style « garnison romaine », on monte en standing ! Ambiance jeune et fêtarde et moustiques voraces…

SIENNE

Sienne s’étend sur trois collines d’argile rougeâtre, « terre de Sienne », à l’intérieur de remparts.






Selon la légende, Sienne a été fondée par Senius, fils de Remus, nourri par une louve avec son frère Romulus. 








Colonie romaine, elle devient au Moyen-âge une ville indépendante ; elle s’enrichit par le commerce et la banque et se pare de monuments aux XIII° et XIV° siècles.
Rivale de Florence, elle finit par être rattachée au Grand-duché de Toscane de Cosme I°.
Son déclin s’amorce lors de la Grande Peste ; elle passe sous la tutelle de l’espagnol Charles Quint, mais se rebelle et demande la protection de Henri II de France.

Les trois collines de Sienne correspondent à trois quartiers scindés, aujourd’hui encore, en 17 paroisses ou « contrade » ; elles ont chacune leur blason et s’affrontent chaque année lors d’une course de chevaux, le Palio, sur la Piazza del Campo.






Sienne














Nobil contrada del Bruco, la chenille de ver à soie, symbole de l’habileté











Duomo Santa Maria Assunta (du XII° au XIV° siècle)







La façade de marbre 














est décorée de statues, Giovanni Pisano











L’intérieur est entièrement pavé de marbre représentant des scènes mythiques ou de la Bible ; les plus anciennes sont gravées dans le marbre, les plus récentes sont des marqueteries de marbre :







Sybille















Le massacre des Saints Innocents












Judith délivre la ville de Béthulie














Chaire de marbre sculpté, Nicola Pisano











Libreria Piccolomini, la bibliothèque du pape Pie II






Elle est décorée de fresques de Pinturicchio, relatant la vie du pape :











il présente à l’Empereur Frédéric III, sa fiancée Éléonore d’Aragon ;












retour de Turquie de la flotte chrétienne.














Enluminure d’un psautier : parabole de la poutre











Crypte, de découverte récente ; les fresques ont étonnamment été bien conservées, à l’abri dans le sable.







Crucifixion et déposition de la croix 









Museo dell’opera Metropolitana






La Maesta, Vierge en majesté de Duccio, décorait le maître-autel de la cathédrale ; 










au revers de ce retable, la Passion.








Battistero di San Giovanni






Fonts baptismaux : les panneaux de bronze doré sont sculptés, les statues représentent les Vertus.  








Piazza del Campo ; Palazzo pubblico (XIV° siècle)






Au cœur de la ville, la Piazza del Campo est de toute beauté ; elle est entourée de belles demeures en demi-cercle, et descend doucement vers le Palazzo pubblico.








Le Palazzo pubblico, de style gothique siennois, était le siège du gouvernement de Sienne ; il est surmonté par l’élégante Torre del Mangia. 








Odile, malgré toutes les mises en garde concernant les personnes fragiles, âgées, enceintes, claustrophobes etc…, décide de grimper les 400 marches de la tour, pour accéder à la vue, moyennant 7 € de supplément ; de mon côté, j’opte plutôt pour économiser 2€, en prenant une bière à la terrasse d’un café. Une demi-heure après je vois arriver mon Odile, toute pimpante, même pas fatiguée (elle me siffle quand même une bonne gorgée) ; je suis admiratif…








Chapelle du Palais : fresques et stalles décorées de marqueterie 














Rosier d’or offert par le pape Alexandre VII, natif de Sienne











Vierge en majesté, Simone Martini











Guidoriccio da Fogliano, général siennois, Simone Martini











La paix et la fortitude, conséquences d’un bon gouvernement, Ambrogio Lorenzetti









Pinacoteca
L’âge d’or de Sienne se situe aux XIII° et XIV° siècles, avec les peintres primitifs, Guida da Siena, Duccio, Simone Martini ; après avoir vu les merveilleuses peintures de la Renaissance à Florence, ce musée nous déçoit un peu…







Adoration des Mages, Bartolo di Fredi












Adoration des bergers, Pietro di Domenico









Au fil des rues…






Rue bordée de palais et de belles demeures,













dont on peut découvrir la cour intérieure.









Nous avons beaucoup apprécié de nous promener dans les jolies rues de Sienne ; c’est une ville très agréable avec beaucoup de boutiques d’artisanat d’art et d’épiceries fines ; on goûte au Panforte, une sorte de nougat épicé, très bon mais à consommer avec modération !

SAN GIMIGNANO








En route vers San Gimignano, on découvre de jolis paysages de Toscane ; 











c’est aussi la région du Chianti, mais on ne pourra s’y attarder…









San Gimignano est une petite ville médiévale fortifiée ; elle a fait fortune avec la teinture jaune au safran ; devenue libre, elle s’est ensuite soumise à Florence.







San Gimignano














Ruelles bordées de palais ou de maisons anciennes














Piazza della cisterna : Palais Tortoli (XIV° siècle) aux fenêtres gothiques géminées.








Chiesa di Sant’Agostino
Le chœur est couvert de magnifiques fresques du florentin Benozzo Gozzoli (XV° siècle) :






Sainte Monique présente son fils Augustin à l’école












Saint Augustin part pour Milan









Piazza del Duomo 





Piazza del Duomo ; elle est entourée de ces tours ou « casa torre » qui servaient d’habitation aux familles nobles ou d’atelier aux teinturiers. 








La Basilica di Santa Maria Assunta est entièrement couverte de fresques, véritable Bible en images:





Le passage de la mer Rouge, Bartolo di Fredi








San Gimignano est une très jolie petite ville mais il y a beaucoup de monde et trop de boutiques à touristes pas très heureuses…
Tous ces sites de Toscane sont inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Nous sommes réveillés par un violent orage, bourrasques de vent et pluie qui durera plusieurs heures ; nous retardons notre départ d’une journée.
Finalement, la navigation dans le golfe de Gênes n’est pas très agréable. Il y a quelques belles escales, assez éloignées les unes des autres (Gênes, Cinque Terre, Porto Venere) et une marina toscane pour visiter les très belles cités de l’intérieur, sinon, la côte n’a pas beaucoup d’intérêt. D’autre part, quand il y a un coup de vent entre Provence et Corse/Sardaigne, il y en a peu dans le golfe de Gênes, centre de la fameuse dépression ; par contre il y a de la houle qui interdit tout mouillage forain. En outre, cette situation semble générer des orages à répétition le long de la Riviera.

1 commentaire:

  1. Il y a erreur concernant la photo de Puccini à LUQUES. ce n'est pas la bonne statue. Il s'agit du violoniste Luigi Boccherini qui existe aussi sur une autre place. Il y a bien à Luques une statue de Puccini devant sa maison natale (où il a la jambe gauche repliée sur son genou droit).

    RépondreSupprimer