Peu de vent et de face, mer
qui devient hachée, on fait pratiquement toute la route au moteur ; le
ciel se couvre, pluie, on n’essaie même pas de raser la côte près des « Cinque
Terre », tant la visibilité est mauvaise…
Après avoir
contourné l’île Palmeria,
on mouille par 11 mètres
dans la baie de Portovenere (les profondeurs moindres sont réservées aux parcs
à moules) ; assez abritée de la houle et du vent et, en plus, le soleil
est revenu !
Cinque Terre :
Cinq jolis villages de
pêcheurs, s’accrochent à cette côte escarpée et demeurent encore peu accessibles :
par mer (mais pas de vrai mouillage ni de port), par le sentier du littoral, 12
heures de marche (on a une excuse, le sentier est en grande partie fermé en
raison d’éboulements), ou en train (pratique avec la Cinque Terre card à 12
euros).
Monterosso
Paysage des Cinque
Terre ; au fond, le village de Monterosso qui produit des anchois salés.
Vernazza
Les barques de
pêche sont remontées sur la place du port ou même dans la rue principale ;
culture de la
vigne en terrasses ; le raisin est récolté tardivement pour produire un
vin liquoreux, le schiacchetrà.
Corniglia
Le village, perché
sur la colline, domine la mer ;
un petit
restaurant, joliment décoré.
Manarola
Les maisons aux
tons pastel s’accrochent au promontoire ;
ces rochers noirs
stratifiés sont typiques de la région.
Riomaggiore
Les maisons
délicieusement colorées,
sont construites à
l’aplomb de la falaise.
Portovenere
Ancien village
fortifié, Portovenere veille à l’entrée du golfe de la Spezia ;
de la terrasse de
l’église San Pietro, mi-romane, mi-gothique,
on a une belle vue
sur les Cinque Terre.
Le Parc National des Cinque
Terre, Portovenere et les îlots sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO ;
cela devrait inciter les occupants à mieux entretenir leurs habitations
quelque peu décrépies…
Impression mitigée en
quittant la Ligurie, mais le temps instable et frisquet y est sans doute pour
quelque chose…
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