En prévision d’un vent frais, on
part plus tôt que prévu vers Milos ; très bonne navigation au bon
plein-travers avec un ris (force 4 à 6) ; on passe au Sud de Poliegos et
Kimolos et on contourne Milos par le Nord ; panne de vent, on termine au
moteur…
Amarrage au quai d’Adamas (7
euros pour le port, 8 euros pour eau et électricité) dans Ormos Milou, très bon
abri.
On y passe trois nuits car le meltem
dure, pas très intense mais gênant pour remonter au Nord…
Deux soirées-apérifs avec Captain
Ginger avec qui nous avions navigué l’an dernier, lors de l’EMYR.
Depuis l’ère néolithique, on y a
exploité la noire obsidienne puis le cuivre qui ont servi à fabriquer des armes
et divers ustensiles ; actuellement, l’île vit encore de l’extraction de
kaolin et de différents minerais.
Les Doriens, refusant de se
soumettre à Athènes, furent exterminés ; la paix et la prospérité revenues,
cette époque nous valut la célèbre Aphrodite, appelée Venus de Milo ; elle
fut découverte au XIX° siècle par un fermier qui ramassait des pierres pour
clore son champ !
Ormos Milou, immense port
naturel, est aussi un cratère volcanique ; très joli, mais moins spectaculaire
qu’à Santorin.
Les pêcheurs rangent
leurs caïques dans les sirmata, creusés dans la roche.
Le vieux village de
Plaka, au pied du Kastro est assez sympathique.
Décor de l’église de
Korfiatissa qui rappelle les pigeonniers de Tinos.
La dame de Filakopi, jolie
figurine d’argile tourné (1200 av. J.-C.)
Comment Venus a-t-elle perdu
ses bras ? L’énigme reste entière…
Milos n’a droit qu’à une copie, l’original
est au Louvre… (III° siècle av. J.-C.)
Le site de Sarakiniko,
tuf volcanique d’un blanc immaculé, est spectaculaire :
la mer brise sur la
roche,
creusant des grottes et
cette arche magnifique ;
le vent érode la roche
tendre qui est chapeautée par une roche plus dure, formant de petites cheminées
de fée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire