Cap vers Naxos mais peu de vent
ce matin et de face ; halte à Ormos Ayiassou (repas, ménage et baignade)
en attendant que le vent tourne ; le soir, nous poursuivons notre route
pour mouiller à Naxos, juste sous le Temple d’Apollon.
Amarrage dans la marina le
lendemain en prenant garde au haut-fond au bout du premier ponton (16 euros).
Nous attendons Catherine et
Philippe qui doivent se joindre à nous pour une quinzaine de jours ;
quelques péripéties en raison d’une grève des contrôleurs aériens parisiens,
ils arriveront le soir par le ferry du Pirée…
Naxos est la
plus grande île des Cyclades, montagneuse et fertile ; c’est là qu’aurait
grandi Zeus et que serait né Dyonisos.
Elle fut florissante dès l’époque cycladique, riche de
son marbre et de l’émeri qui servait à le polir ; à l’époque vénitienne,
elle devint la capitale du Duché des Cyclades.
Arrivée au crépuscule à
Naxos, autour du kastro Vénitien
La cité médiévale forme
un enchevêtrement de ruelles et passages voûtés ; très jolies boutiques
près du port.
La sieste, c’est jusque
18 heures, même pour les chats !
Sur le port, les
poulpes sèchent au soleil.
Idole cycladique (III°
millénaire av. J.-C.), source d’inspiration pour Modigliani
L’enlèvement d’Europe
(Pavement de mosaïques, époque romaine)
A l’intérieur, la région de la
Tragéa, près du Mont Zas (Zeus) :
Halki possède de
nombreuses églises byzantines, ce
qui a fait surnommer l’île de petite Mystra.
La Panagia Damiotissa
(XI° siècle), au milieu des oliviers
Fresque de la Panagia
Protothronos (XI° siècle)
Apiranthos est un joli village de marbre : demeures vénitiennes,
pavement et escaliers,
clocher de l’église
Les carrières de marbre
sont exploitées depuis l’antiquité ; à Mili un kouros à la jambe cassée, est
resté sur place !
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