Knossos
L’ancien palais minoen fut construit en 2000 avant J.-C. et détruit 300 ans plus tard par un tremblement de terre ; un nouveau palais plus grand et plus beau fut reconstruit en 1600 avant J.-C. mais l’explosion de Santorin l’a détruit de nouveau 150 ans plus tard en provoquant un gigantesque raz-de-marée…
Knossos en partie restauré, donne une meilleure idée de l’organisation du palais : autour de la cour centrale, les appartements royaux à colonnes et les bâtiments servant aux cérémonies religieuses ; en périphérie les appartements de service, les ateliers de potier et les magasins où les denrées étaient stockées dans des jarres en terre, les pithoi.
On y voit les copies des fresques conservées au musée d’Héraklion ; les minoens sculptaient les formes dans le plâtre humide avant de les peindre de couleurs vives.
On a un peu de mal à s’y retrouver dans le dédale de ces 800 pièces ; c’est peut-être là l’origine du récit mythologique du Minotaure : le roi Minos, fils de Zeus et d’Europe, aurait omis de sacrifier le taureau blanc offert par Poséidon ; pour se venger, ce dernier inspire à la femme de Minos, Pasiphaé, une passion pour le taureau et ainsi naitra le Minotaure, un monstre à corps d’homme et à tête de taureau ; Dédale l’enferme dans un labyrinthe, mais il faut le nourrir chaque année avec sept jeunes hommes et jeunes filles grecs ; Thésée, fils du roi d’Athènes se propose, tue le Minotaure et ressort grâce au fil que lui a confié Ariane, fille de Minos !
Salle du trône : le trône de Minos est en albâtre et la vasque en porphyre ; la pièce est décorée de griffons, emblème royal.
Mégaron de la reine
Fresque des dauphins
Corridor de la procession : 500 personnages apportent des offrandes au roi
Les trois déesses
Prince aux fleurs de lis
Musée archéologique d’Héraklion
Le musée est en rénovation, nous visitons donc l’exposition temporaire qui rassemble la majorité des œuvres les plus belles de l’époque minoenne ; elles témoignent de la culture et du raffinement de cette civilisation et on a du mal à imaginer qu’on ait pu trouver autant d’objets magnifiques dans les ruines que nous avons visitées.
Fresque de Taurokathapsia, saut sur le taureau (Knossos, 1500 av. J.-C.)
Disque de Phaistos en argile dont l’écriture hiéroglyphique, sur les deux faces, se lit en spirale ; elle reste une énigme qu’on vous laisse résoudre ! (Phaistos, 1650 av. J.-C.)
Sarcophage de pierre, sculpté et peint : cérémonie funéraire (Agia Triada, 1400 av. J.-C.)
Bague en or de Minos : très finement travaillée, elle représente la danse des déesses.
Pour terminer cette visite, on vous laisse méditer sur le paradoxe du menteur :
Le philosophe crétois Epiménide (VII° siècle av. J.-C.), originaire de Knossos aurait affirmé que tous les Crétois sont des menteurs ; si Epiménide dit vrai, tous les Crétois ne sont pas des menteurs et alors il ment ; s’il ment, alors il dit la vérité !
L’ancien palais minoen fut construit en 2000 avant J.-C. et détruit 300 ans plus tard par un tremblement de terre ; un nouveau palais plus grand et plus beau fut reconstruit en 1600 avant J.-C. mais l’explosion de Santorin l’a détruit de nouveau 150 ans plus tard en provoquant un gigantesque raz-de-marée…
Knossos en partie restauré, donne une meilleure idée de l’organisation du palais : autour de la cour centrale, les appartements royaux à colonnes et les bâtiments servant aux cérémonies religieuses ; en périphérie les appartements de service, les ateliers de potier et les magasins où les denrées étaient stockées dans des jarres en terre, les pithoi.
On y voit les copies des fresques conservées au musée d’Héraklion ; les minoens sculptaient les formes dans le plâtre humide avant de les peindre de couleurs vives.
On a un peu de mal à s’y retrouver dans le dédale de ces 800 pièces ; c’est peut-être là l’origine du récit mythologique du Minotaure : le roi Minos, fils de Zeus et d’Europe, aurait omis de sacrifier le taureau blanc offert par Poséidon ; pour se venger, ce dernier inspire à la femme de Minos, Pasiphaé, une passion pour le taureau et ainsi naitra le Minotaure, un monstre à corps d’homme et à tête de taureau ; Dédale l’enferme dans un labyrinthe, mais il faut le nourrir chaque année avec sept jeunes hommes et jeunes filles grecs ; Thésée, fils du roi d’Athènes se propose, tue le Minotaure et ressort grâce au fil que lui a confié Ariane, fille de Minos !
Salle du trône : le trône de Minos est en albâtre et la vasque en porphyre ; la pièce est décorée de griffons, emblème royal.
Mégaron de la reine
Fresque des dauphins
Corridor de la procession : 500 personnages apportent des offrandes au roi
Les trois déesses
Prince aux fleurs de lis
Musée archéologique d’Héraklion
Le musée est en rénovation, nous visitons donc l’exposition temporaire qui rassemble la majorité des œuvres les plus belles de l’époque minoenne ; elles témoignent de la culture et du raffinement de cette civilisation et on a du mal à imaginer qu’on ait pu trouver autant d’objets magnifiques dans les ruines que nous avons visitées.
Vases du style de Kamares, aux motifs à spirales, disques, feuilles (1800 av. J.-C.)
Pendentif en or repoussé ; deux abeilles autour d’une goutte de miel (Malia)
Jeu d’échecs, incrusté d’ivoire et de cristal de roche, décoré d’or et argent (Knossos)
Rhyton en cristal de roche (Kato Zakros, 1450 av. J.-C.)
Rhyton en forme de tête de taureau, en partie restauré (Knossos, 1600 av. J.-C.)
Fresque de Taurokathapsia, saut sur le taureau (Knossos, 1500 av. J.-C.)
Disque de Phaistos en argile dont l’écriture hiéroglyphique, sur les deux faces, se lit en spirale ; elle reste une énigme qu’on vous laisse résoudre ! (Phaistos, 1650 av. J.-C.)
Sarcophage de pierre, sculpté et peint : cérémonie funéraire (Agia Triada, 1400 av. J.-C.)
Bague en or de Minos : très finement travaillée, elle représente la danse des déesses.
Pour terminer cette visite, on vous laisse méditer sur le paradoxe du menteur :
Le philosophe crétois Epiménide (VII° siècle av. J.-C.), originaire de Knossos aurait affirmé que tous les Crétois sont des menteurs ; si Epiménide dit vrai, tous les Crétois ne sont pas des menteurs et alors il ment ; s’il ment, alors il dit la vérité !
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