Santorin est une île volcanique dont la gigantesque explosion du XVI° siècle avant J.-C. a fait s’effondrer son centre, creusant une immense caldeira cernée de falaises ; la mer s’est engouffrée dans une brèche laissant émerger au centre l’ancien sommet, l’’îlot Nea Kameni.
Platon a parlé de l’Atlantide, une civilisation insulaire engloutie et certains pensent que cette cité légendaire pourrait être Akrotiri.
Plus probablement, cette explosion a provoqué un gigantesque raz-de-marée qui a déferlé sur la Crète détruisant les palais minoens.
La dernière éruption a eu lieu en 1950, suivie d’un tremblement de terre.
Cette île volcanique, noire mais aussi blanche ou rouge est très fertile ; son vin blanc est réputé.
Fira
Le site est magnifique ; la ville blanche perchée sur la falaise surplombe la Caldeira
Les ânes font la navette
entre le petit port de Mesa Gialos
et la ville haute de Fira.
Le palais Ghizi, ancienne villa patricienne
Eglise Agios Stilianos
Au loin, Firostefani et Oia
Oia
Oia était au XIX° siècle un port commercial très actif ; il en reste une jolie ville cycladique avec de très jolies boutiques d’art et artisanat où il fait bon se promener.
Eglises et maisons blanches ou couleurs pastel font le dos rond, peut-être pour mieux résister aux tremblements de terre ?
Les églises aux toits bleus sont innombrables,
toutes différentes des unes des autres…
Les maisons troglodytes ont été rénovées et transformées en hôtels.
Akrotiri
La ville, vieille de 3500 ans a été découverte sous les cendres :
place et ruelles bordées de maisons à plusieurs étages en bois ou en pierre ; au rez-de-chaussée, les ateliers et les magasins…
Une ville prospère que les habitants semblent avoir quittée avant le cataclysme.
Musée préhistorique
Il rassemble les objets et les fresques trouvés sur le site d’Akrotiri et datant pour la plupart de 1600 av. J.-C.
Ibex en or
Fresque des femmes
et des papyrus
L’ancienne Thira
Au VIII° siècle av. J.-C., les Doriens venus de Sparte s’y installèrent et leur chef Theras donna son nom à l’île et à la ville qu’il fonda, Thira ; située sur la colline Mesa Vouno, elle occupait une position stratégique naturellement fortifiée, près des plaines cultivables et des ports.
L’aigle, emblème de Zeus
Néa Kameni
Le dernier jour, nous ne résistons pas à l’envie de naviguer dans le cratère mais les fonds sont trop profonds pour pouvoir mouiller; on prend un coffre entre Néa et Palaio Kameni, non loin des eaux chaudes et sulfureuses, signe de l’activité du volcan.
Néa Kameni, île inhospitalière, faite de cendres noires ; le contraste avec Fira est saississant !
Le soir, nous nous amarrons à une tonne de Mesa Gialos et montons à Fira admirer le coucher du soleil sur Néa Kameni et Thirassia.
Retour en pagayant contre la houle car le moteur de l’annexe est en panne.
Pour la nuit, on trouve une bouée réservée aux catamarans de promenade.
L’île a gardé beaucoup de charme, malgré l’invasion touristique amenée par ces immeubles flottants qui mouillent juste devant Fira.
Les prix sont assez gonflés et en particulier, il faut se méfier des restaurants, parfois chers et où on mange mal ; on vous recommande la taverne Stolidas, juste en face du petit quai de notre mouillage, à l’Est de Red Beach (menu de poisson grillé, salade grecque et vin blanc des vignes du patron).
On pensait se réapprovisionner en casquettes - on en a perdu une bonne demi-douzaine cet été - au nom de Thira, mais elles sont toutes marquées « Santorini »…
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