Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

mercredi 19 septembre 2012

Samedi 15 septembre : HERAKLION – ILE DHIA (7M)


Cécile et Gary nous quittent ce matin, ils terminent de visiter la Crète pendant que nous reprenons notre route vers le Nord ; merci à eux deux pour le plaisir qu’ils nous ont fait de venir nous voir, même si la navigation ne restera pas dans les annales !
On a un peu de mal à relever l’ancre mais l’orin s’avère efficace.
Bon vent, idéal pour kite, force 5 (un ris) faiblissant à 4 en arrivant à l’île Dhia ; c’est devenu notre mouillage favori en Crète !

lundi 17 septembre 2012

Vendredi 14 septembre : VISITE DE KNOSSOS ET HERAKLION

Knossos

L’ancien palais minoen fut construit en 2000 avant J.-C. et détruit 300 ans plus tard par un tremblement de terre ; un nouveau palais plus grand et plus beau fut reconstruit en 1600 avant J.-C. mais l’explosion  de Santorin l’a détruit de nouveau 150 ans plus tard en provoquant un gigantesque raz-de-marée…

Knossos en partie restauré, donne une meilleure idée de l’organisation du palais : autour de la cour centrale, les appartements royaux à colonnes et les bâtiments servant aux cérémonies religieuses ; en périphérie les appartements de service, les ateliers de potier et les magasins où les denrées étaient stockées dans des jarres en terre, les pithoi.
On y voit les copies des fresques conservées au musée d’Héraklion ; les minoens sculptaient les formes dans le plâtre humide avant de les peindre de couleurs vives.

On a un peu de mal à s’y retrouver dans le dédale de ces 800 pièces ; c’est peut-être là l’origine du récit mythologique du Minotaure : le roi Minos, fils de Zeus et d’Europe, aurait omis de sacrifier le taureau blanc offert par Poséidon ; pour se venger, ce dernier inspire à la femme de Minos, Pasiphaé, une passion pour le taureau et ainsi naitra le Minotaure, un monstre à corps d’homme et à tête de taureau ; Dédale l’enferme dans un labyrinthe, mais il faut le nourrir chaque année avec sept jeunes hommes et jeunes filles grecs ; Thésée, fils du roi d’Athènes se propose, tue le Minotaure et ressort grâce au fil que lui a confié Ariane, fille de Minos !






Salle du trône : le trône de Minos est en albâtre et la vasque en porphyre ; la pièce est décorée de griffons, emblème royal.











Mégaron de la reine












Fresque des dauphins














Corridor de la procession : 500 personnages apportent des offrandes au roi













Les trois déesses














Prince aux fleurs de lis











Musée archéologique d’Héraklion

Le musée est en rénovation, nous visitons donc l’exposition temporaire qui rassemble la majorité des œuvres les plus belles de l’époque minoenne ; elles témoignent de la culture et du raffinement de cette civilisation et on a du mal à imaginer qu’on ait pu trouver autant d’objets magnifiques dans les ruines que nous avons visitées.






Vases du style de Kamares, aux motifs à spirales, disques, feuilles (1800 av. J.-C.)











Pendentif en or repoussé ; deux abeilles autour d’une goutte de miel (Malia)











Jeu d’échecs, incrusté d’ivoire et de cristal de roche, décoré d’or et argent (Knossos)













Rhyton en cristal de roche (Kato Zakros, 1450 av. J.-C.)

















Rhyton en forme de tête de taureau, en partie restauré (Knossos, 1600 av. J.-C.)














Déesse au serpent, déesse de la fertilité (Knossos, 1600 av. J.-C.)















Acrobate en ivoire qui saute sur un taureau ! (Knossos)















Fresque de Taurokathapsia, saut sur le taureau (Knossos, 1500 av. J.-C.)











Disque de Phaistos en argile dont l’écriture hiéroglyphique, sur les deux faces, se lit en spirale ; elle reste une énigme qu’on vous laisse résoudre ! (Phaistos, 1650 av. J.-C.)












Sarcophage de pierre, sculpté et peint : cérémonie funéraire (Agia Triada, 1400 av. J.-C.)













Bague en or de Minos : très finement travaillée, elle représente la danse des déesses.











Pour terminer cette visite, on vous laisse méditer sur le paradoxe du menteur :
Le philosophe crétois Epiménide (VII° siècle av. J.-C.), originaire de Knossos aurait affirmé que tous les Crétois sont des menteurs ; si Epiménide dit vrai, tous les Crétois ne sont pas des menteurs et alors il ment ; s’il ment, alors il dit la vérité !




Jeudi 13 septembre : ILE DHIA – HERAKLION (7M)

Un peu de bon temps ce matin : baignade, hamac, lecture…






Girelle paon













Oursins









Gary résout nos problèmes informatiques et nous étalonnons le nouveau pilote que Cécile nous a ramené.
Route au moteur vers Héraklion et amarrage à notre place habituelle.
Restaurant Loukoulos, bon et prix corrects.

Mercredi 12 septembre : RETHIMNON – ILE DHIA (33M)


Nous retournons vers le centre de l’île, pour terminer en beauté la visite de la Crète, avec Knossos et le musée d’Héraklion.
Peu de vent, navigation au près, deux heures de moteur, puis navigation au portant (force 4) avec le spi ; le spi s’enroule sur lui-même puis sur l’étai, bref, pas un essai très concluant, mais à quatre, les choses se rattrapent plus facilement…







Mouillage à l’île Dhia avec sa petite chapelle bleue, un avant-goût des Cyclades.







On se fait ratatiner à la coinche par Cécile et Gary !

Lundi 10 et mardi 11 septembre : EXCURSION DANS L’OUEST DE LA CRETE






Gary fait une tentative de kite surf, mais pas assez de vent pour décoller…








Route montagneuse vers la côte sud, creusée de gorges et de canyons.

Gorges d’Imbros








Très belle promenade de 9 kilomètres dans le lit de la rivière, avec plus de 500 mètres de dénivelé ;














les gorges se resserrent à certains passages. 










Nous arrivons en bas au coucher du soleil ; en sortant des gorges, un vent à décorner des bœufs, avec des rafales qui balaient l’écume sur la mer !
Cécile va chercher la voiture en taxi et nous emmène à Hora Sfakion, petit port plus abrité ; nuit à l’hôtel Stavris et repas chez Lefka Ori.
Le club de plongée ne semble pas très actif, on reprend donc la route.

Frangokastello, forteresse massive en bord de mer, n’est pas ce que les vénitiens ont pu faire de mieux ! Les esprits des morts chassés du château par les Turcs, reviendraient par la mer sous forme de gouttes de rosée…

En remontant vers le Nord, on s’arrête à la minuscule église d’Alikampos ; elle est fermée et ne méritait pas le détour malgré ses fresques…

Dégustation et achat de vin chez Dourakis ; accueil très sympathique du vigneron qui nous offre même de son raki, réservé à ses amis !
Remarque : le raki crétois est un marc de raisin, qui n’a rien à voir avec le raki turc, un apéritif anisé cousin de l’ouzo grec.

La Canée ou Hania
L’ancienne ville fortifiée s’articule autour du port vénitien, on déjeune à l’ombre de la muraille, de bonnes brochettes de fruits de mer.






Le port vénitien, très joli, est entouré de terrasses des tavernes.










Les ruelles sont pittoresques, bordées de maisons vénitiennes aux balcons de fer forgé ; on voit aussi quelques maisons ottomanes aux balcons de bois.







Rethimnon
A côté de la forteresse et du petit port vénitien, les ruelles piétonnes s’enchevêtrent ; l’endroit est très animé avec de nombreuses échoppes d’artisanat : cuir, broderies…






Fontaine vénitienne 

samedi 15 septembre 2012

Samedi 8 et dimanche 9 septembre : EXCURSION DANS LE SUD DE LA CRETE


Beaucoup de vent aujourd’hui, nous allons visiter le Sud ; route montagneuse parmi les oliviers.
La Crète vit essentiellement de son agriculture, oliviers et vigne, et du tourisme; son huile d’olive est réputée et fait partie du fameux régime crétois qui serait garant d’une grande longévité.

Spili, première halte pour voir la fontaine vénitienne aux 19 gueules de lion.

Agia Triada








Les ruines semblent être celles d’une villa royale minoenne proche du palais de Phaistos.








Phaistos



L’ancien palais minoen (2000 – 1700 av. J.-C.) où régnait Rhadamante, frère de Minos, dominait la plaine de Messara ; après sa destruction, un nouveau palais (1700 – 1450 av. J.-C.) fut reconstruit ; le théâtre, adossé aux marches du palais, servait aux cérémonies cultuelles.









Appartements royaux : mégaron de la reine









Matala
Zeus, sous la forme d’un taureau, enleva Europe et débarqua avec elle sur la plage de Matala, au bord de la mer de Lybie.
L’endroit est très joli mais extrêmement venté bien que le vent vienne du Nord ; nous ne regrettons pas de n’y être pas allés en bateau.






Les falaises qui entourent la plage sont creusées de grottes qui ont servi de nécropole à l’époque romaine avant d’être investies par les hippies.





















Hôtel Zafiria : bien, avec piscine, moitié du prix de la pleine saison.
Repas de poissons à la taverne Sirtaki : bien mais assez cher comme tous les poissons…

Gortis
Ancienne ville dorienne, Gortis devint à l’époque romaine la capitale de la Crète et de la province de Cyrénaïque.







L’odéon









Les lois de Gortis (VI° siècle av. J.-C.), véritable code civil qui protégeait les citoyens de la ville, sont gravées dans la pierre ; elles se lisent en « boustrophédon », alternativement de gauche à droite puis de droite à gauche, comme un bœuf qui laboure un champ !









Statue romaine









Plage de Preveli






On se trompe de route ; une piste caillouteuse de 8 km, nous mène à la plage de Preveli par laquelle on accède à pied à la plage des palmiers.







Plage des palmiers






La rivière bordée de palmiers se jette dans la mer en faisant un coude.








Moni Preveli





Ce monastère est un haut lieu de la résistance crétoise, d’abord contre les Turcs, puis pendant la seconde guerre mondiale en cachant des soldats alliés, australiens et néo-zélandais.

Jeudi 6 et vendredi 7 septembre : REPOS

Nous avons besoin de nous poser un peu pour faire quelques menues réparations et ranger le bateau ; Thira se fait propre et pavoise en l’honneur de Cécile et Gary que nous attendons avec impatience.
En allant les chercher à l’aéroport, nous passons près de Fodèle où serait né El Greco.

vendredi 14 septembre 2012

Mercredi 5 septembre : ORMOS BALI – RETHIMNON (18M)

Une fois n’est pas coutume : peu de vent (4-3) et un peu de houle, on termine au moteur…




Amarrage dans la petite marina de Rethimnon, à côté du port vénitien (moins de 5 euros par jour, électricité comprise, on n’avait encore jamais fait aussi bien !). Les pendilles sont un peu courtes et l’annexe nous servira pour faire la navette entre la bateau et le quai.





Le bateau est en sécurité et nous pourrons le laisser quelques jours pour randonner ;  nous sommes soulagés !

jeudi 6 septembre 2012

Mardi 4 septembre : ILE DHIA – ORMOS BALI (27M)


On part avec un ris contre la houle (un bon 4) ; au virement de bord, on marche bien mais le vent faiblit et on continue au moteur.
Beaux paysages montagneux.
Nous sommes toujours à la recherche d’un abri sûr, où nous pourrons laisser le bateau quelques jours pour visiter l’île ; le port de Rethimnon n’a pas répondu à notre demande de place ; nous nous arrêtons à mi-chemin dans la baie de Bali.





Mouillage houleux entre deux plages ; nous avons regretté de ne pas avoir tenté notre chance au quai où il y avait une petite place…

Lundi 3 septembre : HERAKLION – ILE DHIA (7M)







Port vénitien d'Héraklion










Quelques courses au marché et on lève l’ancre, ce qui prend un certain temps car on a mouillé long et le guindeau se bloque quand on remonte le cordage…
Une grande flemme, on ne met que le génois (près, force 5) et on arrive très rapidement à l’île Dhia, au Nord d’Héraklion.
Mouillage dans la baie Ouest, l’île est caillouteuse, quasiment déserte hormis une petite chapelle et quelques pêcheurs.

lundi 3 septembre 2012

Dimanche 2 septembre : VISITE DE MALIA et KHERSONISOS – HERAKLION (15M)


Le vent tourne, on danse toute la nuit…
Depuis quelques jours il fait plus frais, on a du mal à atteindre 30° et l’eau n’est plus qu’à 27°.

Malia (2000 à 1450 av. J.-C.)
Les ruines de la ville minoenne s’étendent jusque la mer : palais, cour, lieu de culte, ateliers, magasins et silos à grains…








Pithoi, immense jarre de terre à plusieurs anses qui servait au stockage des denrées















Kernos ou table à libations ; les offrandes étaient déposées dans les petites cavités








Bonne navigation au bon plein (force 4) mais avec une houle résiduelle ; on a repéré la petite marina d’un hôtel, marina Gouves, mais on touche le fond en y rentrant !
On poursuit donc jusque Héraklion ; pas de place dans le port vénitien, on mouille juste derrière, dans le port commercial en prenant soin de bien s’écarter du quai (10 euros) ; le quai est tellement haut qu’il faut débarquer en annexe dans le port de plaisance !
Les ferries n’ont pas l’air de faire trop de remous ni de bruit, mais l’aéroport est proche.
Taverne Ligo Krasi, face à la forteresse vénitienne (bon, prix raisonnable).




Samedi 1° septembre : ELOUNDA – KHERSONISOS (32M)

Le vent souffle en rafales à partir de minuit et se calme au lever du jour.





Sur l’île, belle forteresse vénitienne (XVII° siècle), la dernière avoir résisté à l’assaut des Turcs.








Nous envisagions de la visiter, mais le vent de fin de matinée commence à se lever (20 nœuds, là où on en avait eu 44 hier) et nous craignons d’avoir des difficultés pour rentrer avec l’annexe…

Départ avec un vent très instable, puis une fois la pointe Ay Ioannis passée, le vent se stabilise à 6 avant de décroître ; louvoyage contre la houle, on a gardé notre trinquette et nos deux ris.
En Crète ce sont les pointes Est et Ouest qui canalisent le meltem de la mer Egée et qui sont les plus ventées.
Plus de vent mais mouillage houleux devant le petit port de Khersonisos ; avec une amarre arrière fixée à la chaîne on arrive à stabiliser le bateau face à la houle.
On commence à comprendre pourquoi il y a si peu de gens qui naviguent ici…
Le bord de mer est colonisé par les terrasses des restaurants, l’ensemble n’est pas très heureux…

Vendredi 31 août : AYIOS NIKOLAOS – ELOUNDA (12M)


Nous choisissons l’option courte vers la côte Nord, mais contre le vent.
Pour aujourd’hui, une courte étape vers le lagon de Spinalonga, entre l’île et la côte, avec la trinquette et deux ris dans la grand-voile ; route au près (vent 4 à 6) mais avec des périodes de dévente et des rafales à 7-8 et même à 9 à l’entrée du lagon ; l’affalage de la trinquette s’avère laborieux dans de telles conditions.






Mouillage devant Elounda, où se trouve la cité antique engloutie d’Olonte

jeudi 30 août 2012

Jeudi 30 août : REPOS


On hésite à contourner la Crète par le Sud en raison des distances (l’île est longue, 140M) et de la météo qui prévoit encore deux jours de vent fort et qui est incertaine pour remonter la pointe Ouest ; de plus, nous devons être le 7 septembre à La Canée pour accueillir Cécile et Gary.

On se prépare pour partir, on installe la trinquette mais le vent forcit ; finalement, on reste bien tranquille dans le port à faire la sieste et à bloguer !

Mercredi 29 août : EXCURSION DANS L’EST DE LA CRETE

Selon la légende, Zeus serait né en Crète ; pour échapper à son père Cronos, dieu du temps - qui mangeait sa progéniture, de peur d’être détrôné -  sa mère Rhéa est venue accoucher secrètement sur le plateau du Lassithi ; Zeus a ensuite été allaité par la chèvre Amalthée avant le devenir le premier des dieux de l’Olympe.





Nous longeons la belle baie de Mirabello par une route montagneuse ; beaux paysages sauvages et nombreuses oliveraies.








Sur notre route, plusieurs églises imprégnées de l’art byzantin :
L’église Panagia Kera, remarquablement décorée de fresques (XIV° siècle), évoquant la Vierge, Sainte Anne et Saint Antoine.





Le chérubin ouvre les portes du Paradis, tandis que les Patriarches tiennent les âmes sur leurs genoux









Le monastère de Moni Toplou (XIII° siècle) donne du travail à de nombreuses familles, grâce à son vignoble et à ses ateliers de tissage et de reproduction d’icônes.








Scènes miniaturisées, un résumé de la Bible en un seul tableau (Icône de  Kornaros, XVIII° siècle)













La Vierge, la rose qui ne fane pas (Icône de Stamatios qui s’est inspiré de Kornaros, XVIII° siècle)











Constantinople (gravure du XVIII° siècle)








Nous visitons aussi les ruines du palais minoen de Kato Zakros où a été découvert un magnifique rhyton en cristal de roche (on espère le voir au musée d’Héraklion).

UN PEU D’HISTOIRE : LES DATES QUI ONT FAIT LA CRETE


Civilisation minoenne (III° au II° millénaire av. J.-C.)
2000 à 1700 av. J.-C. : les anciens palais
Cités-palais prospères (Knossos, Festos, Malia, Kato Zakros) : art élaboré, écriture, monopole du commerce maritime
Minos : roi ou dynastie ?, ou encore fils de Zeus, selon la mythologie ?
Destruction des palais par un tremblement de terre ou un raz de marée?
1700 à 1450 av. J.-C. : les nouveaux palais
Knossos étend sa domination sur l’île
Rayonnement de la société minoenne par sa culture et son raffinement
Deuxième destruction des palais secondaire à une éruption de Santorin

Période mycénienne (1400 – 1100 av. J.-C.)
Occupation pacifique des mycéniens (achéens) venus du Péloponnèse

Période dorienne  (1100 – 70 av. J.-C.)
Les doriens imposent leur loi : lois écrites de Gortis
Résistance des Etéocrétois

Conquête romaine  (70 av. J.-C. – 395)
Province romaine de la Cyrénaïque : Gortis en est la capitale
Antoine offre à Cléopâtre une partie de l’île
Saint Paul et l’évêque Titus

Domination byzantine avec un intermède arabe (395 – 1204)
Empire romain d’Orient : Byzance
Les Arabes occupent Héraklion libérée par l’empereur Nikiforos Fokas

Occupation vénitienne (1204 – 1669)
IV° croisade et partition de l’Empire byzantin : la Crète est cédée aux Vénitiens qui construisent des forteresses mais imposent leur dictature
Révoltes des Crétois

Occupation turque (1669 – 1898)
Soulèvement des Crétois (Daskaloianis) violemment réprimé

Après une courte période d’autonomie, la Crète est rattachée à la Grèce en 1913

Mardi 28 août : REPOS


Nous prévoyons de passer trois jours à Ayios Nikolaos pendant que le meltem souffle ; la marina est proche de la ville et c’est un bon endroit pour découvrir la pointe Est de la Crète.
Quelques nuages aujourd’hui ; le vent commence à souffler, il y a quelques rafales dans le port.





Restaurant crétois à la taverne Avli : bon, prix raisonnable, cadre sympathique pas loin du petit lac relié au port d’Ayios Nikolaos.