A bord de THIRA: Du lundi 7 juin au mercredi 9 juin 2021 : VISITE DU CAP CORSE ET DU NEBBIO

Accueil pas très sympathique à la capitainerie de St Florent où on peine à obtenir notre attestation de contrôle sanitaire Covid-19 (nous sommes au mouillage gratuit, et a priori, le port est dragué et accueille maintenant les bateaux de 2,50m de TE)... Encore une qui jouait à la p,tite cheffe; par contre, les Corses rencontrés lors de notre périple, se sont montrés très gentils.

On a beaucoup déchargé, un seul panneau solaire fonctionne sur les trois ; les connexions sont oxydées et les nouvelles ne s’adaptent pas aux anciennes, à revoir... Un deuxième reconnecté le lendemain mais on met quand même en route le groupe électrogène. Le troisième, plus ancien, devra être remplacé.

Départ sous la pluie, bus jusque Bastia pour louer une voiture. Cette virée représente pour nous un retour aux sources après 43 ans, le temps passe...

CAP CORSE

Comme un doigt pointé vers le Nord, le Cap Corse est une chaîne de montagne, couverte de maquis et de vignobles ; la route qui en fait le tour est ponctuée de plages de galets et de petits ports, les marines ; la côte occidentale est plus abrupte, l’orientale plus douce.

Notre tour, au départ de Saint Florent, commence par une halte chez un viticulteur de Patrimonio, un Breton marié à une Corse ; Muscat du Cap Corse et liqueur de myrte.

Nonza

Jolie grimpette à la Tour Paoline, édifiée au XVIII° siècle sur l’ordre de Pascal Paoli, à la place d’un ancien fortin génois qui surveillait le Golfe de St Florent (d’où le nom de Nonza, « annonciateur » en corse).

Echauguette de la Tour Paoline

Eglise Ste Julie (XVI° siècle), patronne de la Corse, toits de lauzes en schistes verts

Taffoni, « gros trou », résultat de l’érosion

Plage de galets verts, déblais des carrières de serpentine et d’amiante de Canari, aujourd’hui fermées.

Identifié comme lentisque pistachier, même espèce que ceux de l’île de Chios en Grèce qui produisent le mastic.

Marine de Giottani

Longue plage de galets

Golfe d’Aliso

Des falaises abruptes, un à pic vertigineux en bord de route

Centuri

Ce petit port langoustier, un de nos préférés, a perdu une partie de son charme... Beaucoup de monde et une pléthore de restaurants à prix forts. Nous y avions mouillé il y a quelques années, à la recherche de langoustes, en vain, tout était fermé.

Centuri Port, bordé de maisons aux toits de lauzes,

n'abrite plus que quelques barques de pêche.

Extrémité Nord du Cap Corse

Le petit port de Barcaggio et au fond, l’île de la Giraglia

La végétation est plus dense, forêt de chênes verts, de chênes lièges et de châtaigniers.

Erbalunga

Erbalunga, sa tour génoise

et son petit port.

Figuier de Barbarie

Bastia

Même si on ne s’est pas attardés à Bastia, on n’a pas pu résister à revoir

le Vieux Port et l’église St Jean Baptiste (XVII° siècle).

NEBBIO

Le Nebbio, région de la brume ou « nebbia », est une terre de vignobles, parsemée de bergeries et quadrillée de murets de pierres sèches. Elle a été surnommée par Paoli, Conca d’Oru (Conque d’Or) en raison de son économie agricole et pastorale florissante.

Saint Florent

La vieille ville, juste au-dessus du port est agréable

Place Doria

Un décor original

Jolies maisons restaurées

Ces maisons au bord de l’eau ont valu à St Florent, le surnom de St Tropez corse

Cathédrale Santa Maria Assunta du Nebbio (XII° siècle) de style roman pisan

Décor de chapiteau, animal sculpté

On y passe un agréable moment lors d’un concert de chants et polyphonies corses par un groupe sympathique, « Spartera », le Partage.

Patrimonio

Eglise St Martin (XVI° siècle) dont les schistes se dorent au soleil couchant.

Serra di Pigno

Les jeunes veaux se prélassent au bord de la route en lacets,

genêts et cistes du maquis sont en fleurs.

Par beau temps – ce n’est pas le cas aujourd’hui – , le panorama englobe tout le Cap Corse entre Saint Florent et Bastia :

Bastia

Golfe de St Florent, vu de plus bas

Oletta

Oletta, village perché du Nebbio, aux maisons blanches, roses et ocre

Murato

Selon la légende l’église San Michele de Murato (XIII° siècle) de style roman pisan, aurait été édifiée en une nuit par des anges ; elle nous séduit par la pureté de ses lignes, sa polychromie (calcaire blanc de St Florent et chloritite ou serpentine verte du Bevinco) et ses sculptures un peu naïves :