Amarre
à moitié cisaillée par l’anneau de la bouée, heureusement qu’on l’avait
doublée...
Un
peu de voile jusqu’à la pointe de la Revellata (travers, force 2 à 3, mer peu
agitée).
Pointe de la Revellata
Le
vent tombe et tourne, moteur le long de la côte vers la réserve naturelle de la
Scandola, réserve terrestre et
marine, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
La
roche offre une grande diversité géologique, rhyolites rouges (ou porphyres, roches
volcaniques semblables à celles de l’Esterel ; la couleur vient du feldspath
qui contient du fer oxydé) et basalte noir avec des formations en prismes, en
filons et d’autres liées à l’érosion.
Beaucoup
d’oiseaux viennent s’y reproduire, en particulier le balbuzard pêcheur, un
aigle nichant sur les pitons ; pour la protection de cette espèce (huit
couples), le mouillage est interdit du coucher au lever du soleil.
Punta Nera
Marina d’Elbo
Punta Palazzo :
tuyaux d’orgue basaltiques couchés, formés lors du refroidissement d’une
coulée de lave, les prismes s’orientant perpendiculairement à la coulée ;
à fleur d’eau, la lithophyllum, une algue calcaire s’accroche aux rochers
jusqu’à former des « encorbellements » semblables à des trottoirs.
Dentelle de pierre
de l’îlot Palazzu.
Ile de Gargalu et sa tour génoise
Coulée rhyolitique rouge
Ilot Garganellu
On cherche en vain les balbuzards pêcheurs...
Un chaos rocheux
Cala di Ponte
Anse de Gattaghia, notre préférée,
l’endroit est magnifique
et les couleurs éclatantes.
La rhyolite, une roche dure et moins sensible à l’érosion,
forme ces curieuses indentations.
Punta Scandola
Je
suis réticente à mouiller à Gattaghia à la place d’un youyou dont l’ancre est
coincée par 10 mètres de fond, deuxième tentative de mouillage-baignade juste
avant la Girolata mais le guindeau ne fonctionne plus...
L’entrée de la Girolata
Prise
de bouée à la Girolata (36 euros, amarrage
sur deux bouées en préparant les amarres à tribord).
Jacques
change le relais du guindeau, sans succès, teste et remet l’ancien, puis
finalement trouve près du moteur un fil déconnecté.
Le village au petit matin, l’endroit est toujours aussi enchanteur.
Baignade
avant de repartir : eau à 26°C. dans cette anse quasi fermée à l’eau très
claire, peu de poissons, oblades et sarran écriture.
Petit
temps favorable au rase-cailloux vers le Golfe de Porto, dans les Calanques de Piana.
Punta a Scoppa
Porto, dans la brume
Cala Ficajola
Punta Ficajola
Orgues basaltiques
et dentelle rhyolitique.
A la pointe du cap Rossu, la chas de l’aiguille
où les petites embarcations peuvent se faufiler dans un décor
impressionnant.
Cala Genovese, très profonde
Le Rouge et le Noir
Mouillage dans la petite anse de Topidi,
seuls au monde avec quelques vaches !
4,5 mètres sous le bateau, on voit les ondulations du sable !
Baignade,
de belles posidonies, peu de poissons et quelques méduses.
Un
peu de houle pendant la nuit. Baignade à la recherche d’un pare-battage qui a
profité d’un coup de roulis pour s’échapper et dériver dans les rochers
couverts d’oursins...
Beau
temps sans vent, route au moteur vers Cargèse.
Tour génoise de Punta D’Ominia
Le
mouillage de Cargèse est rocheux et profond, on mouille plus à l’Est sur du
sable, dans la baie de Ménasina.
Cargèse
0,8M
en annexe et une bonne grimpette pour arriver au village.
Le village est perché sur un promontoire, deux églises se font face :
l’église latine
et l’église grecque St Spiridon, catholique de rite oriental au bel
iconostase doré.
Fleur de figuier de Barbarie
Exploration
du littoral en annexe à la recherche d’une grotte marine...
Traversée du golfe de Sagone à la voile puis au moteur (travers, force 4
devenant 2, mer belle), quelques nuages, temps légèrement orageux.
On
emprunte la passe des îles Sanguinaires
avant de mouiller sous la pointe de la Parata, à l’entrée du golfe d’Ajaccio.
Toujours rien au bout des traînes...
Iles Sanguinaires et Pointe de la Parata
Pas
de vent mais une petite houle, on danse toute la nuit !
Bon
vent aujourd’hui (grand-largue, force 4 à 5, mer belle), on traverse le golfe
d’Ajaccio avant de rentrer dans celui de Valincu.
Mouillage
à Porto Pollo, devant la plage du
Taravo.
Baignade dans les rochers, une belle girelle paon.
Intervention
sur le hale-bas dont l’axe menace de partir.
Dernier
trajet vers Propriano, notre port
d’attache ; manœuvre réussie pour faire le plein de fuel mais ratée pour
prendre notre place (Jacques occupé à me regarder m’amarrer, recule et écrase
l’hydrogénérateur sur le ponton ; les fixations sont arrachées mais
l’appareil n’a pas souffert)... Pendant l’opération, la pendille se prend dans
la quille.
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