A la sortie
du confinement le 11 mai, les déplacements en métropole sont limités à
100km ; cette restriction est levée le 2 juin. Cependant les frontières à
l’intérieur de l’Union Européenne restent fermées jusqu’au 15 juin et même
jusqu’au 1° juillet avec l’Espagne (finalement, ce sera le 22 juin).
Faire le
tour de la péninsule ibérique avec le minimum d’escales et sans visites à terre
manque d’intérêt, d’autant que Jacques est réticent à l’idée de faire escale à
Gibraltar et de prendre l’avion. Nous devons rentrer chez nous au plus tard le
26 juillet.
On décide
alors de rapatrier Thira en Méditerranée par la route, en convoi exceptionnel.
Mauvaise surprise au démâtage, deux barreaux et une barre de flèche fissurés,
la prudence nous oblige à les changer ; pas de pièces en stock, Sparcraft
à La Rochelle doit relancer leur fabrication, délai attendu trois à quatre
semaines...
Arrivée de Thira à Port Leucate
Le
départ de Hendaye a été houleux, Jacques ayant sous-estimé la hauteur de
l’ensemble ; le bateau arrive le lendemain en kit, roue, balcon avant et
chandeliers démontés.
Le pont
est sale – selon Joël, les avions relarguent leurs restes de kérosène avant
d’atterrir à Irun –, les drisses, les ris et le teck ont moisi comme à Trinidad
et en Ecosse.
Après
deux nuits sur la zone de carénage, on s’installe sur le chantier de la
voilerie et on passe une semaine à reconstruire Thira, briquer le pont et
dérouiller les inox.
Port
Leucate n’a aucun charme, la zone technique encore moins ; sanitaires
neufs, dont la moitié est hors d’usage ; pas grand chose au SPAR, mais le
Cutty Sark fait des bonnes pizzas ; vente de poissons au quai des
pêcheurs. Le port est tourné vers la terre et la lagune ; on a du mal à
situer la mer, seuls les goélands criards nous rappellent qu’on y est...
Retour
une dizaine de jours chez nous, bien contents de profiter de la piscine.
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