Mercredi, la
matinée est occupée par les formalités à Crews Inn Marina : à
l’immigration, la policière n’est heureusement pas trop tatillonne, car le
passeport de Jacques n’avait pas été tamponné à l’aéroport ; aux douanes,
le grincheux du mois d’avril a pris sa retraite, on paie 50 TT$ chacun.
On
quitte notre bouée en milieu d’après-midi, remontant à bord nos quatre amarres
pleines de vase...
Deux
heures de moteur pour quitter Trinidad, rafales près de la côte, on met les
voiles à la nuit tombante. Quelques grands dauphins noirs viennent saluer notre
départ.
La
consigne est de ne pas faire route directe sur Grenade, mais de passer 5M à
l’Est des plates-formes pétrolières vénézuéliennes, des actes de piraterie
ayant été rapportés dans la région ; on navigue au début feux éteints
avant que la lune ne se lève.
Bon
vent (bon plein puis petit largue, bon plein, un ris), on avance à 6-7 nœuds,
sans doute aidés par le courant équatorial ; on enroule le génois pour ne
pas arriver de nuit...
Jeudi, on arrive de bonne
heure à Grenade. L’hydrogénérateur a ramassé un flotteur de pêcheur, mais heureusement
rien dans notre hélice.
Ronds
dans l’eau pour étalonner la girouette, avant d’entrer dans le chenal qui mène
à la marina du Phare Bleu ; pas de réponse, il est peut-être encore trop
tôt, on repart dans la baie suivante Clark’s Court Bay et on s’amarre à une
bouée.
Retour
au Phare Bleu en annexe pour les formalités ; la cheftaine à double
casquette nous fait nous enregistrer par
le site internet Clearsail, mais néanmoins nous redemande, « name of the
boat, first name, last name... » ; on paie 92 EC$ ou plutôt 35 US$, on
en conclut qu’un euro vaut 3 EC$.
Le Phare Bleu, un ancien bateau reconverti en restaurant
L’endroit
est agréable, les paysages sont très verts.
Bonne
sieste l’après-midi.
Vendredi, grosse
pluie la nuit et en début de matinée.
Au programme
de ce matin, snorkeling dans la baie ; en fait de plongée, ce sera dans
les fonds – pas les fonds sous-marins, mais les fonds du bateau – à la
recherche d’une fuite d’eau salée. Les lecteurs assidus du blog en ont pris l’habitude,
il n ‘y a pas de croisière sur Thira sans une nouvelle entrée d’eau !
Mais, maintenant nous sommes rodés dans la détection de la source et une
demi-journée suffit : c’est le tuyau d’échappement du moteur qui fuit, il
est aussitôt raccourci et rebranché.
L’après-midi,
on longe la côte Sud-Ouest de Grenade formée d’une succession de petits fjords
auxquels on accède par des chenaux plus ou moins balisés ; on dépasse
Mount Hartman Bay et Prickley Bay (l’Anse aux Épines), pour prendre une bouée à
True Blue Bay. L’eau encore trouble n'incite pas à la baignade.
De belles maisons
et un restaurant Dodgy Dock, soirée mexicaine avec
fajitas et orchestre salsa (agréable mais cher).
Samedi, nous quittons le
mouillage le matin, pour contourner la pointe SW et remonter jusqu’à St George’s Town (moteur, un peu de génois).
Dans le chenal d’entrée à St George’s, les anciens entrepôts aux toits de
tuiles rouges
Amarrage
dans The Lagoon, au Yacht Club (20 euros par jour, accueil sympathique) ;
Mor Karen nous rejoindra le lendemain.
Décidément, les fuites d'eau sont le leitmotiv de nos copains !!!GG et Bernard, vous .....De jolis souvenirs nous reviennent suite à votre récit ,nous avions beaucoup aimé l'ile de Grenade ,un conseil ,essayez de visiter l'intérieur, très vert ,très champêtre...Affectueusement Monique et Patrick
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