Traversée de la Mer de Marmara dans la brume matinale et
voiture jusque Pergame ; on ne s’arrête pas à Troie dont il reste peu de
choses hormis la reconstitution du célèbre cheval de bois.
Pergame
Fondée par un fils de la troyenne Andromaque, selon la
légende, Pergame a été édifiée au III° siècle par Lysimaque, un des généraux
d’Alexandre.
Le royaume de Pergame d’Attale I°, prospéra sous Eumène II
après sa victoire sur les Séleucides.
Pergame, carrefour commercial de la Méditerranée Orientale,
devint un centre culturel important et sa bibliothèque renommée faisait
ombrage à celle d’Alexandrie ; l’Égypte déclara l’embargo sur le papyrus mais
Pergame inventa le parchemin (pergamen) à partir de peaux de moutons ou de
chèvres tannées ; ainsi apparaîtront les premiers livres ou codex.
Il reste quelques colonnes du temple de Trajan et
un mur de la bibliothèque
Décor du fronton
Le théâtre, très abrupt domine la plaine.
L’Asclépéion est dédié
à Asclépios, dieu de la médecine.
C’était un centre de soins renommé où officiait l’anatomiste
Galien ; les empereurs romains, tels Hadrien et Marc-Aurèle, venaient s’y
faire soigner.
Bains à l’eau de la fontaine sacrée, bains de boue,
massages, tisanes, interprétation des rêves, le malade - mais pas trop malade
car il était interdit d’y mourir - était pris en charge globalement, « mens
sana in corpore sano ».
Le Temple de Télesphore, arrondi, était réservé aux
soins.
De là, un couloir souterrain mène à l’esplanade
centrale où coule l’eau de la fontaine sacrée ; elle est bordée par la
stoa et par un théâtre
dont l’assise est supportée par des pattes de lion.
Sur la route de Didim, on s’arrête pour manger les
galettes traditionnelles.
Nous retrouvons notre bateau au sec et hissons nos 8O
kg de bagages ; un moteur de winch et un moteur de pilote, cela pèse
lourd!
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