L’EPOQUE OTTOMANE
Palais de Topkapi
(XV° siècle)
Le Palais de Topkapi servit de résidence aux sultans de la
fin du XV° siècle au XIX° siècle ; chacun d’eux l’embellit et l’agrandit
en ajoutant un kiosque, une bibliothèque, une mosquée…
On entre par la Porte impériale dans la cour des
Janissaires ; ces jeunes esclaves chrétiens convertis à l’Islam, étaient
destinés à servir le sultan comme soldat ou même parfois comme grand vizir du
sérail.
La Porte du Salut, que seul le sultan pouvait franchir à
cheval, mène à la Cour des cérémonies, centre de la vie politique du palais.
On accède ainsi au harem qui ne compte pas moins de
300 pièces, toutes très richement décorées de faïences bleues et vertes.
Plus de 500 femmes y vivaient : la sultane mère, 6 à 8
favorites qui avaient donné une descendance au sultan, et de nombreuses
domestiques.
Les esclaves chrétiennes dansaient devant le sultan qui
faisait tomber son mouchoir pour désigner l’élue…
A l’exception du sultan, des princes - qui, dans leur prison
dorée, n’avaient pas le droit de regarder les femmes – et des eunuques, aucun
homme ne pouvait pénétrer dans le
harem; les eunuques Blancs en surveillaient l’extérieur, tandis que les Noirs
totalement émasculés surveillaient l’intérieur.
Cour des eunuques noirs
Cour de la sultane mère, la valide
Salon à la cheminée
Faïence d’Iznik
Salle à la fontaine où le sultan accueillait ses
favorites ; le bruissement de l’eau servait à couvrir les conversations...
Entrée du kiosque de Murat III
Salon de Murat III : les divans sous un
baldaquin encadraient une cheminée de bronze ; en face, une fontaine à
trois étages
Volets incrustés de nacre
Bibliothèque d’Ahmet I°
Cour des favorites sur laquelle donnaient leurs
appartements
Après la visite du harem, on pénètre dans la troisième cour,
où se tenaient les audiences,
Bibliothèque
d’Ahmet III
puis enfin dans la quatrième cour, jardin planté de tulipes,
avec vue sur le Bosphore.
Kiosque de Bagdad qui commémore la prise de la
ville
Signature
Miniature sur faïence
Le Trésor des sultans, inestimable collection de bijoux et
de meubles en or, sertis de diamants, d’émeraudes, de rubis, de turquoises est
impressionnant.
Hançer, poignard dont le pommeau décoré d’émeraudes
contient une montre
Coran enluminé de Mahmut I°
Mosquée Bleue (XVII°
siècle)
ou mosquée Sultanahmet, aux proportions magnifiques fut achevée en 6 ans.
ou mosquée Sultanahmet, aux proportions magnifiques fut achevée en 6 ans.
Avec ses six minarets, la mosquée Bleue égalisait celle de La Mecque ; le sultan Ahmet II dut lui offrir un septième minaret, afin de respecter la hiérarchie !
La salle de prière est très lumineuse; le mihrab
qui donne la direction de La Mecque et le minbar sont en marbre blanc.
Le dôme central est entouré de 4 demi-coupoles
Elle est tapissée de mosaïques bleues d’Iznik à
décor fleuri d’œillets, tulipes, roses et cyprès.
Vitrail
De nuit, vue de la terrasse du restaurant Doy Doy
Mosquée Sokollu
Mehmet Pasa (XVI° siècle)
construite à la demande de la fille du sultan qui avait
épousé le Grand vizir Mehmet Pasa.
A l’heure de la prière
Fontaine aux ablutions
Mosquée Neuve (XVII°
siècle)
située près du pont de Galata qui relie l’Europe à l’Asie.
Cour intérieure avec la fontaine aux ablutions ;
on voit l’un des deux minarets à triple balcon.
L’intérieur est décoré de faïences émaillées,
les coupoles sont peintes de motifs géométriques et
floraux.
LA VIE DANS LE VIEIL
ISTANBUL
Grand Bazar
Le grand bazar est un immense marché couvert où l’on trouve
de tout ; malheureusement, peu à peu les artisans ont cédé la place aux
boutiques à touristes… On y marchande des poufs en cuir et de douces écharpes
en pashmina, mélange de laine et de soie.
Les bâtiments que l’on voit aujourd’hui, ont été
reconstruits au XIX° siècle.
Marchand de tapis, noués ou tissés (kilim)
Il y règne une agitation incessante ; livreurs
en tous genres et vendeurs de thé insaisissables…
Marchand de tissus aux couleurs chatoyantes
Les han, caravansérails sur la route de la soie,
représentent un havre de paix.
Bazar égyptien ou
marché aux épices
Il a été reconstruit au siècle dernier mais Génois et
Vénitiens y vendaient déjà des épices et des parfums ; on n’y résiste
pas !
Marchand d’épices et de fruits secs
Au fil des rues
Maisons ottomanes aux balcons de bois
Vendeur de bric à brac,
de fruits et légumes, bien alignés,
de maïs grillé.
La nouvelle ville est trépidante avec de nombreux
embouteillages; lors de notre séjour, des manifestations contre la vie chère
(le litre d’essence est à 2 euros 10).
Malgré tout, nous avons été agréablement surpris : plus
de vendeurs de chaussettes « Lacoste » collants, plus de marchands du temple à la
sortie des sites, sauf quelques-uns prêts à déguerpir car la police veille…
Nous avons eu plaisir à revoir Istanbul et avons
particulièrement apprécié les mosaïques de l’église Saint Sauveur que nous ne
connaissions pas et naturellement le Palais de Topkapi.
Il est exceptionnel
qu’une seule ville réunisse tant de merveilles, témoins de son passé glorieux à
la croisée de l’Occident et de l’Orient.
si vous avez des voisins de palier, ils pourraient prendre une photo du bateau en pleine navigation
RépondreSupprimerBises et bon vent
C'est pas la peine de repondre tout de suite et d'interrompre une belle navigation de nuit. A demain
RépondreSupprimer