Bonne navigation au près (force 4) et amarrage au quai du
vieux port de Tinos (19 euros car pour une nuit, on paie deux jours ;
électricité - on n’en avait pas eu depuis Léros -, eau possible).
Bon supermarché Carrefour, boucherie qui vend du jambon cru
de Tinos.
Le lendemain, on contourne Tinos par l’Ouest (vent portant
force 4, faiblissant) pour venir mouiller à Panormos ; pas de vent, le
calme avant la tempête ?
Nous sommes relativement protégés du vent de Sud, mais pas
de la houle : nuit blanche, enfin, pas pour tout le monde !
Tinos, longtemps occupée par les Vénitiens, abrite une
importante communauté catholique ; depuis que Sainte Pélagie a découvert
l’icône miraculeuse de la Vierge, l’île vit désormais au rythme des pèlerinages
orthodoxes.
Tinos
Les pénitentes montent à genoux le grand escalier
qui mène à l’église de la Panagia Evanghelistria ; nombreux ex voto de remerciements à la Vierge
pour avoir évité un naufrage ou pour une guérison.
Le monastère de Kechrovounio : autour de
l’église les cellules des religieuses forment un coquet petit village.
Jacques se fait expulser par une nonne qui fantasme sur ses
genoux ; ailleurs les popes sont moins regardants !
Vallée de Trabados
Dans la vallée de Tarabados, de nombreux
pigeonniers, héritage des seigneurs vénitiens.
Les pigeons servaient à se nourrir et on récoltait
leur fiente - comme en Cappadoce - qui servait d’engrais naturel.
Pyrgos est
réputée pour son marbre et ses sculpteurs.
Dans les maisons tiniotes, les portes et les fenêtres sont
chapeautées d’un hyperthiras de marbre sculpté, aux motifs tous
différents :
pigeons,
fleur et ifs,
bateau…
A Pyrgos, tout est en marbre : les monuments, le
clocher, les tombes, les encadrements de portes ou fenêtres, les escaliers,
le dallage…
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