Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 5 juillet 2025

Du vendredi 23 mai au vendredi 30 mai 2025 : EXCURSION dans les POUILLES

TARENTE

La ville de Taras a été fondée par Sparte au 8e s. av. J.-C..

Museo Archeologico Nazionale di Taranto

La cité grecque




Orphée et les sirènes : les Argonautes sont aidés par Orphée, qui en chantant, emplit les oreilles des marins et les sauvent ainsi de la voix des sirènes.









Zeus d’Ugento, brandissant un éclair (bronze, 530 av. J.-C.)







Homme couché sur un triton ; il porte un casque et un manteau décoré de points (4e s. av. J.-C.).






Tête de Méduse, chargée de conjurer le mauvais sort ; cette antefixe en terre cuite décorait un toit.







Déesse sur un trône décoré de deux sphynx ; elle tient un plat dans la main droite, un petit coffre dans l’autre.









Autel en terre cuite, cérémonie nuptiale, un hydria contient l’eau pour le bain rituel.








Artemis coiffée d’une peau de lion






 


Flacon à parfum en forme de sirène, utilisé dans les rites funéraires








Pièce en argent, représentant Taras, le fils de Poséidon, sauvé par un dauphin







Collier en or



















La tombe des athlètes comportait sept sarcophages ; celui-ci était accompagné d’amphores ; c’était la tombe d’un athlète de Tarente vainqueur des Jeux panathénaïques qui se déroulaient tous les quatre ans à Athènes en l’honneur d’Athéna, et s’inspiraient des Jeux olympiques ;






le vainqueur recevait une amphore panathénaïque contenant de l’huile des oliviers sacrés d’Attique.








Haltères en plomb et disque








Vase nuptial, Aphrodite punissant Eros avec une sandale !








Miroir et colliers en terre cuite






Tarente et le monde apulien, de la région des Pouilles




Cratère apulien (330 av. J.-C.) : sur le col, Dionysos est assis entre un satyre et une Ménade ; en dessous, un jeune homme en armes, entouré de personnages portant des objets en rapport avec les libations et les offrandes funéraires.









Quatre caryatides supportaient le fronton d’un vaste hypogée.









Buste de femme avec une couronne de feuilles, terre cuite polychrome









Vase polychrome représentant une tête de femme









A cette époque, Tarente était réputée pour ses orfèvres. La tombe des objets en or de Canosa contenait de nombreux objets en or et en argent de très belle facture ; ils appartenaient à une femme de l’aristocratie locale, Opaka Sabaleida.






Boucle d’oreille en or









Collier et bracelet en or







Couronne de feuilles de chêne en feuilles d’or, au milieu une petite rosette (4e-3e s. av. J.-C.)






Couronne de feuilles de chêne en feuilles d’or (2e s. av. J.-C.)







Boucle d’oreille à nacelle, surmontée d’éléments végétaux et décorée latéralement de Niké et d’une petite colombe (4e s. av. J.-C.)








Boîte en argent et dorée, en forme de coquille St Jacques : Néréide sur un monstre marin.







La cité romaine





Cygne









Femme tenant un enfant par la main







Pavements de mosaïques, scènes de chasse






et course de chars







Couronne funéraire en or






Boucles d’oreille en or








Aphrodite, déesse de la beauté









Danseuses

















Borgo Antico, la vieille ville s’est installée à l’emplacement de l’acropole de la cité spartiate de Taras.


Elle se situe sur une île, reliée aux deux extrémités au continent par des ponts, délimitant ainsi une mer intérieure, Mare Piccolo, où sont installés parcs à moules et à huîtres.








Colonnes de tuf, restes du temple dorique de Poséidon (6e s. av.J.-C.)







Castello Aragonese, érigé sur les vestiges d’une forteresse souabe-angevine,






à la pointe orientale de l’île.








Palazzo Calo, orné de deux lions (18e s.)









Fenêtre de l’ancien Convento di San Francesco








CÔTES IONIENNE ET ADRIATIQUE DU SALENTO

Cette région correspond au talon de la botte.

Riserva Naturale Palude del Conte e Duna Costiera

Le littoral karstique et agressif est entrecoupé de plages.

La dune qui a été longtemps victime du tourisme de masse, est désormais protégée.




Punta Prosciutto, pas vraiment une pointe, belles eaux turquoise







Plage de Porto Cesareo de sable blanc très fin, premier pique-nique sur une plage agréable et propre






Porto Cesareo, un joli petit port de pêche,







hommage aux marins qui ne sont pas revenus...







Gallipoli

La vieille ville de Gallipoli est construite sur une île reliée à la ville nouvelle par un pont. Du 17e au 19e siècle, elle s’est enrichie grâce à la fabrication et au commerce avec toute l’Europe de l’huile d’olive d’éclairage et de cardage de la laine ; elle s’est alors couverte d’églises et de palais, résidences des vice-consuls des pays étrangers dont beaucoup sont aujourd’hui rénovés et mis en valeur.

Les trente-cinq caves de production excavées dans le calcaire, sont souterraines, l’humidité permettant d’obtenir une huile plus acide, meilleure pour l’éclairage.



Frantoio Oleario Ipogeo du Palazzo Granafei : un premier moulin à huile actionné par des ânes ou des chevaux, permettait d’obtenir une pâte d’olives ;








dans un deuxième temps, cette pâte posée sur des filtres était pressée à l’aide de deux autres moulins à vis, l’huile s’écoulait dans une citerne ;







les résidus servaient à fabriquer les savons du Salento.





Quinze bateaux partaient chaque jour, chargés d’amphores d’huile d’olive pour l’éclairage public et privé des grandes villes européennes ; ce monopole a pris fin avec l’arrivée du pétrole.


 


A la pointe Ouest de l’île, les « Riviere », une promenade sous les remparts suit le bord de mer ; trop de vent froid aujourd’hui...






Tourné vers le continent, le château angevin (14e s.) auquel les Aragonais ont rajouté la tour ronde du Rivellino.







La cathédrale Sant’Agata, à la façade baroque en calcaire doré, semble étouffée par la ville.








Palazzo Briganti, un autre producteur d’huile d’olive









Fenêtre décorée








Palazzo Galateo, lion soutenant un balcon de pierre








Une placette immaculée !








Jolie boutique de céramiques








Sur le continent




Cette fontaine raconte la légende d’Idoménée, ce héros grec chassé de Crète qui aurait fondé Gallipoli.







Santuario di Santa Maria del Canneto








On teste les pasticciotti, petites pâtisseries de la région, fourrées de crème aux parfums divers.

« La belle ville » est très agréable et propre, on aurait aimé la découvrir davantage...

Punta della Suine





Pour fixer la dune, une pinède,









puis quelques rochers et du maquis.







Punta della Suine, un site magnifique gâché par les parasols...







Vue sur la côte







Extrême-Sud de la côte ionienne




Marina di Pescoluse, agréable plage de sable blanc où les tortues Caretta Caretta viennent pondre.






Caletta Ciardo, araucaria







Cette côte karstique est jalonnée de nombreuses grottes, à visiter par la mer.






Santa Maria di Leuca



Sanctuaire Santa Maria de Finibus Terrae, Sainte Marie du bout du monde, érigé au 18e siècle, à la place d’un temple de Minerve.







Vue sur le port, nous y avions fait escale avec Thira en revenant de Grèce.







A l’extrémité de la péninsule italienne, « Le bout du monde », passage de la mer Ionienne à l’Adriatique.





Côte Adriatique




La côte rocheuse découpée, est battue par la mer qui moutonne.














Au creux d’un vallon et à l’abri du vent, la magnifique petite Cala di Acquaviva.







Le Castello aragonese de Castro






VILLES DE L’INTERIEUR DU SALENTO

Galatina : Basilica Santa Caterina d’Alessandria (14e s.)




Le prince de Tarente Raymond des Baux, fit construire cette cathédrale,








détail de la façade.







La nef est couverte de fresques magnifiques qui rappellent celles de Giotto à Assise ; elles se déroulent sur trois registres :







l’Apocalypse,







Importants les couvre-chefs ! ;









la Génèse,







Après avoir mangé le fruit défendu, Adam et Eve sont chassés du Paradis ;







le Nouveau Testament,







Nativité,







Résurrection.







Malheureusement, les panneaux de gauche sont à contre-jour et peu visibles...

Sur la voûte,




Allégorie de l’Eglise,








Anges.






Les bas-côtés sont consacrés à la Vierge :




Vie de la Vierge,






Dormition de la Vierge,






Annonciation








Vierge à l’Enfant.







Lecce

Ancienne colonie grecque, la Lupiae des Romains est devenue la capitale des Normands dans les Pouilles.

Charles Quint a construit le château, les remparts et un arc de triomphe, la Porta de Napoli.

C’est sous la domination espagnole que Lecce devient la capitale baroque de l’Italie du Sud ; partout des portails et des balcons agrémentés d’angelots ou de créatures fantastiques, des églises surchargées de sculptures et de décorations. Zimbalo et Cino sont les deux architectes qui ont contribué à faire de Lecce, la « Florence baroque ».

Elle a été pendant des siècles, un centre culturel, religieux et commercial prospère, l’une des villes les plus peuplées du Royaume de Naples.










Au coeur de la vieille ville, la très belle Piazza del Duomo ; la cathédrale est flanquée du Palazzo Vescovile et du Palazzo Seminario.





Le Duomo (17e s.) et son campanile sont des oeuvres de Zimbalo :









la coupole du campanile est décorée de majoliques colorées,








le portail de la cathédrale est surmonté d’une statue de St Oronce, patron de la ville.







L’intérieur est grandiose, dorures et décors exubérants du pur style Barocco leccese,








à côté des autres, la chapelle du transept gauche paraît sobre.








La crypte, dépouillée, a été reconstruite sur une base médiévale ; les voûtes sont supportées par 94 colonnes aux chapiteaux zoomorphes.






Dans le cloître du Palazzo Seminario, un beau puits signé Cino.







La Piazza del Duomo s’ouvre par un propylée couronné de statues,








sur la Via Palmeri, bordée de palais :

















Palazzo Marrese et Palazzo Guarini,







le balcon est soutenu par quatre jeunes filles.







Via Principi di Savoia, balcons de fer forgé ventrus







Façade de la Chiesa Sant’Angelo, guirlandes, angelots et chérubins typiques de Zimbalo







Via Umberto I, façades sobres,








et entourages de fenêtres ouvragés.









Palazzo Adorno (16e s.), une famille noble de marchands génois ; son portail sévère cache l’un des plus beaux palais de l’ancien quartier juif de Lecce ;





 



l’entrée était embellie de statues et de fresques ; deux escaliers en vis à vis, richement décorés, mènent aux étages.







Le Palazzo del Governo est en cours de restauration.




Basilica di Santa Croce (16-17e s.), construite pour abriter la relique de la Sainte Croix, elle est l’oeuvre de Zimbalo et de son petit-fils ; une façade grandiose








dont la partie supérieure est richement ornée d’une dentelle de pierre ;





 


le balcon est supporté par des atlantes et des cariatides zoomorphes, la balustrade est ornée de putti qui portent des mitres.





L’intérieur en pierre de Lecce est lumineux, les chapiteaux sont ornés du visage des douze apôtres et les chapelles latérales sont d’ornementation baroque.





Piazza Sant’Oronzo





Du haut de sa colonne, St Oroncle domine la place qui porte son nom,






 


où ont été retrouvés les restes de l’amphithéâtre romain.







Chiesa di Santa Chiara, Ste Claire, l’autel est surmonté des angelots joufflus de Cino ;








dans une niche latérale, St François d’Assise.










Chiesa San Matteo, la façade est convexe en bas et concave en haut ;








parmi l’exubérance des autels latéraux, un angelot et deux pigeons qui se bécotent !








Fenêtre du Palazzo Vernazza








Palazzo dei Perroni







Palazzo Grassi








Bel accès aux appartements de l’étage








Une ville magnifique qu’on a eu plaisir à revoir, même si j’ai du mal à apprécier l’exubérance des églises baroques...

LA VALLEE D’ITRIA ET ALBEROBELLO  

En remontant vers le Nord, la vallée d’Itria offre des paysages campagnards plantés d’oliviers et de vignes, où apparaissent des jolies maisons à trulli.

Brindisi : Chiesa Santa Maria del Casale (14e s.)

Au bout des pistes de l’aéroport, cette petite église romano-gothique construite par Philippe 1er d’Anjou et sa femme Catherine de Valois, a joué un rôle dans le procès des Templiers. Elle était une étape pour les chevaliers et les pélerins qui embarquaient pour la Terre sainte.




La façade rouge et blanche est agrémentée d’un auvent de pierre.







L’intérieur était couvert de fresques d’inspiration byzantine :







Le jugement dernier en quatre registres,






Isaac et Abraham,







Les trompettes du Jugement dernier.







L’Arbre de croix








Vierge à l’Enfant, représentation d’icone.








Ostuni


 



La colonne de Sant’Oronzo domine la Piazza della Liberta.








Palazzo Municipio et Chiesa San Francisco d’Assisi







Fronton de la Chiesa dello Spirito Santo, Dormition de la Vierge








La Terra, la vieille ville chaulée de blanc, un dédale de ruelles en escaliers, de passages et de voûtes...



























La Cathédrale Santa Maria Assunta, gothique (15e s.) possède une facade sobre,







ornée d’une belle rosace ; au centre, le Christ entouré des douze apôtres ; 






le plafond peint raconte la vie du Christ.







Arcid Trinchera







Martina Franca




Sur la route, un mignon petit trulli !







L’ancien Palazzo Ducale, abrite désormaie la mairie.









Le vol de la Connaissance, bronze d’Andrea Roggi (2014)








La porte d’accès à la cité angevine a été remplacée par un arc baroque, la Porta Santo Stefano.







Duomo San Martino,






 



Saint Martin, soldat romain, partage son manteau avec un pauvre ;








l’intérieur est relativement sobre,








deux statues de femme en marbre personnifient l’Espérance






 



et la Charité.








Piazza Maria Immacolata, belle place à arcades








Via Cavour, la rue des palais baroques


















Une ruelle joliement décorée









Les ballons en céramique des Pouilles s’offrent pour formuler un voeu, chacun a une signification particulière.







Alberobello

Les trulli, ces cabanes à voûte de pierres sèches des Pouilles, existent depuis l’Antiquité. En épierrant la terre pour labourer leur champ, les paysans recueillaient ces pierres pour construire leur maison.

Circulaires ou carrés, ils sont construits par groupes, chacun correspondant à une pièce de la maison. Ils sont surmontés d’une voûte en encorbellement conique recouverte de lauzes en calcaire gris. Au sommet, un pinacle aux formes variées.

Alberobello, le village des trulli forme un ensemble pittoresque ; du centre, en contrebas, grimpent des ruelles vers les collines avoisinantes.

Le Rione Monti est le quartier le plus touristique :




La signification des symboles peints à la chaux n’est pas connue...







Chiesa Sant’Antonio di Padova, une petite église à trulli








Trullo siamese, à deux cônes













Vue du jardin d’un trullo







Le Rione Aia Piccola, quartier préservé, a davantage de charme :




La via Brigata Regina permet d’y accéder.











         Vue panoramique sur le Rione Monti



























Trullo votif, une statuette ornait la niche.








Impasse à trulli
























La visite d’un trullo avec son mobilier d’époque permet d’entrevoir cette vie rurale toute simple :




dans la pièce principale, le foyer,







le lit sous l’alcôve







et l’échelle qui permettait d’accéder au grenier.







Champ de coquelicots







Même si le quartier du Rione Monti est devenu très touristique, nous avons eu beaucoup de plaisr à revoir Alberobello.

BARI ET SA REGION, LE CIRCUIT ROMAN

Castellana Grotte

Depuis 90 millions d’années, une ancienne rivière souterraine a creusé le plateau karstique de Murgia ; la Grotte Castellana suit son parcours pendant un kilomètre et demi, offrant un spectacle de stalactites, stalagmites et draperies. 




Les Cyclopes, groupe de stalagmites à l’entrée de la grotte






















Au plafond, une formation semi-circulaire formant un dôme























A 120 mètres sous terre, la Grotta Bianca, magnifique avec ses cristaux de calcite étincelants







Dentelle de pierre colorée









Un parcours impressionant par sa longueur et par le nombre de concrétions mais seule la Grotta Bianca est bien mise en valeur.

Un ascenseur pour remonter mais pas pour descendre, Jacques déclare forfait pour le circuit long...

Les joyaux de l’art roman 

Au Moyen-Âge, les villes du bord de mer se sont fortifiées pour repousser les Sarrazins et les Turcs, et ont construit des cathédrales de calcaire blanc.

Bari

Basilica di San Nicola (11e s.)

Elle a été construite pour abriter les reliques de St Nicolas de Myre, subtilisées en Orient ; ce saint, vénéré par les Russes orthodoxes, aurait ressuscité trois enfants découpés en morceaux par un boucher. Les chevaliers y étaient bénis avant de s’embarquer pour la Terre sainte.



Une façade sobre avec des arcs aveugles et des ouvertures géminées ; le portail central est porté par des taureaux.







Détail de la porte des Lions, sur le flanc gauche








L’intérieur est barré par des arches, rajoutées après un tremblement de terre qui a ébranlé l’édifice :









l’autel, surmonté d’un ciborium,









trône épiscopal en marbre blanc de l’évêque de Bari,








fresques.







Dans la crypte, sont conservées les reliques de Saint Nicolas ;






chapiteau de la crypte.









Sur la place, statue de Saint Nicolas







Cattedrale di San Sabino (12e s.)

Cette cathédrale imposante a été remaniée au 18e siècle où elle a reçu des ajouts baroques ; depuis, elle a retrouvé la pureté de ses lignes romanes.




Au-dessus du portail, une rosace et une belle fenêtre géminée







Hormis le ciborium, l’intérieur est dépouillé ;







les colonnes proviennent de l’ancienne église byzantine.







Dans la crypte,








l’icône de Vergine Maria Odegitria, celle qui montre la voie.







En dessous de la crypte, les fouilles ont découvert les restes d’églises paléochrétienne et du Haut Moyen-Âge (10e s.),







la mosaïque de Timoteo (6e s.) chargée d’accomplir un voeu,




ainsi que des vestiges romains.

Trani : Cattedrale di San Nicola Pellegrino (11e à 13e s.)





Au bord de la mer, se dresse la cathédrale St Nicolas le Pèlerin, berger et ermite grec, avec son élégant campanile :








Le portail principal










est encadré par deux lions ;







détail de la frise.







Il est entouré d’arcatures aveugles.







Délicate fenêtre trigéminée








Portes de bronze, oeuvre de Barisani qui a aussi sculpté celles de Monreale en Sicile et de Ravello,









détail.









L’intérieur est lumineux et sobre,







de fines colonnes géminées soutiennent les arcades et la galerie à triplets.








Fresque de la crypte (15e s.)









Baptistère








Castello Svevo







Après l’exubérance des églises baroques, la pureté des lignes de ces églises romanes apporte une certaine fraîcheur ! Celle de Trani est particulièrement bien proportionnée et bien mise en valeur, le vieux quartier qui l’entourait ayant été détruit.

Castel del Monte (13e s.)

Au sommet de la chaîne des Murges, Castel del Monte est le dernier des deux-cents châteaux construits par Frédéric II de Hohenstaufen, empereur du Saint Empire romain germanique. Ce château résidentiel est bâti sur un plan octogonal, l’octogone étant un compromis entre le carré et le cercle, entre l’homme et Dieu. Il possède huit tours, elles-mêmes octogonales, et huit pièces à chaque étage. 




Imposant, le Castel del Monte en calcaire blond des Murges, est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.








Portail en arc de triomphe,








encadré de deux lions.






Il donne accès à la cour intérieure octogonale qui possède en son centre, une citerne pour recueillir l’eau de pluie.




Les fenêtres françaises de l’étage, sont encadrées de deux fines colonnes à chapiteau corinthien et décorées d’un feston végétal ; à l’origine, elles étaient reliées par un pont suspendu au-dessus de la cour.








Un joli portail nous invite à faire le tour des huit pièces du rez-de-chaussée :







les encadrements de portes, de fenêtres,








et les chapiteaux sont en corail de Breccia.








Clé de voûte à motif végétal ; au milieu était accrochée une lampe.







Un escalier en colimaçon conduit à l’étage :








Cheminée monumentale









L’étage offre de belles vues sur la cour intérieure







ainsi que sur la campagne environnante et la mer.






Le château possédait un certain confort : le chauffage, l’eau distribuée aux chambres et même des toilettes ! Les chambres étaient décorées de statues et les murs couverts de marbre.

Ce château au premier abord austère, se révèle raffiné !

On aurait aimé poursuivre vers le Promontorio del Gargano plus au Nord, mais la route est longue...

Nous sommes très contents de cette redécouverte des Pouilles, en particulier de Lecce, d’Alberobello et de l’église romane de Trani. La région bénéficie de la manne touristique et est beaucoup mieux entretenue que la Calabre.

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