Mardi : Préparatifs
Il
fait très chaud depuis deux jours.
Jacques
retourne la voiture de location à l’aéroport, pendant que je récupère le moteur
d’annexe ; pas de problème, apparemment l’essence serait trop vieille...
J’essaie
de faire sécher mes lessives et cuisine les oignons de Tropea, cuisson à feu
doux avec de l’huile d’olive, du vinaigre de mangue et des herbes de Provence.
Depuis
deux jours, l’Etna a intensifié son éruption ; ce soir, de la marina à 100
km, on voit son panache de fumée.
Mercredi
Plein
de fuel en quittant Vibo Valentia.
Grand
soleil, pas de vent prévu cette semaine ; route au moteur vers le Stromboli,
essai de voile infructueux...
Le
mouillage n’y est pas aisé, ni le débarquement ; on accepte une bouée à Isola Stromboli devant San Vincenzo (50
euros, 70 avec services).
Stromboli au coucher du soleil
Jeudi
Au lever du soleil, de belles couleurs sur le sommet
et sur San Vincenzo.
Le
bateau est couvert d’une fine pellicule de poussière noire.
On
fait appel aux services de l’homme aux bouées pour débarquer.
Plage de sable noir
Le village de San Vincenzo est joli, avec ses maisons blanches aux volets bleus, comme celles des Cyclades.
Le
Stromboli surnommé depuis l’Antiquité « le phare de la Méditerranée »,
est un volan actif qui crache lave et pierres ponces tous les quarts d’heure. Il
forme un cône de 2 900 mètres de haut, dont seuls 924 mètres sont émergés.
Il
fait partie des Îles Eoliennes, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Des
guides organisent des randonnées de nuit jusqu’à une altitude de 400 mètres. Je
me contente de grimper de jour au point panoramique à 290 mètres ; le chemin en lacets n’est
pas très difficile mais long, le soleil tape et il fait chaud ;
il part de l’église
et traverse le village San Bartolo, bougainvillier.
Jolie vue sur la mer et le Strombolicchio
Vers le cratère, les premières fumées apparaissent,
le chemin de cendre noire est parsemé de blocs rocheux et de pierres ponces.
Enfin, la Sciara del Fuoco, aucune végétation là où dévale les pierres incandescentes
qui se jettent dans la mer.
Un paysage cahotique d’où s’échappent en permanence des fumerolles.
Sur le chemin du retour, lézard
Plage de lave de San Bartolo
Thira au mouillage
Les barques des pêcheurs sont remontées sur la plage.
Retour
au bateau, je suis vannée et couverte de poussière, mes chaussures de marche
ont rendu l’âme !
Tour
de l’île en bateau l’après-midi :
Belle plage de sable noir de San Vincenzo
Paysage tourmenté
Village de Ginostra
Sciara del Fuoco, on observe des coulées de pierres qui descendent jusque la mer.
Le Strombolicchio aux formes étranges
Pêcheurs au soleil couchant
De
nuit, on se poste à deux miles pour admirer les explosions et coulées de lave
de la Sciara del Fuoco. Un spectacle dont on ne se lasse pas, mais dans le noir
et sur un bateau bercé par la houle, difficile de prendre des photos...
Eruption
du Stromboli
Vendredi
A
une heure et demi du matin, on prend la route au moteur vers le Nord ;
beaucoup de monde sur l’eau, pêcheurs, cargos et bateaux de passagers, il faut
veiller.
A
20 miles, on voit encore nettement le Stromboli cracher, quelques belles
éruptions.
Arrivée
à l’heure du déjeuner dans le Golfe de Policastro montagneux mais brumeux
aujourd’hui, la côte est très belle.
Visite de la Cala degli Infresci, magnifique mais pas de bouée pour nous, celles du mileu sont immergées...
Cala Monte di Luna
Mouillage au Sud du Capo Palinuro, devant la Spiaggia del Buon Dormire !
Samedi
On
a effectivement bien dormi !
L’endroit est très beau ; après un déménagement pour s’éloigner de la côte aux 200 mètres réglementaires, on s’octroie une journée de vacances, premières baignades et blog.
Dimanche
Toujours
pas de vent, route au moteur vers le Nord.
Capo Palinuro, un à-pic impressionnant
Mouillage
devant les parasols de la plage de Castellabate, aucune protection de la
houle du large, on est ballotés mais on arrive quand même à dormir.
Lundi
On
poursuit notre route vers Salerne, le vent ne se lève qu’au moment du déjeuner,
juste avant l’entrée au port...
Amarrage
à l’Ormeggio Autuori de Salerne (bon accueil, amarrage fait
par les pontonniers mais pendilles trop courtes, pas de sanitaires, encore
moins de laverie ; le moins cher de la région mais quand même 74 euros par
jour...).
La
lessive et l’approvisionnement ne sont pas simples à Salerne, nous n’avons
rencontré aucun grand supermarché lors de nos circuits en voiture ; bonne
lavanderia, panificio, petits supermarchés et beau Mercato Rione Salerno
Carmine, tout est à plus de 2km à pied ; près de la marina, deux bonnes
pescheria où l’on s’approvisionne plusieurs fois, vongole, gamberetti,
calamares et spada.
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