Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

lundi 7 juillet 2025

Du mardi 3 juin au lundi 9 juin 2025 : VIBO VALENTIA MARINA – ISOLA STROMBOLI – CAPO PALINURO – CASTELLABATE – SALERNE (43M, 93M, 26M et 26M)

Mardi : Préparatifs

Il fait très chaud depuis deux jours.

Jacques retourne la voiture de location à l’aéroport, pendant que je récupère le moteur d’annexe ; pas de problème, apparemment l’essence serait trop vieille...

J’essaie de faire sécher mes lessives et cuisine les oignons de Tropea, cuisson à feu doux avec de l’huile d’olive, du vinaigre de mangue et des herbes de Provence.

Depuis deux jours, l’Etna a intensifié son éruption ; ce soir, de la marina à 100 km, on voit son panache de fumée.

Mercredi

Plein de fuel en quittant Vibo Valentia.

Grand soleil, pas de vent prévu cette semaine ; route au moteur vers le Stromboli, essai de voile infructueux...

Le mouillage n’y est pas aisé, ni le débarquement ; on accepte une bouée à Isola Stromboli devant San Vincenzo (50 euros, 70 avec services).




Stromboli au coucher du soleil






Jeudi





Au lever du soleil, de belles couleurs sur le sommet







et sur San Vincenzo.






Le bateau est couvert d’une fine pellicule de poussière noire.

On fait appel aux services de l’homme aux bouées pour débarquer.





Plage de sable noir








Le village de San Vincenzo est joli, avec ses maisons blanches aux volets bleus, comme celles des Cyclades.







Le Stromboli surnommé depuis l’Antiquité « le phare de la Méditerranée », est un volan actif qui crache lave et pierres ponces tous les quarts d’heure. Il forme un cône de 2 900 mètres de haut, dont seuls 924 mètres sont émergés.

Il fait partie des Îles Eoliennes, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Des guides organisent des randonnées de nuit jusqu’à une altitude de 400 mètres. Je me contente de grimper de jour au point panoramique à  290 mètres ; le chemin en lacets n’est pas très difficile mais long, le soleil tape et il fait chaud ;





il part de l’église





 


et traverse le village San Bartolo, bougainvillier.








Jolie vue sur la mer et le Strombolicchio







Vers le cratère, les premières fumées apparaissent,








le chemin de cendre noire est parsemé de blocs rocheux et de pierres ponces.






Enfin, la Sciara del Fuoco, aucune végétation là où dévale les pierres incandescentes









qui se jettent dans la mer.







Un paysage cahotique d’où s’échappent en permanence des fumerolles.






Sur le chemin du retour, lézard







Plage de lave de San Bartolo








Thira au mouillage









Les barques des pêcheurs sont remontées sur la plage.






Retour au bateau, je suis vannée et couverte de poussière, mes chaussures de marche ont rendu l’âme !

Tour de l’île en bateau l’après-midi :





Belle plage de sable noir de San Vincenzo







Paysage tourmenté







Village de Ginostra













Sciara del Fuoco, on observe des coulées de pierres qui descendent jusque la mer.


















Le Strombolicchio aux formes étranges







Pêcheurs au soleil couchant






De nuit, on se poste à deux miles pour admirer les explosions et coulées de lave de la Sciara del Fuoco. Un spectacle dont on ne se lasse pas, mais dans le noir et sur un bateau bercé par la houle, difficile de prendre des photos...






Eruption du Stromboli








Vendredi

A une heure et demi du matin, on prend la route au moteur vers le Nord ; beaucoup de monde sur l’eau, pêcheurs, cargos et bateaux de passagers, il faut veiller.

A 20 miles, on voit encore nettement le Stromboli cracher, quelques belles éruptions.

Arrivée à l’heure du déjeuner dans le Golfe de Policastro montagneux mais brumeux aujourd’hui, la côte est très belle.




Visite de la Cala degli Infresci, magnifique mais pas de bouée pour nous, celles du mileu sont immergées...








Cala Monte di Luna



 



 Mouillage au Sud du Capo Palinuro, devant la Spiaggia del Buon Dormire !







Samedi

On a effectivement bien dormi !




L’endroit est très beau ; après un déménagement pour s’éloigner de la côte aux 200 mètres réglementaires, on s’octroie une journée de vacances, premières baignades et blog.




Dimanche

Toujours pas de vent, route au moteur vers le Nord.




Capo Palinuro, un à-pic impressionnant






Mouillage devant les parasols de la  plage de Castellabate, aucune protection de la houle du large, on est ballotés mais on arrive quand même à dormir.

Lundi

On poursuit notre route vers Salerne, le vent ne se lève qu’au moment du déjeuner, juste avant l’entrée au port...

Amarrage à l’Ormeggio Autuori de Salerne (bon accueil, amarrage fait par les pontonniers mais pendilles trop courtes, pas de sanitaires, encore moins de laverie ; le moins cher de la région mais quand même 74 euros par jour...).

La lessive et l’approvisionnement ne sont pas simples à Salerne, nous n’avons rencontré aucun grand supermarché lors de nos circuits en voiture ; bonne lavanderia, panificio, petits supermarchés et beau Mercato Rione Salerno Carmine, tout est à plus de 2km à pied ; près de la marina, deux bonnes pescheria où l’on s’approvisionne plusieurs fois, vongole, gamberetti, calamares et spada.


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