Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

lundi 7 juillet 2025

Du mardi 10 juin au dimanche 15 juin 2025 : VISITE de la CAMPANIE

On attend Catherine et Jean-Michel qui vont nous accompagner lors de ce périple.

Jacques récupère une voiture chez Avis (55 euros par jour).

Naples est la capitale de la Campanie. En introduction au voyage, j’avais offert à Jacques « Gomorra » de Roberto Saviano : Naples et la Campanie sont dominées par la criminalité organisée – la camorra – sur fond de guerre entre clans rivaux et de trafics en tout genre (contrefaçons, armes, drogues et déchets toxiques). C’est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l’économie mondialisée.

PAESTUM 

L’ancienne Poseidonia, fondée par les Grecs en 600 av. J.-C., était l’une des villes les plus occidentales de la Magna Grecia.

Trois temples doriques en pierre dorée se dressent au milieu des ruines de la cité, un site magnifique planté de cyprès et de lauriers-roses.

Tempio di Nettuno (5e s. av. J.-C.)

Il était consacré, non pas à Poséidon, mais à Zeus ou à Apollon. Ses colonnes coniques possèdent 24 cannelures à la place de 20, ce qui lui donne plus de légèreté.





Tempio di Nettuno






La cella qui abritait la statue de la divinité, est étonamment bien conservée,





 


sur deux étages de colonnes.







 

Opistodomos






Tempio di Hera – la Basilica (6e s. av. J.-C.)

Le plus ancien temple de la ville était consacré à Hera, épouse de Zeus. Précédée du pronaos, la cella était divisée en deux, probablement parce que deux cultes y étaient célébrés.





Tempio di Hera














Tempio di Cerere (fin 6e s. av. J.-C.)

Consacré à Athena, il possède 34 colonnes doriques et ioniques, et a gardé une partie de ses frontons.





Tempio di Cerere






Ruines de la cité grecque, conquise par les Romains en 273 av. J.-C.





La voie sacrée, le cardo, suit l’axe Nord-Sud et croise le décumanus, axe Est-Ouest ; elle sépare l’aire sacrée, de la zone d’habitations.






Atrium d’une vaste maison romaine qui faisait face au temple de Neptune.







Le forum était entouré d’un portique et de boutiques.





Gymnasium, ce sanctuaire dédié à Venus comportait une piscine destinée aux rituels des femmes ; cet espace aurait pu aussi servir à stocker des denrées agricoles.






L’heroon : alors que les tombes étaient interdites dans la ville, ce cénotaphe honorait celui qui a fondé la cité.




Musée

Ce musée aéré et bien conçu rassemble des objets de Paestum et de la rivière Sele.

La Tombe du plongeur (5e s. av. J.-C.) est un rare exemple de peinture grecque :





Le plongeon, au-delà des Colonnes d’Hercule, du monde connu, représente une allégorie du passage de la vie à la mort.




Jeunes femmes dansant, métope du temple d’Hera à Sele ; cette scène fait partie d’une procession en l’honneur d’Hera.





L’heroon de Paestum contenait une amphore célébrant l’entrée d’Héracles dans l’Olympe ainsi que huit vases en bronze renfermant du miel (6e s. av. J.-C.)








Frise du temple d’Athena













Frise du temple d’Hera












Tête en bronze d’un homme barbu, trouvée dans la rivière Sele















Vase utilisé lors des cérémonies nuptiales

















Pointe de flèche en bronze, offrande à Athena, déesse de la guerre, temple d’Athena de Paestum














Déesse nourrissant un bébé (5-4e s. av. J.-C.)















Statue féminine en marbre, drapée dans un grand manteau, déesse ou membre de la famille impériale, trouvée dans le forum de Paestum (1er s.)










Le Temple de Neptune de Paestum avec sa cella dressée sur deux étages nous a impressionés.

VESUVIO

Le Vésuve qui domine Naples, est encore en activité. Il est formé de deux sommets, le Mont Somma et le Vésuve (1 277m). Les matériaux éUne dernière ascension, vers le cratère : vers la Valle del Gigante, valériane et genêts,ruptifs qui recouvrent ses pentes sont très fertiles, arbres fruitiers et vignes produisant le Lacrima-christi.

Avant l’éruption de 79, les Romains le considéraient comme éteint ; depuis, il s’est réveillé 36 fois, la dernière datant de 1944 ; la prochaine éruption devrait avoir lieu au 21e siècle, de façon très violente en raison de l’accumulation de magma, 8km sous la surface.

Avec 266 espèces minéralogiques différentes, ce site est l’un des plus intéressant au monde. Cette richesse est due à la double activité du Vésuve, effusive et explosive, ainsi qu’aux fumerolles.

En montant en voiture jusqu’au parking du belvédère, on traverse une forêt luxuriante, des blocs volcaniques sont éparpillés sur le bord de la route.




Route à pied vers l’entrée, Jacques choisit le bus, paysage montagneux.







Une dernière ascension, vers le cratère : vers la Valle del Gigante, valériane et genêts,






et sur le flanc du volcan, cendres et lapilli.






Sous le soleil, la route est longue sans être difficile, mais nous sommes bien contents d’arriver enfin au Gran Cono !

Paysage grandiose mais qui manque de diversité ; dans le cratère, une maigre végétation, on cherche en vain les fumerolles ; sur le pourtour, des blocs de lave pétrifiée.
















































La vue sur le Golfe de Naples et la presqu’île de Sorrente est malheureusement dans la brume...

















POMPEI, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO

En 79 apr. J.-C., une terrible éruption du Vésuve détruisit Pompei, ainsi qu’Herculanum et Stabies. En deux jours, Pompei fut recouverte de 7 mètres de cendres et de pierres volcaniques. A la veille de l’éruption, Pompei était une ville romaine aisée de 25 000 habitants qui pratiquait le commerce ainsi que la petite industrie et possédait un port sur la mer. Beaucoup de monuments qui avaient souffert du tremblement de terre de 62, étaient en cours de restauration ; le Vésuve était considéré comme éteint.

Plusieurs modes de construction étaient employés : l’opus quadratum fait de blocs de pierre de taille empilés, l’opus incertum qui utilise du mortier, l’opus reticulanum formés de blocs carrés disposés en losanges et l’opus testaceum fait de briques triangulaires posées à plat.

Pompei est remarquable par la richesse des fresques de ses maisons, les styles se succèdent dans le temps : peintures en trompe l’oeil pour imiter des plaques de marbre, murs couverts de faux détails architecturaux, scènes et paysages, décoration surchargée. Le rouge pompéien pourrat être de l’ocre jaune modifié par la chaleur de l’éruption.




Le forum, centre de la vie publique, était entouré sur trois côtés d’un portique surmonté d’une terrasse.






Autour du foro, la basilica où se réglaient les affaires commerciales ou judiciaires,






le Santuario di Apollo (3e s. av. J.-C.) où se font face les statues de bronze d’Apollon et de Diane,







le Tempio di Giove, dédié à Jupiter, encadré par deux arcs de triomphe,







le macellum, marché couvert







et le Tempio di Genius Augusti qui possède un autel en marbre orné d’une scène sacrificielle.






Le plan de la ville était organisé en quadrillage, la Via dell’Abbondanza, l’artère principale, était bordée d’ateliers et de boutiques ;






des blocs de pierre permettaient de traverser d’un trottoir à l’autre sans se mouiller les pieds ; on observe encore les ornières creusées par les chars dans les pavés.







Elle était desservie par des fontaines,






et des thermopolia, établissements de restauration rapide ;





dans les jarres de ce thermopolium, décoré d’une Néréide chevauchant un cheval de mer, ont été retrouvés des restes de canard, chèvre, porc, poisson, escargots, fèves et haricots !



 

Les moulins « pompéiens », actionnés par des animaux, servaient à moudre le blé : la partie supérieure forme un entonnoir et s’adapte à la partie inférieure.



le lupanar, l’une des maisons de prostitution de Pompéi, est décoré de dessins érotiques qui indiquent les prestations proposées.




Terme Stabiane, ces thermes (2e s. av. J.-C.) comprennent une section pour les hommes, une autre pour les femmes :




le vestiaire, orné de bas-reliefs,







chez les hommes, le frigidarium,








le tepidarium dont le plafond






et les murs sont décorés de stucs de cupidons et de nymphes,








et le caldarium qui bénéficie d’un système de chauffage par circulation d’air chaud sous le sol, les hypocaustes.








Tempio di Iside, consacré à la déesse égyptienne Isis qui promettait une vie après la mort.







Teatro Piccolo ou Odeion, théâtre couvert qui pouvait accueillir 1 300 personnes pour des spectacles de mime et des concerts.







Caserma dei Gladiatori où s’entraînaient les gladiateurs





La Casa del Menandro appartenant à la famille de Poppée, deuxième femme de Néron ; sur deux étages, elle était richement décorée et possédait ses propres thermes ; dans son sous-sol, on a découvert un trésor de 118 objets en argent :





laraire, autel où étaient honorés les dieux Lares, protecteurs de la maison,








fresque illustrant la guerre de Troie, Ménelas saisit Hélène par les cheveux et Ajax arrache la prophétesse à l’idole d’Athéna ;






péristyle à colonnes doriques.






Fullinica di Stephanus, la maison d’habitation avec atelier de teinturerie de Stephanus, un esclave affranchi ; les fullones y traitaient les étoffes neuves et y lavaient les vêtements sales en les foulant aux pieds dans des cuves contenant de l’eau et de la soude, ou de l’urine :




bassin en pierre alimenté par un flux ininterrompu d’eau,








Minerve, patronne des foulons.







Casa degli Epidii, Maison des Epides : un vaste atrium ; au milieu, l’impluvium est entouré de seize colonnes doriques.





Casa di Sirico, un riche négociant :






compluvium de marbre blanc,








exèdre décorée de fresques, Hercule ivre et Omphale,








four.




Un aqueduc acheminait l’eau des sources de Campanie et alimentait Pompéi en eau potable. Les Terme Centrali concourraient à l’hygiène, alors que la plupart des maisons n’avaient pas accès à l’eau.





Casa del Fauno, cette immense demeure qui occupait tout un îlot, possédait deux atriums et deux péristyles, ménageant deux parties, publique et privée :




l’impluvium de marbres polychromes, est décoré de la petite statue en bronze du faune dansant,






mosaïque, Colombes au collier de perles, 













                mosaïque, Alexandre le Grand, vainqueur du roi persan Darius.


Casa delle Nozze d’Argento, une villa aristocratique avec thermes privés :





atrium aux hautes colonnes corinthiennes,






péristyle rhodié, dont le côté Nord est surélevé pour fournir davantage de lumière,








salon aux trompe-l’oeil,






cheval marin, créature fantastique.






Casa dei Vettii, deux anciens esclaves affranchis ; cette demeure est la plus somptueuse de Pompéi, elle abrite de magnifiques fresques du quatrième style pompéien, représentant des scènes de la mythologie grecque :





A l’entrée, le dieu Priape pèse son sexe démesuré sur le plateau d’une balance !







Près de l’atrium, Dionysos et Ariane assistent à un combat entre Eros et Pan,







paons. 







Au centre du laraire, le fondateur de la famille présente ses offrandes aux dieux lares, protecteurs du foyer ; le serpent est un symbole de paix et de prospérité.







Le péristyle entoure un beau jardin avec bassin, où s’ouvrent plusieurs pièces :





Le sacrifice d’Ixion, châtié pour avoir trahi Zeus en voulant séduire Héra ; à gauche, Dédale et Pasiphaé, et à droite, Dionysos découvre Ariane endormie, abandonnée par Thésée.




La mort de Penthée, légendaire roi de Thèbes, tué par les femmes disciples de Dionysos,







Héraclès enfant, étrangle les serpents envoyés par Héra pour le tuer.








De très fines fresques avec ces amours occupés aux tâches domestiques 





 




ou .Apollon terrassant le python.







A côté de l’atrium principal, un atrium secondaire qui servait de cuisine ; il desservait la chambre de l’esclave et servante Euthychis, qui se prostituait pour deux asses.

Casa dei Dioscuri, de Castor et Pollux dont on a retrouvé les portraits, se compose de deux maisons reliées :






Dioscure,







le péristyle relie les deux maisons ,







les fresques proviennent du même atelier que celui de la maison des Vettii.





Via delle Tombe, bordée de tombes monumentales






Villa di Diomede, maison organisée en terrasses qui dominent la mer :




jardin avec piscine.







Villa dei Misteri, à l’écart de la ville, elle comporte le quartier d’habitation et celui destiné aux travaux domestiques et agricoles ; dans la salle à manger des maîtres, une magnifique fresque représente l’initiation d’une jeune épouse aux mystères dionysiaques (70-60 av. J.-C.) :


Un enfant lit le texte rituel, une femme enceinte offre des gâteaux sacrés, les femmes préparent le repas rituel pour la divinité, un silène joue de la lyre, les esprits des bois allaitent un enfant et jouent de la musique, une menade anime la procession de Dionysos ;




 









un silène et des satyres boivent du vin, Dionysos et Ariane, la parfaite union des mondes divin et humain, le dévoilement du phallus, symbole de la force créatrice de la nature,





flagellation de la jeune fille et danse orgastique d’une bacchante,










toilette de l’épouse.








La maîtresse de maison aurait été prêtresse du culte de Dionysos ; des hypothèses quant à l’interprétation de la fresque : mystère car seuls les initiés pouvaient y participer ou transfiguration de la cérémonie du mariage dans l’univers dionysiaque ?




Le Vésuve veille sur la ville qu’il a engoutie,








faisant plus de 15 000 victimes.








On pourrait passer plusieurs jours à Pompéi, on n’a malheureusement pas pu voir la monumentale fresque de Bacchus qui n’est ouverte au public que deux fois par semaine ; un somptueux établissement de bains privé vient aussi d’être mis à jour.


HERCULANUM, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO

Ercolano aurait été fondée par Hercule. La cité grecque a été conquise par les Samnites puis par les Romains qui en firent un lieu de villégiature avec de nombreuses demeures patriciennes mais peu d’édifices destinés aux activités économiques.

Lors de l’éruption de 79, Ercolano a été recouverte par une couche de lave et de boue de plus de dix mètres. Le bois n’a pas brûlé et la ville a été bien conservée, contrairement à Pompéi qui a été détruite par des lapillis. 


Herculanum était divisée en îlots par trois cardi et deux decumani. Au premier plan, les hangars à bateaux donnaient sur l’ancienne plage ; l’éruption a fait reculer la ligne de côte de 400 mètres.






Casa dello Scheletro : nymphée surmonté d’une frise en mosaïque de pâte de verre représentant des tritons et Dyonisos couché.







Thermopolium







Sede degli Augustali, sanctuaire où se réunissaient les Augustales, esclaves affranchis dédiés au culte impérial :




Cette salle est décorée de fresques,








l’entrée d’Hercule dans l’Olympe, accompagné par Minerve et Junon ;








poutre de bois calcinée ;







pavement de marbre polychrome.






Casa del colonnato tuscanico, fusion de deux maisons d’habitation :




Péristyle à colonnes en briques couvertes de stuc, d’ordre toscan,







fresques,






pavement de mosaïque.







Casa del salone nero : péristyle.






Casa del bel cortile




Une cour intérieure remplace l’atrium ; un escalier avec galerie dessert l’étage et les logements ;




 


bas-relief, quadrige. 





Casa di Nettuno e Anfitrite, la maison comprenait la boutique d’un marchand de vin avec un comptoir sur la rue :



Magnifiques mosaïques en pâte de verre dans le triclinium d’été, nymphée avec scènes de chasse,







nymphée, « Noces de Neptune et Amphitrite ».






Terme, très bien conservés, les thermes comportaient une section pour les hiommes, une autre pour les femmes :




pavement en mosaïque du vestiaire des femmes, triton et dauphins,






caldarium des femmes,








gymnase réservé aux hommes.





Casa sannitica, la maison samnite, de l’époque préromaine est la plus ancienne d’Herculanum :



l’atrium est décoré d’une galerie à colonnes ioniques ; l’eau de pluie recueillie par le compluvium, tombait dans le bassin ou impluvium.







Casa del tramezzo di legno a conservé sa cloison en bois de l’atrium.





Casa della fullonica
, la boutique du teinturier permet d’apprécier les différents modes de construction, opus reticulatum en filet de pêche et opus mixtum qui alterne les briques et les pierres.








Casa dell’erma di bronzo, maison de l’Hermès de bronze







Fresque de la Casa del gran portale






Casa del rilievo di telefo, la maison du relief de Télèphe, la deuxième plus grande d’Herculanum, s’étendait sur trois niveaux :




L’atrium est bordé de colonnes de stuc rouge qui soutenaient l’étage supérieur ;




bas-relief en marbre, « le relief de Télèphe », Achille appuyé sur sa lance, puis soignant son ennemi Télèphe – fils d’Hercule –  de la blessure qu’il lui a infligée.






Casa della gemma où  a été retrouvée une pierre précieuse ornée d’un portrait féminin ; pavement de mosaique du triclinium, à motifs géométriques.





Casa dei cervi, une maison patricienne raffinée qui donnait sur la plage ;


 


elle était décorée d’oeuvres d’art et de sculptures, « Silène et Hercule en état d’ivresse »,






« Cerfs assaillis par des chiens » ;







décor d’un fronton,








incrustation de marbre du pavement,








fresque de nature morte.







Insula suburbaine, quartier de la plage, l’ancien front de mer de la cité antique :





Bas-reliefs en marbre des divinités,Vulcain, Neptune, Hermès et ici Minerve.









Nombreux sont ceux qui ont cherché à fuir par la mer, trois cents squelettes ont été retrouvés dans les hangars à bateaux ;






restes d’une barque, le rameur n’a pas survécu.





Herculanum, moins connue que Pompei, est d’une grande richesse architecturale ; ce site, plus petit mais mieux conservé, témoigne de la vie dans une cité balnéaire de l’époque romaine.

VILLA DI POPPEA ou OPLONTIS (1er s. av. J.-C.) à Torre Annunziata



Cette immense villa romaine, détruite lors de l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C., aurait appartenu à Poppée, seconde épouse de Néron.





Elle possédait de nombreuses sculptures de marbre d’inspiration ou d’origine grecque, destinées à orner les jardins, les fontaines et la piscine :





Cratère situé dans une vasque qui servait de fontaine, et décoré d’une danse de guerriers nus et en armes 








Centaure et centauresse, éléments d’une fontaine 







Hermaphrodite, figure de la mythologie grecque à la fois homme et femme, se défend de l’attaque d’un satyre.






Enfant à l’oie, élément d’une fontaine.







A côté du jardin,





 



un jardin d’intérieur à décoration picturale riche en détails : paon buvant à la fontaine.








Lampe à huile décorée d’une couronne de feuilles de chêne







Péristyle







L’intégralité des fresques a été conservée in situ :





Fresque du portique,








du salon,







et du calidarium.







COSTIERA ALMAFITANA

Voiture et ferry pour visiter la Côte Almafitaine, on évite ainsi trop de circuits en voiture le long de cette étroite route en corniche qui offre peu de possibilités pour des arrêts-photos. Soleil sans vent, la côte reste brumeuse...

Entre ciel et mer, les villages s’accrochent sur cette côte sauvage et accidentée, à la végétation luxuriante qui cache de somptueuses villas. Ce haut lieu de la « Dolce Vita » appartient au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Du 9e au 11e siècle, la République d’Amalfi est une oligarchie commerçante autonome. Cette puissance maritime domine le commerce en Méditerranée avant d’être supplantée par d’autres cités-républiques maritimes comme Pise, Gênes et Venise. Elle tombe ensuite aux mains des Normands.




Vietri est connue pour ses céramiques colorées ; le dôme de l’église est recouvert de majoliques.






Cultures en terrasses, plantées de vignes, oliviers et agrumes





Ravello

La petite ville, suspendue au sommet d’une colline escarpée qui domine la mer, est charmante avec ses ruelles en escaliers et ses passages voûtés. Elle a attiré aristocrates, artistes, écrivains et musiciens : parmi eux, Richard Wagner, le Bloomsbury Group de Virginia Woolf, D. H. Lawrence, Graham Greene, Miro et Oscar Niemeyer qui a construit l’auditorium.

Duomo di Santa Maria Assunta (11e s.)




La cathédrale a été ultérieurement remaniée, la façade est sobre.








Détail de la porte de bronze (12e s.) de Barisani qui a aussi oeuvré à Trani et à Monreale, archer









Magnifique chaire couverte de mosaïques,







 



à motifs et animaux fantastiques (13e s.) ;








ambon orné de mosaïques représentant Jonas, avalé puis recraché par une baleine (12e s.).





Museo dell’Opera del Duomo





Il abrite de nombreux éléments du ciborium, tel l’Agnus Dei qui en surmontait le dôme,







et du trône de l’évèque, dragon,





oiseaux et fleurs.








Ces chapiteaux de marbre surmontaient les colonnes du ciborium.






Villa Rufolo (13e s.)

Bâtie par les Rufolo, une riche famille de marchands, cette villa était à l’origine une synthèse d’architecture arabe, sicilienne et normande.






La cour mauresque présente des arcatures entrecroisées surmontées d’entrelacs.














Torre Maggiore :








de la terrasse, à 30 mètres de haut, belle vue panoramique sur la côte almafitaine ;







fragment de sarcophage en marbre.






De la Sale Superiori, magnifiques vues sur les jardins qui surplombent la mer.














La Sala dei Cavalieri





 


mène aux jardins qui s’étagent sur deux niveaux.







A l’étage inférieur, Sala da Pranzo, la salle à manger dont la voûte repose sur des colonnes.





Villa Cimbrone (11e s. - début 20e s.)

Restaurée et agrandie par un politicien anglais, la villa a accueilli autour de Virginia Woolf, un groupe de romanciers, d’artistes et d’intellectuels.

Elle est reconvertie en hôtel et on n’en visite que le cloître et les magnifiques jardins ; grande réception aujourd’hui, les mariés atterrissent en hélicoptère !





La Villa Cimbrone






 



est agrémentée de fenêtres géminées.









Le cloître, mélange de styles arabe, sicilien et normand,








est décoré de bas-reliefs, « Les neuf guerriers normands », détail,






« Les sept péchés capitaux ».








L’avenue de l’immensité mène aux jardins,









à Cérès, déesse des moissons








et à la Terrasse de l’Infinité, magnifique belvédère sur la côte almafitaine décoré de bustes de marbre.







Roseraie







Le jeune David, vainqueur de Goliath, copie de bronze du David de Verrocchio.







Ravello a beaucoup de charme et c’est la ville de la côte amalfitaine que nous avons préférée.

Amalfi

Amalfi a été la plus ancienne des quatre Républiques maritimes qui au Moyen-âge (839 – 1135) a eu des contacts avec l’Orient et le Maghreb. La République d’Amalfi décline avec la conquête normande, les cités sont ravagées par les Pisans.

Les mosaïques de la période normande résultent d’un syncrétisme entre l’art byzantin et la culture islamique.

La navigation en Méditerranée est restée réglée par les Tables almafitaines, le plus ancien Code maritime, jusqu’au 15e siècle.



Les maisons blanches d’Amalfi s’étagent sur les pentes d’un vallon.





Complexe monumental de la cathédrale




Duomo di Sant’Andrea (10e et 13e s.) et son campanile d’origine ;





 


la façade de pierres polychromes à motifs géométriques, a été refaite sur le modèle de l’ancienne ;






les portes de bronze (11e s.) ont été fondues à Constantinople et acheminées par la mer.





Chiostro del Paradiso (13e s.) :




Les arcs croisés sont soutenus par des petites colonnes en style oriental ; il servait de cimetière aux nobles d’Amalfi ;







marbre décoré en mosaïque de l’ancienne chaire de la cathédrale ;






 



fresques de la chapelle funéraire du Christ Pantocrator 









et de la Crucifixion.







Sarcophages de marbre de l’époque classique qui ont été réutilisés.




La basilique du Crucifix (9e s.) abrite le musée diocésain :





Crucifix en bois









Madonna dell’Idria, « qui montre le chemin », sculpture sur bois polychrome







Collection de reliques dans des coffres en bois et os, tête reliquaire en argent, statuettes de saints et reliquaire de la Sainte Epine.





Autel de la crypte en argent, détail évoquant le martyre de Saint André





La crypte garde les reliques de St André ; l’apôtre qui a évangélisé la Grèce et la Russie fut crucifié à Patras, son corps fut transféré de Constantinople à Amalfi.






Duomo, sa décoration baroque a effacé le style roman d’origine :




Un sarcophage de marbre fait office d’autel, il est entouré de deux candélabres décorés de mosaïques ;






riche décor de marbres polychromes et plafond à caisssons.







La salle des reliques occupe une chapelle latérale.







Buste reliquaire de Saint André en argent et cuivre.








Le vieux village d’Amalfi est pittoresque, passages voûtés,





ruelles en escaliers et balcons fleuris.









Saint André, patron d’Amalfi, et sa croix.








Positano

Ce site magnifique était très apprécié d’artistes et d’intellectuels, tels Paul Klee, Picasso, Cocteau, Steinbeck , Noureiev...




Les maisons multicolores s’accrochent à la falaise.






Chiesa di Santa Maria Assunta (10e s.)





Elle possède une belle coupole de majoliques vertes et jaunes









Le campanile a conservé le bas-relief médiéval d’un monstre marin.









Au 12e siècle, les moines bénédictins ont ramené d’Orient cette icône d’une Vierge à l’Enfant.









Crèche






Le vieux village de Positano




John Steinbeck a séjourné dans cette maison.








Ruelle en escalier et passage voûté








Atelier de céramique








La banda défile dans la Via dei Mulini








couverte d’une tonnelle de bougainvilliers.









Palazzo Murat







Sur les hauteurs de Positano






La côte amalfitaine se mérite mais elle a gardé tout son charme ! On n’a malheureusement pas eu le temps de poursuivre jusque Sorrente...