Vendredi : afin de prendre un peu d’avance sur la route, petite navigation en fin d’après-midi vers le mouillage de Bonne Terrasse. Temps couvert, soleil blafard. Un quatre mâts de croisière est mouillé devant la plage de Pampelone.
Samedi : départ à 7 heures du
matin au moteur, temps couvert avec quelques éclaircies.
On fait
route avec un ancien gréément de 22 mètres, Baruna of 1938, visible sur l’AIS ;
il nous distance rapidement.
Le fil
de traîne se dévide à toute allure, le poisson se décroche entraînant avec lui
le rapala neuf, cadeau d’anniversaire d’Antoine ; Jacques est dépité...
Un peu
de vent en fin de matinée (bon plein puis près, force 2 à 3, mer belle), on
envoie nos nouvelles voiles ! Pluie après le déjeuner, le vent faiblit et
tourne, on remet le moteur.
Le vent
ne sait pas trop où souffler, très peu de voile, beaucoup de moteur, le soleil
revient.
Je vois
deux Poissons-lunes qui batifolent : à la surface, un arrondi surmonté d’une
nageoire dorsale à type d’aileron, qui plonge verticalement à notre approche.
La môle pèse communément une tonne !
Nuit
étoilée et claire sous un croissant de lune. On croise les bateaux de passagers
qui sortent du golfe d’Ajaccio et les cargos qui se dirigent vers Livorno.
Dimanche : un gros orage au
large pendant la nuit. La dernière météo annonce un fort vent de SE, de
face ; au lever du soleil, on se replie vers le Golfe de Valinco.
La
nouvelle météo de ce matin est plus clémente, on poursuit jusqu’à Roccapina.
Grosse pluie avec rafales d’W de force 5 ; le vent passe ensuite au N, au
S et enfin à l’E avant de tomber. On opte alors pour le passage des Bouches de
Bonifacio, sans attendre la renverse de vent de l’après-midi ! Jamais les prévisions météorologiques
n’auront été aussi mauvaises.
Bonifacio
dans la brume ; tentative de voile infructueuse, la seconde sera meilleure
(bon plein, force 2 à 3) mais de courte durée.
Au Nord de la Sardaigne, Capo d’Orso, l’ours qu’on avait cherché en vain l’an dernier.
Mouillage
dans Isola Caprera à Porto Palma.
Grosse
averse pendant la sieste mais la nuit est calme, on récupère bien.
Lundi : départ vers les Îles
Pontines à 6H30, au moteur mais on touche assez vite du vent (grand largue,
force 3 à un bon 4, mer peu agitée) ; soleil, on avance assez bien mais la
houle nous ralentit et la navigation n’est pas très confortable.
Problème
avec la manette d’évacuation des toilettes, on retrouve l’usage du bon vieux
seau !
Le vent
faiblit à midi, puis tourne (travers, force 3, mer peu agitée), la houle se
fait moins sentir, on trace. Le vent forcit, on enroule du génois puis on prend
un ris (travers, force 4 à 5, trois quarts de génois et un ris, mer peu agitée
à agitée), pointe à 9,2 noeuds !
On
enroule le génois pour diner plus confortablement, pas de grande cuisine ce
soir, gazpacho, pissaladière et crème au caramel.
On a
fait la moitié de la route, on ne garde qu’un demi-génois pour une nuit plus
tranquille. Le vent ne nous lâche pas jusque minuit (grand largue, force 4, mer
peu agitée).
Peu de
monde sur l’eau, aucun voilier, davantage de trafic
le long de la côte italienne.
Mardi : La nuit est claire
mais le temps se couvre ; gros orage au Nord.
Le vent
faiblit et surtout tourne vers l’arrière ; voile impossible à stabiliser
en raison de la houle, moteur en milieu de nuit. A chaque va-et-vient du bateau,
les batteries de service ballottent, soulevant le plancher et l’escalier.
Arrivée aux îles Pontines en milieu de matinée. Le mouillage de l’île Palmarola étant ouvert au vent et à la houle,
on opte pour celui de Cala Frontone à Ponza.
La ville de Ponza apparaît entre le Scoglio Ravia et un pinacle.
Un feu
s’est déclaré sur la colline, ballet incessant de canadair et hélicoptère.
Bonne
sieste, réparation des toilettes, calage des batteries et connexion des
panneaux solaires.
Après
une navigation décevante vers la Corse, excellente traversée de la mer Tyrrhénienne
avec 20 heures de voile à bonne allure ! Les prévisions d’Arpège n’étaient
pas mauvaises, meilleures que celles d’Icon (Arome ne couvre pas l’Italie).
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