Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

mercredi 7 mai 2025

Du vendredi 2 mai au mardi 6 mai 2025 : MARINES DE COGOLIN – BONNE TERRASSE (FRANCE) – PORTO PALMA (ISOLA CAPRERA, ARCHIPEL DE LA MADDALENA, SARDAIGNE, ITALIE) – CALA FRONTONE (ISOLA PONZA, ÎLES PONTINES) (11M, 182M et 169M)

Vendredi : afin de prendre un peu d’avance sur la route, petite navigation en fin d’après-midi vers le mouillage de Bonne Terrasse. Temps couvert, soleil blafard. Un quatre mâts de croisière est mouillé devant la plage de Pampelone.


Samedi : départ à 7 heures du matin au moteur, temps couvert avec quelques éclaircies.

On fait route avec un ancien gréément de 22 mètres, Baruna of 1938, visible sur l’AIS ; il nous distance rapidement.

Le fil de traîne se dévide à toute allure, le poisson se décroche entraînant avec lui le rapala neuf, cadeau d’anniversaire d’Antoine ; Jacques est dépité...

Un peu de vent en fin de matinée (bon plein puis près, force 2 à 3, mer belle), on envoie nos nouvelles voiles ! Pluie après le déjeuner, le vent faiblit et tourne, on remet le moteur.

Le vent ne sait pas trop où souffler, très peu de voile, beaucoup de moteur, le soleil revient.

Je vois deux Poissons-lunes qui batifolent : à la surface, un arrondi surmonté d’une nageoire dorsale à type d’aileron, qui plonge verticalement à notre approche. La môle pèse communément une tonne !

Nuit étoilée et claire sous un croissant de lune. On croise les bateaux de passagers qui sortent du golfe d’Ajaccio et les cargos qui se dirigent vers Livorno.


Dimanche : un gros orage au large pendant la nuit. La dernière météo annonce un fort vent de SE, de face ; au lever du soleil, on se replie vers le Golfe de Valinco.

La nouvelle météo de ce matin est plus clémente, on poursuit jusqu’à Roccapina. Grosse pluie avec rafales d’W de force 5 ; le vent passe ensuite au N, au S et enfin à l’E avant de tomber. On opte alors pour le passage des Bouches de Bonifacio, sans attendre la renverse de vent de l’après-midi !  Jamais les prévisions météorologiques n’auront été aussi mauvaises.

Bonifacio dans la brume ; tentative de voile infructueuse, la seconde sera meilleure (bon plein, force 2 à 3) mais de courte durée.




Au Nord de la Sardaigne, Capo d’Orso, l’ours qu’on avait cherché en vain l’an dernier.





Mouillage dans Isola Caprera à Porto Palma.

Grosse averse pendant la sieste mais la nuit est calme, on récupère bien.


Lundi : départ vers les Îles Pontines à 6H30, au moteur mais on touche assez vite du vent (grand largue, force 3 à un bon 4, mer peu agitée) ; soleil, on avance assez bien mais la houle nous ralentit et la navigation n’est pas très confortable.

Problème avec la manette d’évacuation des toilettes, on retrouve l’usage du bon vieux seau !

Le vent faiblit à midi, puis tourne (travers, force 3, mer peu agitée), la houle se fait moins sentir, on trace. Le vent forcit, on enroule du génois puis on prend un ris (travers, force 4 à 5, trois quarts de génois et un ris, mer peu agitée à agitée), pointe à 9,2 noeuds !

On enroule le génois pour diner plus confortablement, pas de grande cuisine ce soir, gazpacho, pissaladière et crème au caramel.

On a fait la moitié de la route, on ne garde qu’un demi-génois pour une nuit plus tranquille. Le vent ne nous lâche pas jusque minuit (grand largue, force 4, mer peu agitée).

Peu de monde sur l’eau, aucun voilier,  davantage de trafic le long de la côte italienne.


Mardi : La nuit est claire mais le temps se couvre ; gros orage au Nord.

Le vent faiblit et surtout tourne vers l’arrière ; voile impossible à stabiliser en raison de la houle, moteur en milieu de nuit. A chaque va-et-vient du bateau, les batteries de service ballottent, soulevant le plancher et l’escalier.

Arrivée aux îles Pontines en milieu de matinée. Le mouillage de l’île Palmarola étant ouvert au vent et à la houle, 




on opte pour celui de Cala Frontone à Ponza.








La ville de Ponza apparaît entre le Scoglio Ravia et un pinacle. 





Un feu s’est déclaré sur la colline, ballet incessant de canadair et hélicoptère.

Bonne sieste, réparation des toilettes, calage des batteries et connexion des panneaux solaires.

Après une navigation décevante vers la Corse, excellente traversée de la mer Tyrrhénienne avec 20 heures de voile à bonne allure ! Les prévisions d’Arpège n’étaient pas mauvaises, meilleures que celles d’Icon (Arome ne couvre pas l’Italie).


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire