Samedi : première épreuve de la journée, le plein de fuel : il faut jeter l’ancre et reculer perpendiculairement à la falaise ; peu de vent, manoeuvre réussie !
Au
moteur, on dépasse Santo Stefano par le Nord et à bonne distance, puis on fait
route vers Ischia et Procida.
Devant
la baie de Naples, ces deux îles appartiennent à une aire marine protégée, le
Regno di Nettuno, et sont très réglementées : les non résidents n’ont pas
le droit de mouiller entre juin et octobre ; après avoir payé une taxe de
40 euros, il est possible d’y mouiller de jour pendant un mois, dans des zones
très restreintes. Une incertitude sur l’interprétation, a priori, il faut jeter
l’ancre au moins une heure avant le coucher du soleil et ne pas naviguer de
nuit.
On
dépasse Ischia et son Castello pour mouiller au Sud de Procida, dans la partie Est du Golfo
di Genito (la partie Ouest, est interdite). Le Golfe est un ancien cratère,
Isoletta Vivara est une réserve naturelle.
Un
peu trop de houle pour descendre à terre en annexe ce soir.
Dimanche : départ en annexe à la
première heure pour débarquer dans le petit port de Chiaiolella.
Tour de l’île, Jacques en trottinette, moi à pied.
Jacques n’a plus accès à internet et se perd dans le grand port de Procida...
Le
temps est couvert, averse au retour.
PROCIDA est une île
volcanique située à l’entrée de la baie de Naples.
C’est
l’île d’Il Postino, Le Facteur, qui se lie d’amitié avec le poète Pablo Neruda
(Philippe Noiret) en exil à Procida.
La petite Marina de Corricella, port le plus ancien de Procida, est située sur le versant d’une ancienne caldeira ; la longue Spiaggia Chiaia est une plage de sable noir.
Les maisons colorées, aux toits en coupole ou en terrasse, sont disposées en amphithéâtre au-dessus du port.
Odile et Jacques
Sur le quai, les pêcheurs raccomodent leurs filets.
L’église et le Castello
Via San Rocco, Santa Maria delle Grazie est une église jubilaire où il est possible d’obtenir jusqu’au 28 décembre 2025 une indulgence plénière, et d’être ainsi lavé de tout péché !
Arbre à voeux
Jasmin étoilé, délicieusement odorant
Citronniers
Bien
contents d’avoir revu Procida et retrouvé le charme de ce petit port de pêche, cependant,
les maisons gagneraient à être repeintes...
On
dégonfle et range l’annexe en prévision de notre dernière traversée vers Vibo
au Sud.
Lundi : le soleil est
revenu ; petit crochet pour un dernier
regard de marin sur Corricella.
Après
Capri, on met les voiles (grand largue, force 4 devenant 5, mer peu agitée), on
avance bien. Le vent faiblit et tourne un peu, on lofe pour garder de la
vitesse et du vent, en s’éloignant un peu de la route. On se dirige vers le
Stromboli, mais on n’y arriverait qu’après le lever du jour !
Le
vent faiblit progressivement le soir mais se maintient (grand largue, force 3,
mer peu agitée).
Mardi : pleine lune, la nuit
est claire.
On
croise une dizaine de bateaux qui vont au Détroit de Messine ou en viennent.
Deux
heures de moteur au milieu de la nuit pour recharger les batteries tombées à
11,80V ; le Capitaine n’avait pas mis l’hydrogénérateur, pensant faire
plus de moteur. Un mauvais point !
Le
Stromboli au lever du soleil
Au
petit matin, le vent faiblit encore, moteur pour piquer vers le Golfo di
Santa Eufemia en Calabre ; pluie et arc-en-ciel derrière nous.
Amarrage
à la Marina Stella del Sud de Vibo Valentia Marina. Petite marina
mais amarrage efficace par les pontonniers et très bon accueil ; café
proposé à l’accueil, laverie, toilettes handicapés, petit tapis de douche blanc
personnel, table à langer...
Nous
y laisserons Thira trois semaines pendant notre périple à terre, réservation
faite pour 27 euros par jour. Nous y arrivons avec deux jours d’avance en
raison des prévisions météo.
Quinze
heures de voile pour cette dernière traversée de Capri au Stromboli, on n’en
espérait pas autant mais on aurait pu faire mieux !
Mercredi et
jeudi : lessive,
ménage, bricolages divers et mise à jour du blog.
On
confie notre moteur d’annexe à réviser.
Le
baromètre dégringole, à partir de jeudi midi, vent d’Est, forte pluie et
orages, on se calfeutre dans le bateau !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire