Mercredi
La nuit
a été ventée.
Départ
après le petit-déjeuner ; dans l’avant-port, on installe les lignes de vie
et l’hydrogénérateur, les alarmes sonnent de partout !
Sortie
du Golfe de Saint-Tropez au moteur, houle et petit vent de face.
On hisse
les voiles entre la Basse Rabiou et la Moutte, navigation tranquille (travers,
force 2, mer peu agitée) ; cap vers la Corse, le plus au Sud possible, en
vue de notre destination finale, la Sardaigne.
Soleil
avec quelques nuages, Jacques sort ses traînes. Sur l’eau, une multitude de
petites méduses à voile...
A midi,
le vent faiblit encore, on met le moteur en appui des voiles, puis on enroule
le génois.
Un peu
de vent arrière en milieu d’après-midi ; trop de houle pour tenir le cap,
louvoyage par l’arrière (bords de grand largue, force 2 à petit 4, mer peu
agitée). On avance assez bien mais pas tout à fait dans la bonne direction.
Le
winch électrique du génois babord ne fonctionne plus ; il n’a pas disjoncté,
connexion à vérifier dans le coffre.
Une petite bergeronnette épuisée, fait halte sur Thira et s’installe derrière la cuisinière ; on lui confectionne un abri avec une moustiquaire mais elle ne survit pas...
Coucher de soleil en mer
Bilan pêche
de la journée, une crevette arrachée...
Empannage
en début de nuit, ce bord est plus confortable (grand largue, force 2, mer peu
agitée).
Plancton
luminescent et belle nuit étoilée, dommage que Corentin et Manon ne soient pas
là !
Jeudi
Beaucoup
de monde sur l’eau, voiliers, bateaux de passagers, cargos.
Le vent
commence à tourner au Nord, ce qui permet d’abattre et d’améliorer le cap.
Au petit
matin, on avance mieux (grand largue, force 3 à petit 4, mer belle à peu agitée),
les montagnes corses sont en vue.
Lever de soleil sur la Corse
Comme
prévu, le vent tombe brutalement à la hauteur d’Ajaccio et des Sanguinaires ;
on affale la grand-voile pour poursuivre au moteur vers les Bouches de
Bonifacio.
Après le Cap de Senetosa, on longe la côte jusqu’à la jolie anse de Roccapina, malheureusement encombrée par plusieurs catamarans. Il ne faut pas se fier au passage qui semble clair...
Anse de Roccapina, la tour génoise et le Lion
Demi-tour pour mouiller dans le Golfe de Roccapina.
Une crête rocheuse, le Lion de Roccapina
Au
total, une assez bonne traversée, cependant, il nous a manqué quelques noeuds
de vent qui auraient permis de faire la différence.
Nuit
tranquille et réparatrice !
Vendredi
Beau
temps avec petite brume matinale et sans vent. Moteur entre la côte corse et
les Moines, puis entre les Ecueils d’Olmeto.
On ne
résiste pas au plaisir de longer une nouvelle fois les falaises calcaires de
Bonifacio :
Maisons au bord de la falaise
Île St Antoine au Cap Pertusato, une petite chapelle au sommet d’un îlot !
Encore
quelques miles pour atteindre l’Île
Lavezzi, mouillage à l’entrée de Cala
Lazarina.
Mémorial qui commémore le naufrage de la Sémillante
Île Lavezzi, un chaos de blocs de pierres aux formes inquiétantes
On traverse les Bouches de Bonifacio au moteur et on hisse le pavillon de courtoisie italien.
Le mouillage
du Capo Testa en Sardaigne est réglementé (permis de 30 euros), celui de la plage
de Santa Teresa semble interdit, on a donc réservé une place dans le port.
Amarrage
à Santa Teresa di Gallura (ponton Marc
Yachting, 25 euros) à côté d’Allemands, affolés parce qu’on avait oublié de
mettre nos pare-battages ! C’est la première fois que cela nous arrive,
heureusement, la manoeuvre était réussie !
Traversée
du port en annexe, un raccourci pour
accèder au village et à la plage.
Spiaggia Rena Bianca et au loin, l’Île Lavezzi
Restaurant
Marlin : pain carasatu (surnommé « papier à musique », c’est une
dentelle de pain !), grigliata mista di pesce et tiramisu.
Coucher de soleil, la Corse et Bonifacio en toile de fond
La
ville n’a pas grand intérêt mais l’étape était gastronomique, une bonne adresse
recommandée par Cécile et Gary !
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