Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 11 mai 2024

Du mercredi 8 mai au vendredi 10 mai 2024 : MARINES DE COGOLIN – GOLFE DE ROCCAPINA (CORSE) – CALA LAZARINA (ÎLE LAVEZZI, FRANCE) – SANTA TERESA DI GALLURA (SARDAIGNE, ITALIE) (154M, 2OM et 6M)

Mercredi

La nuit a été ventée.

Départ après le petit-déjeuner ; dans l’avant-port, on installe les lignes de vie et l’hydrogénérateur, les alarmes sonnent de partout !

Sortie du Golfe de Saint-Tropez au moteur, houle et petit vent de face.  

On hisse les voiles entre la Basse Rabiou et la Moutte, navigation tranquille (travers, force 2, mer peu agitée) ; cap vers la Corse, le plus au Sud possible, en vue de notre destination finale, la Sardaigne.

Soleil avec quelques nuages, Jacques sort ses traînes. Sur l’eau, une multitude de petites méduses à voile...

A midi, le vent faiblit encore, on met le moteur en appui des voiles, puis on enroule le génois.

Un peu de vent arrière en milieu d’après-midi ; trop de houle pour tenir le cap, louvoyage par l’arrière (bords de grand largue, force 2 à petit 4, mer peu agitée). On avance assez bien mais pas tout à fait dans la bonne direction.

Le winch électrique du génois babord ne fonctionne plus ; il n’a pas disjoncté, connexion à vérifier dans le coffre.




Une petite bergeronnette épuisée, fait halte sur Thira et s’installe derrière la cuisinière ; on lui confectionne un abri avec une moustiquaire mais elle ne survit pas... 






Coucher de soleil en mer







Bilan pêche de la journée, une crevette arrachée...

Empannage en début de nuit, ce bord est plus confortable (grand largue, force 2, mer peu agitée).

Plancton luminescent et belle nuit étoilée, dommage que Corentin et Manon ne soient pas là !

Jeudi

Beaucoup de monde sur l’eau, voiliers, bateaux de passagers, cargos.

Le vent commence à tourner au Nord, ce qui permet d’abattre et d’améliorer le cap.

Au petit matin, on avance mieux (grand largue, force 3 à petit 4, mer belle à peu agitée), les montagnes corses sont en vue.




Lever de soleil sur la Corse






Comme prévu, le vent tombe brutalement à la hauteur d’Ajaccio et des Sanguinaires ; on affale la grand-voile pour poursuivre au moteur vers les Bouches de Bonifacio.

Après le Cap de Senetosa, on longe la côte jusqu’à la jolie anse de Roccapina, malheureusement encombrée par plusieurs catamarans. Il ne faut pas se fier au passage qui semble clair...


 


Anse de Roccapina, la tour génoise et le Lion






Demi-tour pour mouiller dans le Golfe de Roccapina.




Une crête rocheuse, le Lion de Roccapina





Au total, une assez bonne traversée, cependant, il nous a manqué quelques noeuds de vent qui auraient permis de faire la différence.

Nuit tranquille et réparatrice !

Vendredi

Beau temps avec petite brume matinale et sans vent. Moteur entre la côte corse et les Moines, puis entre les Ecueils d’Olmeto.

On ne résiste pas au plaisir de longer une nouvelle fois les falaises calcaires de Bonifacio :




Maisons au bord de la falaise







 


Île St Antoine au Cap Pertusato, une petite chapelle au sommet d’un îlot !





Encore quelques miles pour atteindre l’Île Lavezzi, mouillage à l’entrée de Cala Lazarina.




Mémorial qui commémore le naufrage de la Sémillante





 


Île Lavezzi, un chaos de blocs de pierres aux formes inquiétantes






On traverse les Bouches de Bonifacio au moteur et on hisse le pavillon de courtoisie italien.

Le mouillage du Capo Testa en Sardaigne est réglementé (permis de 30 euros), celui de la plage de Santa Teresa semble interdit, on a donc réservé une place dans le port.

Amarrage à Santa Teresa di Gallura (ponton Marc Yachting, 25 euros) à côté d’Allemands, affolés parce qu’on avait oublié de mettre nos pare-battages ! C’est la première fois que cela nous arrive, heureusement, la manoeuvre était réussie !

Traversée du  port en annexe, un raccourci pour accèder au village et à la plage.




Spiaggia Rena Bianca et au loin, l’Île Lavezzi








Restaurant Marlin : pain carasatu (surnommé « papier à musique », c’est une dentelle de pain !), grigliata mista di pesce et tiramisu.






Coucher de soleil, la Corse et Bonifacio en toile de fond





La ville n’a pas grand intérêt mais l’étape était gastronomique, une bonne adresse recommandée par Cécile et Gary !




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