On se
lève de bonne heure pour installer la voile ; peu de vent mais de
trois-quarts arrière, pas l’idéal ; les lattes commandées ne sont pas
arrivées, on remet les anciennes hérissées d’épines de fibre de verre... Mise
en place du génois après avoir récupéré la drisse.
Départ
en début d’après-midi, on démêle les ris de la voile et l’enrouleur de génois qui
fait des tours ; l’anémomètre ne fonctionne pas. Beau temps, bon vent (bon
plein, force 3 à 4, mer belle) mais cela ne dure qu’une heure... Le vent tombe,
le ciel se couvre, moteur. On remet les voiles pour un repas plus tranquille
(force 3, mer peu agitée).
Avant
la nuit, le pilote change seul de direction, ne s’éteint plus puis tombe en
panne ; au même moment, on entre dans de la purée de pois (nos lunettes se
couvrent d’une fine pluie, la voile s’égoutte sur nous)... En début de nuit
(bon plein), un bout permet d’équilibrer la roue mais nécessite une
surveillance attentive ; en milieu de nuit, le vent tourne (grand largue)
et il devient nécessaire de barrer en permanence. On veille tous les deux à
l’œil nu, à l’AIS et au radar, l’un à la barre et l’autre à la navigation ; plusieurs
épisodes de brouillard dans cette traversée du Golfe de Lion et beaucoup de
trafic surtout à l’approche de Fos. On garde le moteur en permanence pour maintenir
une bonne vitesse et éviter de barrer une deuxième nuit.
Mercredi
matin, on dépasse Marseille ; prise préventive deux ris avant les îles
d’Hyères mais on en enlève un en arrivant à Porquerolles ; on trace
au vent arrière (force 4, fraîchissant 5 à 6, mer peu agitée à agitée),
quelques empannages involontaires.
Encore
pas mal de vent après le cap Taillat, on contourne le cap Camarat pour mouiller
devant la plage de Pampelone ; la nuit est calme, on récupère en partie.
Demi-journée
de vacances jeudi matin, l’eau est à 26,8°C. et Jacques prépare l’échelle
de bain ; nombreuses méduses noires aux longues tentacules dissuasives, notre
premier bain de mer ne sera pas encore pour aujourd’hui... Bon vent l’après-midi
(force 3, grand-largue puis travers dans le golfe de Saint Tropez).
Saint Tropez
Amarrage
aux Marines de Cogolin pour deux bonnes semaines (42 euros par nuit), secteur
Brigantine, à l’autre bout du port. Vraisemblablement une place de dix mètres,
un peu courte pour nous ; on enlève l’hydrogénérateur et on protège au
mieux l’arrière...
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