Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 7 juin 2014

Du mardi 3 juin au vendredi 6 juin 2014 : VISITE D’ARLES, DE LA CAMARGUE ET DES BAUX DE PROVENCE


ARLES


L’antique Arélate prit son essor à l’époque romaine et devint une colonie prospère ; l’empereur Constantin s’y installe et remodèle la ville.






Le théâtre (I° siècle av. J.-C.) pouvait accueillir 10 000 spectateurs.











L’amphithéâtre (1° siècle après J.-C.) servait aux combats de gladiateurs ou avec les fauves ; actuellement, s’y déroulent corridas et courses à la cocarde.










Au Moyen-âge, les arènes furent investies par des habitations ; c’est peut-être pour cela que les arches ont été bien conservées.













Portail roman, finement sculpté, de l’église Saint Trophime (XII° siècle), le premier évêque d’Arles










Cloître Saint Trophime (XII° et XIV° siècle), mi-roman, mi-gothique












Détail d’un chapiteau









Tous ces monuments ont été classés au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.



LA CAMARGUE


Afin de la découvrir, nous avons visité le Musée de la Camargue installé dans une ancienne bergerie : « le fil de l’eau… le fils du temps » explique l’adaptation permanente de l’homme à ce milieu, ainsi que les traditions qui demeurent vivantes.







 Carte du pays d’Arles (1941)














La croix camarguaise : la croix, le cœur et l’ancre dont chaque extrémité se termine en trident, symbolise les saintes Maries, les pêcheurs et les gardians.














                       Gardian à cheval















Reine d’Arles et ses demoiselles d’honneur en costume traditionnel
















Ex-voto en remerciement à Sainte Sara











L’île de la Camargue est une vaste plaine alluvionnaire située dans le delta du Rhône, entre Petit Rhône, Grand Rhône et Méditerranée ; la digue à la mer permet de contenir les remontées d’eau salée et l’endiguement du Rhône de limiter ses crues.

Au Nord, la haute Camargue est vouée à l’agriculture : blé, vigne, cultures fruitières et maraîchères et surtout riz ;






le riz pousse les pieds dans l’eau et la tête au soleil, ce qui nécessite de pomper l’eau douce dans le Rhône.







On y pratique aussi l’élevage des moutons mérinos d’Arles.

La zone des Salins près de la mer, à Salin-de-Giraud; la récolte du sel se fait à la fin de l’été.






Les montagnes de sel, les « camelles »












Les bassins d’évaporation prennent en raison de leur grande salinité de belles couleurs pourpres au couchant.








Au Sud, l’authentique Camargue (visite du Domaine de la Palissade)




où étangs et marais, très poissonneux, dominent le paysage ; ils sont connectés à la mer par les « graus » ou au fleuve par des canaux ou « roubines ». 











Une maigre végétation, la sansouïre, est formée de plantes halophiles résistantes au sel, telle la salicorne ; 







ces pâturages naturels sont nécessaires au maintien de l’élevage traditionnel du taureau et du cheval de Camargue.




Les taureaux noirs, aux cornes en forme de lyre, sont groupés en troupeaux ou manades ; les Gardians marquent les jeunes taureaux au fer rouge, lors d’une ferrade.












Le cheval camarguais, petit et résistant, est élevé en liberté ou en manade ; 











foncé quand il est jeune, il devient blanc vers quatre à cinq ans.









La Camargue représente, pour les oiseaux migrateurs, une halte majeure entre l’Europe du Nord et l’Afrique : 








350 espèces viennent y nicher et se reproduire. 















Aigrette garzette














Mouette rieuse
















Héron cendré














Poule d’eau












Cygne tuberculé











Le flamant rose est emblématique de la Camargue ; il ne prend sa belle couleur rose que vers 6 à 7 ans.











cet échassier aux pieds palmés, fouille dans la vase avec son bec crochu pour se nourrir.











Leurs plumes se hérissent, prise de becs pour une belle ?









Le Parc naturel régional de Camargue vise à protéger cet écosystème fragile.

Les Saintes Maries de la mer nous ont quelque peu déçus ; 





la légende dit que Marie Jacobé et Marie Salomé, chassées de Palestine, y sont arrivées en barque, accompagnées de leur servante noire Sara ; 












chaque printemps, les Gitans viennent en pèlerinage vénérer Sainte Sara.











Nous avons beaucoup apprécié cette incursion en Camargue.

LES BAUX DE PROVENCE

Perché dans les Alpilles, ce joli village médiéval se développa à l’abri de sa forteresse féodale (X° siècle) ; les seigneurs des Baux, très belliqueux, finirent par se rendre aux Comtes de Provence avant d’appartenir à la couronne de France ; au XVII° siècle, afin de remercier le Prince de Monaco qui avait chassé les Espagnols, la ville fut érigée en Marquisat des Grimaldi.








Le château et copies de machines de guerre médiévales










Vue sur le vallon de la Fontaine et sur les Alpilles au Nord,











et sur les anciens marais des Baux au Sud.











Le village s’est blotti au pied à la forteresse ; petites ruelles avec de jolies boutiques.











L’hôtel de Manville aux belles arcades romanes, abrite la mairie.











Musée des Santons, du provençal « santouns » ou petits saints : grande crèche de Carbonel











Église saint Vincent : l’Etoile du berger, vitrail de Max Ingrand, don du Prince Rainier de Monaco







MARTIGUES, ville de canaux sur l’étang de Berre






Le miroir aux oiseaux










Pendant ces quelques jours, intervention sympathique et on l’espère efficace d’un représentant Wauquiez sur nos diverses fuites ; on termine d’installer l’hydro générateur qui est maintenant opérationnel ; nous sommes prêts pour repartir, quoique sur un bateau, c’est un peu comme le tonneau des Danaïdes ou le rocher de Sisyphe, les travaux ne sont jamais terminés !

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