ARLES
L’antique Arélate prit son
essor à l’époque romaine et devint une colonie prospère ; l’empereur
Constantin s’y installe et remodèle la ville.
Le théâtre (I°
siècle av. J.-C.) pouvait accueillir 10 000 spectateurs.
L’amphithéâtre (1°
siècle après J.-C.) servait aux combats de gladiateurs ou avec les fauves ;
actuellement, s’y déroulent corridas et courses à la cocarde.
Au Moyen-âge, les
arènes furent investies par des habitations ; c’est peut-être pour cela
que les arches ont été bien conservées.
Portail roman,
finement sculpté, de l’église Saint Trophime (XII° siècle), le premier évêque
d’Arles
Cloître Saint
Trophime (XII° et XIV° siècle), mi-roman, mi-gothique
Détail d’un
chapiteau
Tous ces monuments ont été
classés au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
LA CAMARGUE
LA CAMARGUE
Afin de la découvrir, nous
avons visité le Musée de la Camargue installé dans une ancienne bergerie :
« le fil de l’eau… le fils du temps » explique l’adaptation permanente
de l’homme à ce milieu, ainsi que les traditions qui demeurent vivantes.
Carte du pays
d’Arles (1941)
La croix
camarguaise : la croix, le cœur et l’ancre dont chaque extrémité se
termine en trident, symbolise les saintes Maries, les pêcheurs et les gardians.
Gardian à cheval
Reine d’Arles et
ses demoiselles d’honneur en costume traditionnel
Ex-voto en
remerciement à Sainte Sara
L’île de la Camargue est une
vaste plaine alluvionnaire située dans le delta du Rhône, entre Petit Rhône,
Grand Rhône et Méditerranée ; la digue à la mer permet de contenir les
remontées d’eau salée et l’endiguement du Rhône de limiter ses crues.
Au Nord, la haute Camargue
est vouée à l’agriculture : blé, vigne, cultures fruitières et maraîchères
et surtout riz ;
le riz pousse les
pieds dans l’eau et la tête au soleil, ce qui nécessite de pomper l’eau douce
dans le Rhône.
On y pratique aussi
l’élevage des moutons mérinos d’Arles.
La zone des Salins près de la
mer, à Salin-de-Giraud; la récolte du sel se fait à la fin de l’été.
Les montagnes de
sel, les « camelles »
Les bassins
d’évaporation prennent en raison de leur grande salinité de belles couleurs
pourpres au couchant.
où étangs et
marais, très poissonneux, dominent le paysage ; ils sont connectés à la
mer par les « graus » ou au fleuve par des canaux ou
« roubines ».
ces pâturages naturels sont nécessaires au maintien de l’élevage traditionnel du taureau et du cheval de Camargue.
Les taureaux noirs, aux cornes en forme de lyre, sont groupés en troupeaux ou manades ; les Gardians marquent les jeunes taureaux au fer rouge, lors d’une ferrade.
Une maigre
végétation, la sansouïre, est formée de plantes halophiles résistantes au sel,
telle la salicorne ;
ces pâturages naturels sont nécessaires au maintien de l’élevage traditionnel du taureau et du cheval de Camargue.
Les taureaux noirs, aux cornes en forme de lyre, sont groupés en troupeaux ou manades ; les Gardians marquent les jeunes taureaux au fer rouge, lors d’une ferrade.
Le cheval camarguais,
petit et résistant, est élevé en liberté ou en manade ;
foncé quand il est
jeune, il devient blanc vers quatre à cinq ans.
La Camargue représente, pour
les oiseaux migrateurs, une halte majeure entre l’Europe du Nord et l’Afrique :
Mouette rieuse
Mouette rieuse
Héron cendré
Poule d’eau
Cygne tuberculé
Le flamant rose
est emblématique de la Camargue ; il ne prend sa belle couleur rose que
vers 6 à 7 ans.
cet échassier aux
pieds palmés, fouille dans la vase avec son bec crochu pour se nourrir.
Leurs plumes se
hérissent, prise de becs pour une belle ?
Le Parc naturel régional de
Camargue vise à protéger cet écosystème fragile.
Les Saintes Maries de la mer
nous ont quelque peu déçus ;
la légende dit que
Marie Jacobé et Marie Salomé, chassées de Palestine, y sont arrivées en barque,
accompagnées de leur servante noire Sara ;
chaque printemps,
les Gitans viennent en pèlerinage vénérer Sainte Sara.
Nous avons beaucoup apprécié
cette incursion en Camargue.
LES BAUX DE PROVENCE
Perché dans les Alpilles, ce
joli village médiéval se développa à l’abri de sa forteresse féodale (X°
siècle) ; les seigneurs des Baux, très belliqueux, finirent par se rendre
aux Comtes de Provence avant d’appartenir à la couronne de France ;
au XVII° siècle, afin de remercier le Prince de Monaco qui avait chassé les
Espagnols, la ville fut érigée en Marquisat des Grimaldi.
Le château et
copies de machines de guerre médiévales
Vue sur le vallon
de la Fontaine et sur les Alpilles au Nord,
et sur les anciens
marais des Baux au Sud.
Le village s’est
blotti au pied à la forteresse ; petites ruelles avec de jolies boutiques.
L’hôtel de
Manville aux belles arcades romanes, abrite la mairie.
Musée des Santons,
du provençal « santouns » ou petits saints : grande crèche de
Carbonel
Église saint
Vincent : l’Etoile du berger, vitrail de Max Ingrand, don du Prince
Rainier de Monaco
MARTIGUES,
ville de canaux sur l’étang de Berre
Le miroir aux
oiseaux
Pendant ces quelques jours,
intervention sympathique et on l’espère efficace d’un représentant Wauquiez sur
nos diverses fuites ; on termine d’installer l’hydro générateur qui est
maintenant opérationnel ; nous sommes prêts pour repartir, quoique sur un
bateau, c’est un peu comme le tonneau des Danaïdes ou le rocher de Sisyphe, les
travaux ne sont jamais terminés !
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