Bon vent encore ce matin, 4 à 5,
grand-voile et génois mi-enroulé.
On remonte au bon plein sur la
côte vers Varkiza afin de visiter le Sud d’Athènes qu’on ne connait pas ;
le mouillage ne nous semble pas assez protégé pour laisser le bateau seul…
Finalement, après un affalage de
voile très difficile, on repart sous génois seul vers l’île d’Égine, dans le
Golfe Saronique.
Mouillage dans la baie d’Ayia
Marina ; beaucoup de poissons, notamment les noirs à queue fourchue que
l’on voit partout.
On essaie de dessaler et de
lubrifier les chariots de la grand voile, espérons que cela soit efficace !
Egine est très fertile, couverte de pins et de pistachiers ;
on fait le plein de pistaches, les meilleures de Grèce.
Ayia Marina nous semble moins
vivante qu’il y a deux ans : magasins fermés, hôtels inachevés, la crise
se fait davantage sentir près d’Athènes que dans les Cyclades qui vivent du
tourisme étranger.
Le lendemain, on grimpe au Temple d’Aphaïa par un petit chemin
pierreux ; Jacques avait pourtant bien juré que l’on ne l’y reprendrait plus !
La nymphe Aphaïa, fille de Zeus, habitait
la Crète ; afin d'échapper aux avances du roi Minos, elle se jeta dans la
mer et fut recueillie par un pêcheur qui l’amena à Égine. Équivalente
d’Artémis, elle n’était vénérée nulle part ailleurs.
Ce temple dorique (V° siècle av.
J.-C.), de calcaire doré, est très bien conservé, notamment une partie de la
cella ; c’est l’un de nos préférés.
Acrotère de palmettes
En chemin, un cousin du
figuier de Barbarie
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