Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 23 novembre 2025

BILAN TECHNIQUE 2025

Au total, Thira a parcouru 1 365 Miles nautiques cette saison, dont 177 heures au moteur. Le loch totalise 44 110 M (16 110 depuis le changement d’instrument) et le moteur 4 140 heures (estime, le dernier total affiché était de 3 963 h).

La consommation de gazole a été de 451 litres, soit 2,6 l/h.

On a fait beaucoup de moteur, avec quelques occasions d’utiliser les nouvelles voiles d’Incidences. Elles sont belles et font plaisir à voir. Du coup, Odile est redevenue très exigeante sur les réglages.

Sylvain nous a aidé à les mettre en place et à les enlever, avec quelques conseils :

-       Avancer légèrement le chariot d’écoute du génois. Déroulé à 100%, laisser 2,5 vis apparentes derrière le chariot.

-       Remplacer le bout du chariot de GV par un cordage plus fin. C’est vrai qu’avec du 6 mm, au lieu de 8 mm, il y a nettement moins de frottements. A l’occasion du changement, j’ai vu qu’une des poulies du chariot était bloquée par la déformation de la ferrure inox.

-       Pour la mise en place de la GV : dérouler la voile, mettre les lattes à plat sur le pont, hisser au fur et à mesure, en ne fixant la bordure qu’à la fin.

-       Pour l’enlever : ne pas la hisser mais détacher la bordure pour descendre toute la voile sur le pont, d’un côté de la bôme, et la plier en la passant par-dessus la bôme.

Les sacs sont trop petits et on a eu du mal à faire rentrer les voiles (forcément pas très bien pliées). Elles sont stockées pour l’hiver chez Incidences, à Toulon.

 

Les petits soucis :

Les fuites d’eau : Il y a toujours une petite fuite sur le côté babord. Il en résulte un écoulement dans le fond de la douche, après une forte pluie. On en n’a pas trouvé l’origine et ce sera difficile : chandelier, taquet… ?

Le moteur hors-bord a de nouveau été révisé à Vibo, par un mécano du coin. Il semble avoir fait du bon travail, mais depuis, on ne l’a pas beaucoup utilisé.

Les panneaux solaires ont bien fonctionné. Il a fallu remplacer les dominos inox, mais ce n’est rien par rapport aux connecteurs MC4.

Le hale-bas a été réparé. Pour lui donner plus d’efficacité, je remplacerai la dernière poulie du palan par un anneau de friction, ce qui permettra de mieux l’étarquer.

La cale en bois des batteries avait moisi. Je l’avais enlevée ; c’était une erreur car les batteries ballotaient avec le roulis et soulevaient le plancher. J’ai replacé des petites cales en hauteur, parfait !

Quelques éclats de gel coat à reprendre (avant babord, étrave).

En fin de saison, l’alternateur ne chargeait plus ou mal. A première vue, pas de fil déconnecté, à voir.

Il faudra surveiller les batteries de service dont la tension semble diminuer assez rapidement, même avec une décharge inférieure à 50%. Je remplacerai la batterie moteur par la grosse batterie de la voiture, que Peugeot m’avait remplacée pour rien.

Pour le joint du sail drive, dilemme ; changer ou ne pas changer ? On va l’inspecter et s’il n’y a pas de trace d’usure, on reportera l’opération.

Le plus gros souci est maintenant lié à l’état du teck. Par endroit, il est tellement creusé que la colle apparait. La réfection totale serait un gros chantier, nécessitant de démonter tout l’accastillage du pont. On ne remettrait sûrement pas du vrai bois. Pour le moment, j’ai mastiqué les 2 lattes les plus abîmées… pas très beau !

Une solution serait d’hiverner en Tunisie, où un artisan est connu pour faire le travail à un coût acceptable.

CONCLUSION

Notre temps s’est partagé entre navigation et circuit voiture, ce qui nous a contraint à laisser Thira dans un port pendant deux longues périodes. 1 276 Miles en bateau, et près de 2 300 km en voiture, soit des distances équivalentes.

La météo clémente nous a ménagé de bonnes séquences de voile et les visites à terre ont été d’une grande richesse.

En mer, nous avons apprécié Ponza, les îles Pontines et bien sûr le Stromboli.  A terre, dans le grand Sud, nous avons particulièrement aimé Tropea, Alberobello, les églises romanes des Pouilles et Matera ; pour terminer, dans la région de Naples, nos préférences vont à Paestum, Herculanum et Pompéi, la côte Amalfitaine et en particulier Ravello, Capri et le Musée archéologique de Naples.

Du samedi 5 juillet au mardi 8 juillet 2025 : RANGEMENT et RETOUR

 Lessives, rangement et menues réparations avant de laisser Thira pour l’été.

On passe un excellent dimanche à Agay chez Patrick et Cynthia.

Le mistral attendu se met à souffler, la dernière nuit au port est agitée.

Beaucoup de monde sur la route du retour, vent contraire, plusieurs accidents et ralentissements.

Bien contents d’être rentrés chez nous après deux mois et demi d’absence ; à la suite de cette semaine de canicule, le temps s’est bien rafraîchi, on a presque froid !

samedi 22 novembre 2025

Du mercredi 25 juin au vendredi 4 juillet 2025 : SALERNE – NERANO (ITALIE) – GOLFE DE MORTOLI (CORSE, FRANCE) – ÎLES SANGUINAIRES – CARGESE – CAP TAILLAT (FRANCE) – MARINES DE COGOLIN (23M, 279M, 29M, 16M, 112M et 15M)

 Mercredi : Préparatifs

Il fait très chaud, Jacques lave le bateau, je fais les courses de bonne heure le matin et tard le soir : laverie, supermarché, Mercato Rione, boulangerie et pêcherie, je ne compte plus mes kilomètres à pied !

Jeudi

On fait le plein le fuel dans l’autre marina de Salerne, avant de longer la côte amalfitaine, des paysages de toute beauté :




Entre le Capo d’Orso et Maiori







Minori







Sur les hauteurs, Ravello ; on distingue sur la crête, les statues de la Terrasse de l’Infini de la Villa Cimbrone.






Atrani







Capo di Atrani







Amalfi







Conca







Capo Conca coiffé d’une Torre








Fiordo di Furore, une entaille creusée dans la côte par le torrent Schiato









Vettica Maggiore et son église aux tuiles vernissées








Positano







On dépasse Li Galli, les îles des Sirènes, réserve naturelle interdite à la navigation.

Le vent se lève contre nous, aucun mouillage sûr à Capri, on se laisse tenter par une bouée à Nerano (70 euros), à l’extrémité de la côte amalfitaine. Rafales de vent et houle incessante générée par les bateaux à moteur de passage mais la nuit est calme.





Nerano






Vendredi

Aucune prévision météo vraiment favorable, pas de vent puis petit vent contraire jusque Ponza à 65M, bon vent de Nord entre Ponza et Bonifacio à partir de cette nuit mais qui s’efface ensuite. Pour en profiter, on décide d’annuler l’arrêt Ponza et de mettre le cap sur les Bouches, à 240M.

Soleil, mer belle, route au moteur, on dépasse Capri et Ischia. On met les voiles en début d’après-midi (près, force 2 à 3, mer belle), on avance lentement, pas tout à fait dans la bonne direction mais sans le ronronnement du moteur ; prise d’un ris à la hauteur de Ventotène (près, force 3 à 4, un ris, mer peu agitée). Le vent faiblit, moteur et virement de bord.

On reprend notre cap après le diner (près, force 4, un ris, mer peu agitée), mais contre le vent et la houle, on n’avance pas très vite...

Virement de bord après Ponza, le vent faiblit.

Samedi

A deux heures du matin, on quitte Palmarola, la plus à l’Ouest des îles Pontines pour le grand saut vers Bonifacio.

On loupe le train du vent de Nord, houle de face et faible vent portant, moteur...

On croise un baril rouge qui flotte à la surface.

Deux heures de voile à l’heure de la sieste (largue, force 3, mer peu agitée). Une traîne se déroule à vive allure mais c’est une fausse alerte, le poisson s’est décroché...

On trouve enfin du vent en fin d’après-midi (petit largue, force 2 à 3, mer peu agitée) ; il se maintient la nuit en tournant à l’Ouest puis au Nord et nous mène dans la bonne dirction (bon plein, force 3 à petit 4, mer belle) .

Beaucoup d’étoiles dans le ciel, un petit croissant de lune qui se couche à minuit.

Dimanche





Thira au lever du soleil








Le trafic est intense aux abords d’Olbia et des Bouches de Bonifacio, il faut veiller.

La route nous a fait monter plus au Nord, on abat pour entrer dans le grand chenal des cargos (grand largue, force 4, mer peu agitée).




Passage au Sud des Lavezzi, monument en hommage aux naufragés de la Sémillante





Falaises de Bonifacio

Le vent forcit (grand largue, force 6, mer agitée), on enroule le génois ; puis il tombe brutalement pour laisser la place à un vent de face, force 3 à 4. On met le moteur pour passer les écueils des Moines et mouiller dans le Golfe de Mortoli.

La nuit est très calme, on récupère de nos deux nuits de navigation.

Lundi

Départ au moteur pour remonter la côte corse, très belle dans la brume du matin.

En milieu de matinée, au niveau du golfe de Valinco et de Propriano, un petit vent se lève (travers puis près, force 2 devenant 3 à 4, mer belle à peu agitée).

On passe le cap Muro sans problème pour entrer dans le Golfe d’Ajaccio et s’arrêter au mouillage des Îles Sanguinaires, sous la pointe de la Parata.

Mardi

On attend le milieu de la matinée pour partir, louvoyage pour passer le cap de Feno (près, force 2, mer belle) et entrer dans le golfe de Sagone. Le vent tombe, moteur ; celui de l’après-midi ne tarde pas à se lever (travers, force 2 fraîchissant à 4, mer belle à peu agitée. On trace vers le mouillage de la plage de Menasina, à l’Est de Cargèse.





La Corse s’est couverte de nuages inquiétants, orages et pluie sur les reliefs.









Depuis deux jours, on scrute trois météos, Arome, Icon et Arpège, pour planifier notre retour. Aucune n’est très favorable ; pour nous, un seul impératif, avoir traversé avant le mistral qui débute vendredi.

Décision est prise, on part ce soir à 20 heures. Le vent se lève doucement (largue puis bon plein, force 2 à 3, mer peu agitée).







Cargèse, la ville aux deux églises, catholique et orthodoxe, qui se font face.








Mercredi

Le vent tourne et tombe, moteur.

Nuit étoilée mais visibilité médiocre. Plancton luminescent dans le sillon du bateau, éclairs au loin.

Le vent revient au lever du jour, bon bord de voile (près à grand largue, force 2 à 4, mer belle à peu agitée). On fait route avec un autre voilier sous spi.

A midi, à 25M de la côte, vent arrière qui faiblt, de la houle, on affale les voiles, on se fait balotter...

Reprise du vent l’après-midi (travers, force 2, mer peu agitée), mouillage à l’heure de l’apéro au Nord du Cap Taillat. Nuit calme.

Jeudi

La France subit une forte canicule depuis une semaine ; on passe une journée tranquille au mouillage, davantage venté qu’au port et sans moustiques !

Ménage des fonds, bricolages divers, blog, baignade.

Jacques vérifie et nettoie l’hélice car le moteur vibrait beaucoup en arrivant hier ; rien d’anormal.

La coque n’est pas très sale mais a un éclat de gelcoat à l’étrave ; lors de la traversée aller, nous avions entendu un bruit sourd sur la coque, sans doute avons-nous heurté un objet flottant non identifié...

Vendredi

Départ après le diner pour profiter du vent de l’après-midi (largue puis vent arrière, force 3 devenant 4, mer peu agitée), beaucoup de monde sur l’eau, j’appelle sur VHF un bateau à moteur qui nous croise de près à 22,8 noeuds...

Dans le golfe de St-Tropez, il faut se faufiler entre les bateaux au mouillage.




St-Tropez






Amarrage après le plein de fuel aux Marines de Cogolin.



mardi 9 septembre 2025

Du lundi 16 juin au mardi 24 juin 2025 : EXCURSION en CAMPANIE

On laisse Thira dix jours à Salerne, et on prend le ferry pour Capri.

ISOLA DI CAPRI

Contrairement à ses voisines Ischia et Procida d’origine volcanique, l’île de Capri est d’origine sédimentaire et constitue un contrefort de la presqu’île de Sorrente.

Elle offre un décor grandiose, falaises qui tombent à-pic dans la mer, végétation luxuriante et climat doux ; ces atouts, depuis les empereurs Auguste et Tibère, ont conquis des célébrités du monde entier.





Port de Marina Grande






Un funiculaire nous emmène à Capri, sur la Piazzetta







Eglise San Stefano, le sol de l’autel est réalisé en marbres polychromes qui proviennent de la villa Jovis de Tibère.






La Via Le Botthege est bordée de magasins de luxe, on ne s’y attarde pas...





Belle villa





 



Les Giardini di Augusto,














offrent de belles vues sur la Pointe de Tragara et les Faraglioni ;








de l’autre côté, Marina Piccola,









un à-pic vertigineux,








la Via Krupp, tracée par l’industriel pour rejoindre son bateau, y descend en lacets, on se garde bien de l’emprunter !





Promenade vers le Belvédère de Tragara :




Belle vue sur Capri









Jolie maison








Hôtel La Scalinatella, cinq étoiles, on aurait aimé y passer la nuit !





Hôtel Punta Tragara, un autre cinq étoiles dessiné par Le Corbusier ; pendant la seconde guerre mondiale, la villa devint le quartier général du commandement central américain et accueillit Eisenhower et Churchill.






A travers les pins, belles échappées sur la mer














Punta Tragara : les Faraglioni, entre lesquels Thira est passé, il y a quelques années, Faraglione di Terra ou Stella (111m), Faraglione di Mezzo (81m) et Faraglione di Fuori ou Scopolo (105m).





Bus jusque Anacapri, à l’Ouest de l’île, où nous passons la nuit. L’endroit est plus calme, habité par les insulaires et loin du flot de touristes.




Belle promenade à la Punta Carena, la pointe Ouest de Capri ; le calcaire est riche en fossiles.








Le Faro, construit sur les ruines d’un ancien phare romain, est l’un des plus anciens d’Italie et le deuxième plus puissant.







Un télésiège individuel nous mène au sommet du Monte Solaro, point culminant de Capri à 589 mètres d’altitude :




un trajet agréable au-dessus du cimetière fleuri,




 


des jardins,







et des toits en terrasse.








Jacques dans les airs !












En haut, une vue exceptionnelle sur la côte Sud de l’île, des Faraglioni à la Punta Ventroso, le site est grandiose !




Punta Ventroso







Joli mouillage au pied de la falaise







Punta di Mulo, au loin, Punta Tragara et les Faraglioni






Une invitation au voyage








En contrebas, Capri et la Punta del Capo






Visite de la Villa San Michele, construite au 19e siècle dans un style mauresque par Axel Munthe, médecin et écrivain suédois ; située à l’emplacement d’une ancienne villa romaine, elle est décorée de copies d’oeuvres antiques et de quelques sculptures romaines.




Au milieu de l’atrium, une citerne d’eau d’époque romaine.






Le cabinet médical







Galerie de portraits ; au fond, Mercure et ses sandales ailées.






Très beau jardin panoramique à la végétation luxuriante





Le sphinx égyptien de marbre rose, vieux de 3 200 ans, date de l’époque de Ramsès II ; il admire Marina Grande et le Mont Tibère, et au loin, le Vésuve et la presqu’île de Sorrente.





La chapelle San Michele, mise à sac par les Turcs, a servi de réserve de poudre ; Munthe en a fait une bibliothèque et une salle de concert où il chantait, accompagné de Victoria, reine de Suède, au piano.




Une visite calme et reposante.


Capri est un endroit magnifique où il ferait bon de vivre si l’île était moins touristique !

Malgré beaucoup d’hésitations, on a réussi à dénicher des consignes pour nos bagages, à déjouer les pièges des différentes compagnies de bus et du funiculaire où il faut faire une première queue pour acheter les tickets...

Nous n’avons pas visité la grotte bleue, par manque de temps mais aussi par crainte d’être déçus...

On regrette aussi que Capri pratique des prix prohibitifs, aussi bien pour la restauration que pour les logements (140 euros pour un logement quelconque en bas d’un immense escalier).

 

ISOLA D’ISCHIA 

Ferry de Capri à Ischia, on a failli le louper car on s’aperçoit juste avant le départ qu’il démarre à l’autre bout du port ; aucun panneau explicatif et le personnel chargé de nous renseigner nous donne de fausses indications...

Le port d’Ischia n’a pas beaucoup de charme, les abords sont mal entretenus ; les restaurants s’alignent sur le quai des bateaux de plaisance.

« L’île verte », surnommée ainsi en raison de sa végétation luxuriante, est la plus grande du golfe de Naples. Cette île de lave possède de nombreuses sources d’eau thermale.

On en fait le tour avec un voiture de location poussive qui cale à chaque ralentissement...

Castello aragonese (15e s.)

Le premier château fut construit sur un îlot par le tyran de Syracuse Hiéron ; Alphonse 1er d’Aragon en fit une seigneurie qui compta 2000 habitants et 13 églises. Promenade entre églises, terrasses et couvents, un enchevêtrement de bâtiments dans lequel il est difficile de se repérer.



Castello aragonese







De la terrasse de l’Immacolata, belle vue sur Ischia Ponte









Ruines de la cathédrale de l’Assunta










Eglise de l’Immacolata







Sentiero del Sole








Chiesa della Madonna della Libera (12e s.) qui a protégé le peuple de l’éruption de l’Epoméo ;








fresque de l’Annonciation.








Contreforts du château.







Monte Epomeo (788m)

Un joli chemin grimpe au sommet du Monte Epomeo, point culminant d’Ischia.


 



Un chemin agréable, encaissé et ombragé,









à mi-parcours, la vue sur la mer se dégage.








L’étroit sentier avec marches d’escalier, est ensuite creusé dans la roche ;








joli paysage,








il ne reste plus qu’à escalader ce rocher !









Au sommet,








la récompense, un panorama à 360° sur Ischia, la mer








et la campagne environnante.






Sant’Angelo

Un ancien petit port de pêche, bien entretenu et reconverti dans le tourisme. Il représente l’idée qu’on se faisait d’Ischia.




Sant’Angelo et son îlot








Le village est construit sur une falaise de tuf.















Les maisons colorées s’étagent au-dessus du port.





Giardini La Mortella

La Mortella est un splendide jardin exotique crée en 1956 par Suzanna Walton, épouse d’un compositeur anglais.

Il est aménagé sur une colline dont il épouse les moindres recoins : le jardin inférieur, « La Vallée » est frais et ombragé, le jardin supérieur, « La Colline » est ensoléillé et ventilé.

Cette promenade rafraîchissante, aux multiples bassins, fontaines et ruisseaux, est ponctuée de pavillons, offrant à chaque instant de nouvelles découvertes.

Une fondation gère le domaine et y organise des concerts.

La Vallée




Grande fontaine







Plantes épiphytes, bromélias et orchidées







Serre de la Victoria,








Broméliacées
















Callianthe megapotamica ou Lanterne chinoise








Fleur du Spathodea campalunata, ou Tulipier du Gabon, rare arbre africain aux fleurs rouges





La Colline





Agave






Temple du Soleil dédié à Apollon et au cycle de la vie ; salle de la naissance, ici de la vie adulte






et de la mort.









Orchidées
















Cascade du Crocodile, bassin entouré d’agapanthes







et décoré de Nymphéas.













Passiflora Cincinnata









Lotus indien.







Dépliant fort bien fait, visite rafraîchissante et bien agréable.

Lacco Ameno




Petit port de pêche







Ischia Porto




Port de plaisance







Ischia nous a quelque peu déçus...

NAPLES




Le Vésuve







Un ferry nous emmène d’Ischia à Naples, puis un bus du port de Naples à notre logement. Tout se passe bien jusqu’à ce que Jacques se rende compte qu’on lui a volé son téléphone...

La vieille ville est sale, la circulation à pied dangereuse, on manque de se faire écraser par voitures, mobylettes et autres qui arrivent de toutes parts...

Histoire de Naples

Les Grecs fondent la cité en lui donnant le nom de Neapolis, Nouvelle ville. Elle tombe sous influence de Rome puis de L’Empire romain d’Orient jusqu’au 11e siècle.

Naples est alors intégrée au Royaume de Sicile qui est contrôlé tour à tour par les Normands, les Souabes, le Saint Empire germanique et les Angevins.

En 1282, lors de l’épisode des Vêpres siciliennes, les Angevins sont chassés de Sicile et fondent le Royaume de Naples ; la ville se couvre alors d’édifices religieux gothiques.

Les Aragonais s’en emparent au 15e siècle et Charles Quint rattache Naples au Royaume d’Espagne.

En 1734, l’Espagnol Charles de Bourbon devient roi de Naples et rétablit l’autonomie et la souveraineté du Royaume.

En 1799, ravagée par les éruptions du Vésuve et par la peste, la ville tente de se soulever, c’est la Révolution parthénopéenne soutenue par la France.

En 1806, Napoléon cède Naples à son frère Joseph ; Joachim Murat lui succède mais il sera fusillé.

En 1815, la ville repasse sous influence espagnole en tant que capitale du Royaume des Deux-Siciles.

En 1860, avec l’arrivée de Garibaldi et l’unité italienne, elle perd ses avantages commerciaux et s’appauvrit, terreau du développement de la Camorra, la mafia napolitaine.

Le centre historique de Spaccanapoli qui concentre les plus somptueuses églises de Naples est un mélange de richesse et de délabrement. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.




Porta Capuana, l’une des entrées de la vieille ville, deux tours de granit encadrent l’arc en marbre blanc







Ruelle, du linge pendu aux fenêtres, une agitation incessante








Duomo di Santa Maria Assunta (14e s.)

La cathédrale de Naples, édifiée par les Angevins sur le site d’une basilique paléochrétienne, a été maintes fois remaniée.





La façade néogothique du 19e siècle a conservé les trois portails gothiques,








les lions stylophores





 


et une Madone de Tino di Camaino (15e s.).







La Reale Cappela del Tesoro di San Gennaro est de style baroque ;







elle abrite 53 magnifiques bustes en argent appartenant au Trésor de Saint Janvier.








Angelot en argent






L’autel en argent (18e s.) représente l’entrée à Naples des reliques de St Janvier, portées par le cardinal Carafa ; le saint a sauvé la ville de la famine, de la peste, de la guerre et des éruptions du Vésuve.





Derrière l’autel, une fiole contient le sang de San Gennaro qui, trois fois par an, se liquéfie miraculeusement. Ce saint martyr mourut décapité pendant la Grande persécution de Dioclétien. Ses reliques sont consevées dans la crypte de la cathédrale.

Cappella Sansevero (16e s.)

Cette chapelle a été réaménagée par le franc-maçon Raimondo di Sangro, prince de Sansevero, dans un style baroque exubérant.

Parmi ce décor foisonnant, trois magnifiques sculptures en marbre :


Le Cristo Velato, recouvert d’un voile plissé si fin qu’on devine les traits de son visage ; c’est l’oeuvre d’un artiste napolitain, Guiseppe Sanmartino (18e s.).






La pudeur, une femme voilée dont on admire aussi le plissé du voile









La désillusion d’un homme pris dans un filet.








Au sous-sol, sont exposés deux macchabées écorchés dont un médecin sicilien a reconstitué le système artério-veineux.

Brève visite sans photo, un peu frustrante !

Santa Anna dei Lombardi (15e s.) 

Cette église appartenait au riche monastère de Monteoliveto qui était lié à la Toscane pendant la Renaissance par l’intermédiaire de banquiers.





Dans la chapelle Correale, l’Annonciation, haut-relief de marbre,








et dans la chapelle Piccolomini, une Nativité








et le tombeau de Marie d’Aragon.






La lamentation sur le Christ mort en terre cuite (15e s.), personnages de taille réelle, très expressifs avec au centre, Marie-Madeleine et la Vierge.






La Sacrestia Vecchia est l’ancien réfectoire du couvent








dont les fresques du plafond ont été réalisées par Giorgio Vasari (16e s.).








Des panneaux de bois en marqueterie et en intarsia (avec incrustations de bois) encadrent la sacristie ; dans les niches, les statuettes des moines olivétains.




Chiostro di Santa Chiara, ou Chiostro maiolicato (14e s.)



Le cloître des Clarisses construit sous Charles d’Anjou, a été ultérieurement décoré de majoliques par Domenico Vaccaro.







L’allée centrale est bordée de piliers octogonaux







reliés par des bancs décorés de majoliques ;







motifs champêtres, marins ou mythologiques.







Les murs du cloître sont couverts de fresques,








à motifs allégoriques ou religieux.








Jolie crèche du 18e siècle qui s’inspire de la vie napolitaine de l’époque.





Pio Monte della Misericordia (17e s.)

Cette église baroque conserve six rétables dont le sujet est lié aux oeuvres de la confrérie de la Miséricorde.


 



Parmi elles, Les Sept Oeuvres de la Miséricorde du Caravage, chef d’oeuvre de clair-obscur et de réalisme (1607) :








dans le Ciel, Jésus et Marie soutenus par deux jeunes anges,








sur terre, les oeuvres de Miséricorde, telles que, enterrer les morts, visiter les prisonniers et nourrir les affamés.







Museo Archeologico Nazionale di Napoli

Les collections du musée proviennent essentiellement d’oeuvres ayant appartenu à la famille Farnese et de vestiges trouvés à Pompei et à Herculanum.

Scultura Farnese

Au 16e siècle, le cardinal Alessandro Farnese, futur pape Paul III, fit construire à Rome dans la Campo dei Fiori, un palais où il rassembla une collection de sculptures.

On admire les copies romaines en marbre (1er et 2e s.) de chefs-d’oeuvre grecs en bronze qui ont disparu :





Les Tyrannicides, Harmodios et Aristogiton, ont libéré Athènes du tyran Hipparque, devenant le symbole de la lutte pour la liberté.








Vénus pudique








Artémis d’Ephèse en albâtre avec restaurations en bronze ; sa poitrine est recouverte de mamelles, symboles de fécondité, mais d’autres y voient des scrota de taureaux victimes de sacrifices !









Vénus callipyge, « aux belles fesses » !








Plusieurs groupes monumentaux ont été découverts dans les thermes de Caracalla à Rome :





Hercule Farnese, au repos après avoir achevé ses travaux (Athènes, 3e s.)









Athéna Niké, personnalisation du Triomphe et de la Victoire, au beau drapé mais sans ailes ! (basalte, 2e s.)









Taureau Farnese, de 24 tonnes, sculpté à Rhodes au 2e s. av. J.-C., dans un seul bloc de marbre ; il décrit le supplice de Dircé, la mythique reine de Thèbes.






Mosaici, les mosaïques (2e et 1er s. av.J.-C.)

Ces mosaïques en pâte de verre proviennnent d’Herculanum et de Pompei ; les tesselles ont une finition mate et sont colorées par des oxydes métalliques.D’une très grande finesse, elles rivalisent avec les peintures.





Nymphée : en haut, un boxeur avec ses gants, en bas, cupidons chassant le cerf.








Panthère et symboles dyonisiens, rhyton et thyrse





 



Combat de coqs ; sur la table, les prix destinés au vainqueur, caducée, palme et bourse.









Colombes buvant dans un bassin de bronze









Consultation chez la magicienne qui montre aux autres un philtre magique









Acteurs en scène préparant une pièce satyrique (Maison du poète tragique à Pompéi)









Portrait de femme







Maison du faune de Pompéi :





Nature morte évoquant les plaisirs de la table







Scène nilotique, hippopotame, crocodile, canards, cobra...

La bataille d’Alexandre, illustrant la victoire du roi de Macédoine sur Darius, le roi des Perses, est malheureusement en cours de restauration.

Gabinetto segreto, le cabinet secret

Il conserve les fresques d’origine des lupanars ainsi que des objets érotiques.




Groupe en marbre, satyre et nymphes







Tintinnabule de bronze en forme de phallus-oiseau-quadrupède.








Affreschi, les fresques

Les mieux conservées proviennent de Pompéi et Stabies. Le « rouge pompéien » était obtenu à partir de cinabre, un pigment importé d’Espagne :

Les dieux Lares versent du vin à l’aide d’un rython et encadrent une scène de sacrifice présidée par le Génie ; en-dessous, une paire de serpents, symboles de prospérité (Laraire de Pompéi).





Isis ailée-Fortuna tenant une corne d’abondance et un sistre








Bacchus vêtu de grappes de raisin ; le Vésuve couvert de vignes, est de forme conique comme il l’était avant l’éruption de 79.







Lapin et figues







Arès et Aphrodite, couple de dieux amoureux (Pompei)









Sacrifice d’Iphigénie en présence de son père Agamemnon horrifié, Artémis envoie une biche pour la remplacer (Maison du poète tragique à Pompéi) 








Thésée, libérateur des Athéniens après avoir tué le Minotaure (Pompéi)









Couple en vol, Dionysos et Ariane (Villa Adrianna à Stabiae)









Le boulanger Terentius Neo et sa femme (Pompéi)









Buste d’une jeune femme (Herculanum)









Sapho, représentation type d’une jeune femme tenant une tablette et un stylo (Pompéi).






Tempio di Iside, le temple d’Isis de Pompei

Cette section rassemble les peintures du temple consacré à la déesse égyptienne :




Isis tire la barque avec le corps d’Osiris parmi les bustes du Nil.








Io accueillie par Isis à Canopo.







Objets du quotidien


 


Le trésor en argent de la Maison de Ménandre à Pompéi, comportait 118 pièces ;







Scyphe, coupe de vin à deux anses, décorée de scènes des Douze travaux d’Hercule, argent.







Askoi, récipient servant à verser de l’huile, bronze










Unguentarium, fiole contenant du parfum ou de l’huile, verre









Vase bleu, décoré selon la technique du verre camé, de petits amours et de scènes de vendanges (Pompéi).







Villa dei Papiri, villa des Papyrus d’Herculanum

Cette villa somptueuse appartenait au beau-père de Jules César qui en avait fait un véritable musée ; elle possédait une grande bibliothèque, 800 papyrus y ont été retrouvés.

De magnifiques statues en bronze ornaient le péristyle de la villa :





Satyre endormi









Silène ivre








Hermès au repos











Faon








Danseuses d’Herculanum, probablement des porteuses d’eau


















Athlètes, saisissants de vie, inspirés du sculpteur grec Lysippe 


















Peplophoros, femme portant un peplos








Pseudo-Sénèque, buste de vieillard dit à tort « de Sénèque ».








Magna Grecia, la Grande Grèce : des premières colonies à la conquête romaine (8e s. av. J.-C. à 273 av. J.-C.).

Cette section expose des objets provenant des colonies et cités grecques de l’Italie du Sud.





Figure féminine en trône, terre cuite (Tarente)









Vase en forme de tête féminine, terre cuite (Canosa)









Vase en forme de tête féminine, Statue d’un personnage en larmes (Canosa)









Tête de femme voilée (Cales, première implantation romaine)









Hydria en bronze








Coupe en terre cuite







Vases de la Tombe de l’amazonomachie (Ruvo)









Vase à figures rouges (Canosa)





Fresque de l’intérieur de la Tombe des danseuses ; cette danse rituelle évoque le passage de la vie à la mort (Ruvo).





Fresque tombale (Nola)






L’orfévrerie, splendeur de la Magna Grecia




Fibule en or (Cuma)







Paire de fibules en or (Ruvo)







Objet en or (Canosa)







Collier en or (Ruvo)







Sols en mosaïques de l’époque romaine




Sol en opus sectile du belvédère de la villa dei Papiri d’Herculanum





























Un musée exceptionnellement riche en chefs-d’oeuvres de la période gréco-romaine en Italie. Les secteurs rénovés sont aérés, les oeuvres bien mises en valeur et les explications claires. Une excellente journée !

Museo et Real Bosco di Capodimonte

Sur une colline de Naples, le palais de Capodimonte abrite une pinacothèque.

La collection Farnese en constitue l’essentiel ; elle est passée aux mains des Bourbons quand la dernière héritière épousa le roi d’Espagne ; leur fils, Charles de Bourbon, devenu roi de Naples, fit construire Capodimonte pour y déménager les tableaux.


 








Belle vue sur Naples




Palais de Capodimonte, ancienne résidence royale des Bourbons, de Joseph Bonaparte et de Murat, et enfin des Savoie.





Les collections Farnese


 


Crucifixion (Masaccio, 15e s.) ; ce tableau était situé en haut d’un polyptique d’une église de Pise, aujourd’hui démantelé.









Annonciation avec St Jean Baptiste et St André (Filippino Lippi, 15e s.) 








Vierge à l’Enfant et deux anges (Botticelli, 15e s.) 










St Jérôme dans sa cellule (Colantonio, 15e s.)








Sainte Famille, dite Madone au voile (Raphaël, 16e s.)









Les noces mystiques de Ste Catherine (Corrège, 16e s.)








Danaé capturée par Zeus, lui-même transformé en pluie d’or (Le Titien, 16e s.) ; 





le cardinal Alexandre Farnèse, futur Paul III, avait commandé ce portrait de nue avec les traits de la femme qu’il aimait, et le conservait dans sa chambre « pour ses propres yeux » !





Le pape Paul III et ses neveux (Le Titien, 16e s.) 









Portrait d’une jeune femme, dite « Antea » (Parmesan, 16e s.)








Lucrèce (Parmesan, 16e s.) ; violée par un patricien romain, Lucrèce se suicide pour sauver son honneur qu’elle estime avoir perdu ; son sacrifice provoque une révolte qui contribuera à instaurer la République romaine.










Jeune garçon allumant une bougie à l’aide d’une braise (El Greco, 16e s.)








Judith décapite Holopherne (Artemisia Gentileschi, 17e s.) ; dans la Bible, Judith séduit et enivre le général ennemi, afin de sauver le peuple hébreu.







Oeuvres napolitaines acquises par Murat lors de la dissolution des ordres monastiques 




Vierge de l’Humilité (D’Oderisio, 15e s.) 







Triptyque de l’histoire de la Passion (15e s.) 





La section flamande




La parabole des aveugles (Pieter Brueghel l’Ancien, 16e s.)






Adoration des Mages (Joos Van Cleve, 16e s.)








Vierge à l’Enfant (Bois sculpté, Atelier franco-flamand, 15e s.) 







Les appartements royaux, mobilier et oeuvres d’art




Somptueuse salle de bal







Marqueterie de marbre








Vénus et putto sur un dauphin, bronze










Objets en ivoire









Bouteilles en verre de Murano








Eventail, Ariane abandonnée par Thésée







Candélabre avec un personnage ailé, bronze ciselé et doré (France)








Le char d’Aurore, biscuit de porcelaine (Fabrique royale de Naples et Manufacture Poulard Prad)





Oeuvres du sculpteur napolitain Vincenzo Gemito (fin 19e – début 20e s.), célèbre pour avoir représenté le petit peuple des rues :





Le petit Pêcheur, bronze









Le Joueur, terre cuite







Coupe de mariage Flora, bronze argenté.






REGGIA DI CASERTA (18e s.)

L’Espagnol Charles de Bourbon fit aussi construire au Nord de Naples, le gigantesque Palais royal de Caserte, voulant égaler le château de Versailles de Louis XIV, son arrière-grand-père. Il choisit l’architecte napolitain Luigi Vantivelli qui dessina sur un plan symétrique, un bloc rectangulaire articulé autour de quatre cours intérieures. Ce palais de quatre étages comporte 1 200 pièces !

Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Palazzo





On y pénétre par la galerie centrale, le Cannochiale, le téléscope, qui à l’autre extrémité s’ouvre sur les jardins.









Cour intérieure








Au milieu de la galerie, s’élève le grand escalier d’honneur 








orné d’une statue royale.









Ce chef-d’oeuvre baroque de Vantivelli, mêle marbres roses et gris ;









il mène au vestibule supérieur






qui donne accès à la chapelle palatine






ainsi qu’à l’enfilade des appartements royaux.

Cinq antichambres décorées de fresques allégoriques et de stucs dorés, conduisent à la salle du trône :


Salle d’Alexandre, décorée avec du mobilier venu du palais des Tuileries, à la demande de Joachim Murat, roi de Naples lors de l’épopée napoléonienne.







Salle de Mars, dieu de la guerre ; bas-relief évoquant l’Iliade.








Salle d’Astrée, déesse de la Justice ; stucs dorés de Minerve entre la Stabilité et la Législation.









Salle du trône ; trône en bois sculpté et doré.








Chambre de François II, dernier roi des Deux-Siciles.







Chambre de François II, dernier roi des Deux-Siciles.






Parco Reale

Ce parc grandiose combine les jeux d’eau d’un jardin à l’italienne avec la rectitude du jardin à la française, une perspective de 3km de long. Les fontaines sont alimentées par l’aqueduc Carolino qui traverse monts et vallées sur 40km !




Du bout de la Via d’Acqua, belle vue sur le Parco Reale et le Palazzo





Fontaine de Diane et Actéon, au pied de la Grande Cascade ; Ovide nous en a raconté l’histoire dans les Métamorphoses : Diane punit le jeune Actéon qui l’a surprise dans son bain, en le transformant en cerf ; méconnaissable, il est dévoré par ses propres chiens.






Après une escapade dans le jardin anglais, retour vers le palais, de fontaine en fontaine.














Un palais baroque qui n’égale en rien Versailles, mais une promenade rafraîchissante après le tumulte de Naples 

Au terme de cette excursion, on quitte Jean-Michel et Catherine pour retrouver Thira. Merci à eux de nous avoir accompagnés dans ce péripe riche en découvertes et plein d’aventures !

De la Campanie, nos meilleurs souvenirs vont au Temple de Neptune à Paestum, aux ruines de Pompei et d’Herculanum, au pied du Vésuve, à Ravello perchée sur la Côte Amalfitaine, aux magnifiques paysages de Capri et au Musée archéologique de Naples. Ischia nous a plutôt déçus et nous avons trouvé le vieux Naples assez lépreux ; il est vrai que nous ne sommes pas allés dans les quartiers chics de Chaia, ni dans le Centre monumental.

Train de Naples à Salerne.