Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

mardi 19 novembre 2024

Du vendredi 28 juin au dimanche 30 juin 2024 : CALA REALE (ISOLA ASINARA, SARDAIGNE, ITALIE) – ÎLES SANGUINAIRES (CORSE, FRANCE) – MARINES DE COGOLIN (55M et 125M)

 Vendredi

Beaucoup de discussions pour la stratégie du retour : le trajet direct est le plus court (160M) mais fort vent d’Est au départ samedi matin dans les Bouches et de Sud-Ouest à l’arrivée sur le continent le lendemain midi ; on prend l’option de partir vendredi avec peu de vent et de faire une escale en Corse.

Louvoyage pour quitter Asinara et la Sardaigne (force 4 faiblissant 3, mer belle à peu agitée), puis bon bord de près à bon plein (force 3, mer peu agitée).

L’étai largable et la drisse de trinquette s’envolent ! Jacques remplace par du dyneema le bout qui les attachait au bas du hauban tribord.

Après avoir visé Propriano, on abat vers le Golfe d’Ajaccio, navigation plus confortable, on va plus vite et on gagnera ainsi une dizaine de miles sur la traversée.

Comme prévu, le vent faiblit et tombe vers midi, moteur jusqu’aux Îles Sanguinaires dans le Golfe d’Ajaccio. Mouillage sous la Pointe de la Parata.

Samedi






Îles Sanguinaires







Départ pour les Marines de Cogolin, à 125M. Soleil blafard et temps lourd. La météo est perturbée avec avis de grand frais sur Provence, Côte d’Azur et Corse.

Deux heures au moteur, puis un vent d’Est se lève brutalement, on ne déroule que le génois (grand largue, force 6 faiblissant 4, mer agitée). Le vent tourne et faiblit, un quart d’heure de moteur jusqu’au moment où le vent de Sud se lève ; il ne devrait plus nous quitter jusqu’à l’arrivée (grand largue sur l’autre bord, génois seul, force 5 à 6, mollissant 4 puis 3, mer agitée à peu agitée).

La houle nous ballotte, le soleil tente une percée en milieu d’après-midi. On hisse la grand-voile pour gagner en stabilité et en vitesse mais on perd en cap ; le vent tourne et nous permet de rectifier le cap. Avant la nuit, on a fait plus de la moitié de la route.

Dimanche

Le ciel se dégage, nuit étoilée et plancton luminescent. Un important trafic sur la route nécessite une surveillance à l’AIS ainsi qu’au radar pour les bateaux qui n’en ont pas.

Après une courte panne, le vent revient, (grand largue à travers, force 3 à 4, mer belle à peu agitée). Vent de face pour les derniers miles, moteur pour entrer dans le Golfe de Saint-Tropez de plus en plus encombré de méga-yachts.




Saint-Tropez







Mouillage devant la plage puis amarrage aux Marines de Cogolin.

Une traversée essentiellement à la voile avec un bémol pour la séquence sous génois, plus confortable mais moins puriste !


Du mardi 25 juin au jeudi 27 juin 2024 : ALGHERO – PORTO CONTE – PELOSA – CALA REALE (ISOLA ASINARA) (6M, 32M et 6M)

 Mardi

Lever de bonne heure pour rincer Thira couvert d’une boue rouge et faire les dernières courses. Le moteur du winch de génois babord, se met en route inopinément, on le déconnecte...

Le Delphinius nous emmène à la Grotta di Nettuno, l’accès par la mer étant nettement plus facile que par la terre ; il y a une bonne dizaine d’années, nous avions emprunté l’Escala del Cabirol, l’escalier du Chevreuil, 654 marches à descendre puis à remonter, Jacques s’en souvient encore !

La Grotte de Neptune s’est formée il y a deux millions d’années ; elle abrite le Lago Lamarmora, un grand lac salé de cent mètres de long.





Le Bénitier, belle stalagmite








Le Grand Orgue







La Grande Coupole








Un endroit féerique







La Tribune de la musique où avaient lieu des concerts















Un moment magnifique mais la visite guidée en italien et au pas de course, est quelque peu frustrante.

Petite pluie au retour, halte aux marché aux poissons pour acheter des trigliette.

On reprend la route en début d’après-midi, aide très efficace de la marina qui fait tourner notre avant avec un bout afin d’éviter la pendille du voisin.





Punta del Giglio







Le vent tourne au NW et forcit quand on rentre dans le Golfe de Porto Conte ; le mouillage de la Torre est trop exposé, on mouille au fond de la baie sur une petite tache de sable.

Mercredi

On relève notre ancre pleine de vase. Sortie du golfe au moteur et contournement du Capo Caccia pour remonter au Nord, le long de la Nurra. La côte rocheuse accore est très jolie, ponctuée d’îlots rocheux.




Falaises calcaires du Capo Caccia derrière lequel se niche la Grotta di Nettuno







Isoletta Foradada





On dépasse le Capo dell’Argentiera, ancienne mine d’exploitation de plomb, de zinc et d’argent, pour arriver au Capo Falcone, à la pointe Nord-Ouest de la Sardaigne.






Nous empruntons ensuite le Passaggio di Fornelli entre Isola Piana et Isola Asinara, où les fonds remontent à 4 mètres : cap à 71° en alignant deux balises noires et blanches sur Asinara droit devant, puis cap au 121° en en alignant deux autres par l’arrière. On passe !








Mouillage de la Pelosa dans le Golfe de Fornelli, grande étendue de sable avec 4 mètres d’eau. Baignade, eau cristalline à 23°C mais peu de poissons.




Magnifique coucher de soleil sur la Pelosa et le Capo Falcone






Jeudi

Départ vers le Parco Nazionale dell’Asinara ; il est possible de naviguer au moteur dans un chenal fictif à 1M des côtes de l’Isola Asinara mais certaines zones sont interdites aussi bien à terre qu’en mer. Moteur puis bord de génois.






Quelques dauphins viennent jouer avec le bateau.







Bouée réservée par téléphone à Cala Reale (3,5 euros par mètre). Connexion difficile dans l’île.

Plus de voiturettes à louer pour la journée mais le Trenino Verde nous emmène vers le Nord.

Isola Asinara, l’Île des Ânes fut habitée à l’époque néolithique et au moyen-âge ; elle servit ensuite de lazaret et de bagne.

Visite du CRAMA, Centre de Récupération des Animaux Marins d’Asinara, essentiement des tortues Caretta Caretta. Elles sont victimes de la pêche, des plastiques qu’elles ingèrent et du trafic nautique.






Thira dans Cala Reale








Asinara est couverte de maquis, lentisques, euphorbes...






Les ânes sont gris ou albinos






Chapelle austro-hongroise, construite par les prisonniers austro-hongrois déportés à Asinara lors de la Première guerre mondiale







Une route magnifique le long de la côte Ouest, avec de belles criques





 


Cala del Bianco







Au loin, Cala d’Oliva








Sculpture en bois d’Enrico Mereu, ancien agent pénitentiaire autodidacte et seul habitant de l’île







En 1975, le chef mafieux commanditaire de l’assassinat des juges Falcone et Borsellino, a été emprisonné dans la prison de haute-sécurité de Cala d’Oliva.

Asinara, une île intéressante qu’on n’a pu explorer, faute de moyen de locomotion...


mardi 12 novembre 2024

Du jeudi 20 juin au lundi 24 juin 2024 : EXCURSION vers BOSA, LA VALLEE DES NURAGHI, LA ROUTE DU ROMAN et CASTELSARDO

 STRADA PANORAMICA D’ ALGHERO A BOSA

Temps couvert et brumeux, pas vraiment idéal pour pouvoir apprécier ces magnifiques paysages...




Cala Ittiri







Porto Managu, notre dernier mouillage ; à droite, on aperçoit les rochers de Cala Managu.







Chardon






BOSA

La ville était connue pour ses tanneries.





Au pied du château fort, la vieille ville s’étage à flanc de colline jusqu’au fleuve.





Sa Costa





Belle vue sur le Castello, les maisons colorées de Sa Costa et les coupoles vernissées de la Cattedrale ; le campanile massif est resté inachevé.









Cattedrale dell’Immacolata, construite après l’abandon de la cathédrale romane San Pietro









Ruelle de Sa Costa, balcons de fer forgé et portails ouvragés








Castello di Serravalle ou Malaspina

Cette forteresse fut construite au XIIe siècle par les Malaspina, une famille toscane.



La promenade sur les remparts nous offre une magnifique vue sur les toits de Sa Costa et le Fiume Temo.




Tour pentagonale du chemin de ronde







Dans la cour intérieure, la Chapelle palatine abrite de belles fresques de style toscan du XIVe siècle :







Adoration des mages








Procession des saints (détail)






La Rencontre des trois morts et des trois vifs, évoque le destin de tout mortel.




San Pietro extramuros (XIe siècle)

Cette magnifique église romano-gothique fut abandonnée lors du développement de Sa Costa.




Sur la façade gothique harmonieuse de trachyte rouge,








l’architrave du portail représente la Vierge à l’Enfant et l’empereur Constantin, entourés de St Pierre et St Paul.








Une grande sérénité se dégage de ce bel ensemble roman de pierres polychromes.








Bénitier







 

LA VALLEE DES NURAGHI

Cette région du Meilogu est habitée depuis la nuit des temps, « domus de Janas » et nuraghi en sont les témoins les plus anciens.

Necropoli di Sant’Andrea Priu

Une vingtaine de sépultures, appelées Domus de Janas, furent creusées dans une paroi de trachyte à l’époque néolithique, entre le 5e et le 3e millénaire av. J.-C..

Elle furent ensuite réutilisées aux époques nuragique, romaine, byzantine et moyenâgeuse.











La Tomba del Capo est impressionnante, 18 pièces sur 250 m2 ! Cette Tombe du Chef a servi de lieu de culte paléochrétien, d’église byzantine puis bénédictine.




A l’origine, les offrandes aux dieux étaient déposées dans les orifices à l’entrée du narthex ; cette salle était réservée aux catéchumènes.






L’aula, la salle principale,








est décorée de fresques romaines








et possède des expansions intérieures.








La cella ou presbyterium, pièce réservée au clergé















Un ensemble surprenant !

Dolmen de Sa Coveccada (3000 à 2000 av. J.-C.)

Un étroit chemin caillouteux de plusieurs kilomètres et deux grilles à ouvrir, nous mènent à un champ où paissent des chevaux ; au milieu de nulle part, surgit dans une cage de fer, le dolmen ! Il faut dire que le GPS nous avait fait prendre un raccourci !





Le Dolmen de Coveccada en trachyte rosé servait de tombe collective.

Une petite ouverture de la dalle frontale permettait d’introduire le défunt dans la chambre funéraire.





A l’intérieur, une niche aménagée dans le mur servait au dépôt d’offrandes.

En raison de sa taille, il est considéré comme l’un des plus importants du monde. Après les Domus de Janas et avant les Tombes des Géants, il constitue une évolution de l’architecture sépulcrale.


Nuraghe di Santu Antine (1500 av. J.-C.)

Ce complexe nuragique extrèmement bien conservé, se compose d’une forteresse avec une tour centrale à étages au coeur d’un bastion à trois tours. 




Reconstitution du nuraghe





 

et coupe transversale.







Nuraghe di Santu Antine en pierres volcaniques basaltiques







Puits de la cour intérieure, au pied de la tour centrale 








La tour centrale








possède une belle chambre








dont la voûte ou tholos est constituée de pierres en encorbellement.







Un escalier hélicoïdal mène à la chambre du premier étage puis à l’étage supérieur, au sommet de la tour, à 18 mètres de haut.








Tour Ouest










Un large couloir relie les trois tours, Ouest, Nord et Est








et possède des interconnexions. 








Un deuxième escalier mène au chemin de ronde avec ses meurtrières qui rappellent la vocation défensive du nuraghe.







A l’extérieur, une hutte d’habitation circulaire







et la reconstitution de la cabane de réunion.






Ce qui frappe à Santu Antine, c’est la complexité architecturale de ce nuraghe avec tours, couloirs et escaliers qui communiquent entre eux. Le site de Barumini, beaucoup plus grand mais moins élaboré, n’avait pas permis d’appréhender aussi bien son agencement.

 

Mention spéciale pour la Trattoria Zia Giovanna de Padria : on se régale de thon rouge et de gamberi au Vernaccia, arrosés d’un vermentino de l’Asinara ; les portions sont copieuses et les prix plus que raisonnables.

De même qu’en Sicile, le pain de Sardaigne est insipide et ne se conserve pas. Le petit village de Torralba est renommé pour son pain mais impossible d’y trouver une boulangerie. En nous perdant une nouvelle fois, le GPS nous déniche un modeste panificio ; après discussion, le boulanger nous ramène de derrière son comptoir, une magnifique focaccia !

 

LA ROUTE DU ROMAN

D’Ozieri à Porto Torres, la route égrène des églises romanes de toute beauté ; bâties avec la pierre locale, elles s’harmonisent dans le paysage. Cette architecture est typique de l’époque des judicats.

Le premier art roman en Sardaigne a fait intervenir des maîtres d’oeuvre pisans, lucquois, catalans et provençaux ; il se caractérise par une architecture sobre et massive à décoration dépouillée.

Plus tardif, le roman classique a fait appel à des artistes pisans et des maîtres d’oeuvre toscans ; l’architecture est plus aérée avec la superposition de fausses arcades sur la façade.

Ils ont eu ensuite recours à la bichromie en superposant calcaire et basalte, et enfin ont introduit des éléments décoratifs gothiques.

San Pietro di Sorres (Fin du XIe à fin du XIIe siècle)

Ce haut lieu du roman a servi de cathédrale pendant quatre siècles.




San Pietro di Sorres et le monastère bénédictin













Détail de la façade













Les piliers en noir et blanc sont surmontés de voûtes d’arêtes en pierre volcanique.


























Belle châsse à reliques








Sant Antioco di Bisarcio (Fin du XIIe siècle)

L’église d’origine a été détruite par un incendie.







Isolée sur un monticule, elle est construite en trachyte rouge et noir.













L’avant-corps à deux étages de la façade a été rajouté, aménageant un appartement pour l’évêque ;









 






dans sa chapelle privée, on distingue la façade originelle avec une fenêtre géminée.















Détails de la façade




























Saint Antiochus de Sulci










Santa Maria del Regno à Ardara (Fin du XIe siècle)

Cette église de basalte noir, était la chapelle du palais royal ; Ardara était la capitale du judicat de Torres et les souverains y prétaient serment.






Santa Maria del Regno et son campanile resté inachevé










A l’intérieur, le Retablo maggiore di Ardara est consacré à la vie de Marie (peinture sur bois de Giovanni Muru, XVIe siècle) :













Vierge à l’Enfant,
















Annonciation.
















Les colonnes de la nef ont été peintes de portraits de saints ; Simon l’apôtre, martyr, fut découpé à la scie.










San Michele di Salvenero (XIIe siècle)






Construite en calcaire doré, l’église San Michele faisait partie d’une abbaye bénédictine ;











elle possède d’élégantes absides.








Santissima Trinita di Saccargia (XIIe siècle)

L’ordre toscan des camaldules a fondé un monastère avec cette église de style roman-pisan, selon un plan en croix. Par la suite, la nef fut agrandie et deux niveaux furent ajoutés à la façade.








Santissima Trinita, une belle alternance de bandes de calcaire clair et de basalte noir















L’abside et le campanile














La façade est egayée d’éléments colorés en céramique.











Les chapiteaux du portique sont sculptés d’animaux.
























Une seule nef centrale dépouillée ; dans le choeur, des fresques dépeignent la vie du Christ :













Scènes de la Passion, la Cène
















et la mise au tombeau.
















Une tête encastrée dans le mur !










Tissi








Santa Anastasia, reconstruite sur une église romane








 



Santa Vittoria (XIIe siècle)











Sassari

La vieille ville de l’ancien Thathari et le Corso Vittorio Emanuele II semblent avoir perdu une grande partie de leur charme...







Edifié sur une église paléochrétienne, le Duomo di San Nicola offre une façade de style baroque espagnol (XVIIIe siècle).













Casa Farris, fenêtres géminées de style gothique catalan














Casa Guarino, double portail et chapiteaux sculptés













Très bon repas sarde au Vecchio Mulino, un ancien pressoir à huile actionné par des ânes.








Basilica di San Gavino (XIe siècle)

Au centre de Porto Torres sur la côte Nord, cette basilique a été construite à l’emplacement d’une nécropole romaine et de deux églises paléochrétiennes.

Elle est dédiée à San Gavino, Saint Gabin, centurion romain sarde converti au christianisme alors qu’il avait en charge Proto et Gianuario, emprisonnés pour leur foi ; tous trois périrent en martyrs.





Cette église en calcaire clair de soixante mètres de long, a la particularité d’avoir deux absides et des entrées latérales.












Le portail Nord est de style roman ; la lunette est décorée d’une scène de chasse.


























Le portail Sud est géminé dans le style gothique-catalan.




















L’intérieur est grandiose, espace, clarté et sobriété...












Le choeur, d’une extrème simplicité











L’autel repose sur un chapiteau romain.







Les trois nefs sont délimitées par des colonnes toutes différentes provenant d’édifices romains et par des piliers en forme de croix ; les nefs latérales sont en voûtes croisées d’une grande pureté.
























San Gavino










Chaque année, le 3 mai, les statues de bois des trois martyrs sont emmenées en procession vers la petite Chiesa San Gavino a Mare ; elles reviennent dans la basilique à la Pentecôte.




Sarcophage romain : Appolon jouant de la lyre, entouré des Neuf Muses et des deux défunts représentés assis.







Une église magnifique qui se mérite : la messe de confirmation débute lors de notre arrivée dimanche matin, l’église est bondée de familles endimanchées, robes longues et décolletées, un spectacle en lui-même ! A la réouverture de l’après-midi, la porte est bloquée de l’intérieur, la responsable n’ose pas réveiller le prêtre de sa sieste pour nous ouvrir !






Tour Aragonaise, près du port (XIVe siècle)









Au milieu de cette route du roman, une halte culturelle au B and B Santu Larentu d’Ozieri : notre hôte, féru d’histoire et ancien professeur de philosophie, est très content de partager avec nous sa connaissance de la Sardaigne.

Les seigneurs de Borgia d’Ozieri, originaires d’Aragon, ont fourni deux papes et plusieurs cardinaux.

 

CASTELSARDO

La ville de Castelgenovese, nom donné par la famille ligure des Doria, s’appela Castel’Aragonese quand ce bourg fortifié fut conquis par le roi d’Aragon. La Maison de Savoie enfin, lui donna son nom actuel, Castelsardo.






Le port












Castelsardo, construite sur un promontoire












La ville haute, Su Casteddu est fortifiée.












Dans les ruelles étroites, quelques vieilles femmes proposent leurs vanneries, aux dessins typiques de la Sardaigne.









Cattedrale di Sant’Antonio Abate (XVIIe siècle)






La cathédrale domine la mer et les remparts ;














son campanile est coiffé de tuiles vernissées.

















La Madonna in trono con Bambino e angeli, faisait partie d’un retable, oeuvre du Maestro di Castelsardo (XVe siècle).







La crypte abrite le musée diocésain consacré à cet artiste anonyme :










Saint Michel Archange terrassant le dragon 














Sant’Antonio Abate, fondateur du monachisme chrétien et patron de Castelsardo (bois, XVIIe siècle)














Pendant la semaine sainte, les Lunissanti, les pénitents blancs de la Confraternita dell’Oratorio della Santa Crocce font une procession d’église en église.





Castello dei Doria







Un dédale












De la terrasse du  fort,












on jouit d’une belle vue sur le port.










Bélier









En Sardaigne, on utilise l’asphodèle, le jonc et le palmier ; la répartition variable de la fibre de trame sur la chaîne détermine deux techniques différentes, l’enroulement en spirale et le tressage.








Ruche















Les palmes de Pâques de Castelsardo, sont tissées de feuilles de palmier fraîches et utilisées lors de la procession des Rameaux.












Les fassoni, bateaux en joncs tressés, servent aux pêcheurs des étangs d’Oristano.













Casier à murènes














Canestro, panier fait d’une trame de raphia et d’une chaîne de foin de mer, la décoration est en raphia teint.










Corbula, panier à décor anthropomorphe







Vers les collines de l’Anglona




Roccia dell’Elefante en trachyte rouge ; entre ses pattes, un Domus de Janas, tombe creusée dans la roche et ornée de fresques.










Eglise San Pietro delle Imagini de Bulzi (XIIe siècle) de style roman-pisan ;










la belle façade de calcaire blanc et trachyte sombre, est ornée d’un bas-relief à figure humaine.







Une petite semaine bien agréable qui a passé bien vite ! Merci à Jean-Michel qui nous a pilotés dans ce beau circuit ; il nous dépose à la gare de Sassari, train jusqu’à Alghero.