Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 11 juillet 2013

Lundi 8 juillet : EGINE – CANAL DE CORINTHE – KIATO (38M)

Bon départ ce matin (force 4) puis le vent tombe ; on essaie de poursuivre un banc de poissons qui sautent mais ne mordent pas à l’hameçon…

Le vent remonte juste avant d’arriver à Isthmia (4 à 5), à l’entrée du canal de Corinthe.





Thira à la gîte ; un petit problème, on avait oublié de fermer les vannes…









Le canal de Corinthe, long de 3,5 miles, réunit le Golfe Saronique au golfe de Corinthe et évite ainsi aux bateaux de faire le tour du Péloponnèse.
Dans l’Antiquité, des chariots transportaient les embarcations d’un golfe à l’autre (VII° siècle av. J.-C.)!
Les Romains débutèrent les travaux mais c’est seulement au XIX° siècle que les moyens techniques permirent de percer ce canal rectiligne ;






les parois font plus de 70 mètres de haut et deux ponts s’abaissent, 8 mètres sous l’eau.











On suit Nymphéa, à la queue leu leu…













Vu d’un pont, c’est encore plus impressionnant !








C’est le canal le plus cher au kilomètre du monde (pour nous, 192 euros)…

Le port de Corinthe est petit et ensablé ; amarrage dans le petit port de pêche de Kiato.
Ni laverie, ni location de voitures, il nous faut prendre un bus pour retourner à Corinthe…

mardi 9 juillet 2013

Samedi 6 et dimanche 7 juillet : PALAIA EPIDAVROS – NISOS AEGINA (ORMOS LIGIA et EGINE) (16M et 10M)

Nous avons rendez-vous à Égine avec Nymphéa qui avait participé à l’EMYR, l’an dernier ; cela fait une quinzaine de jours qu’on se suit ou se précède dans les dernières Cyclades !
Navigation au travers, force 3 - 4, puis avec des rafales à 5 entre les îles ; on croise quelques espadons qui sautent joyeusement, épée pointée vers le ciel, peut-être un peu pour nous narguer ?
On se met à l’abri au Sud d’Égine, dans Ormos Ligia, pas vraiment abritée…

Le lendemain matin, louvoyage vers Égine (4 à 5, deux ris) ; mouillage près de la digue puis amarrage au quai de la ville où Michel et Micheline nous ont trouvé une place et nous accueillent ! (10 euros, mais 20 euros pour l’eau et l’électricité, un record)

Restaurant de fruits de mer, Giladakis, derrière le marché aux poissons (bon, prix correct).

Depuis deux jours, il fait vraiment très chaud, 36°C dans le bateau.






La chapelle Agios Nikolaos, à l’entrée du port d’Égine

samedi 6 juillet 2013

Vendredi 5 juillet : PENINSULE DE METHANA – PALAIA EPIDAVROS (14M)

Louvoyage tranquille (force 4 diminuant à 2) vers le mouillage de Palaia Epidavros, près du théâtre antique d’Épidaure (V° siècle av. J. C.).



Soirée théâtre ce soir, nous avons rendez-vous avec Médée, d’Euripide.
La princesse Médée est bannie de son pays pour avoir aidé Jason à s’emparer de la Toison d’Or ; ils se réfugient avec leurs enfants à Corinthe mais le roi Créon veut marier Jason à sa fille Créuse et chasse Médée.
Avant de partir, Médée, folle de rage, tue Créuse en demandant à ses enfants de lui offrir un voile empoisonné; afin de leur éviter des représailles, elle les sacrifie elle-même, et s’enfuit chez Égée, laissant Jason au désespoir…
Comme dans l’Antiquité, les acteurs, uniquement des hommes, jouaient avec des masques.
Mise en scène sobre, un peu statique des acteurs principaux, mais, par contre, nous avons bien apprécié le jeu et la voix du chœur.
Il est très émouvant de voir ici cette pièce, jouée 25 siècles après sa création ; ce théâtre d’Épidaure, face à un site grandiose, est vraiment magnifique... Il peut accueillir 12000 spectateurs.





vendredi 5 juillet 2013

Jeudi 4 juillet : NISOS AEGINA – PENINSULE DE METHANA (26M)

Navigation avec une bonne vitesse, au portant (vent 3 à 4, forcissant à 5), on contourne la péninsule de Methana pour retrouver le vent de face.
On tourne en rond pendant une heure à la recherche d’un mouillage idéal : finis les grands espaces de sable des Cyclades, tellement grands qu’on ne sait où poser l’ancre, ici on a plus de 10 mètres de fond d’herbe ou de roches tout près du rivage…
Au coucher du soleil, on finit par mouiller près de Vathi, en espérant que le vent ne tourne pas pendant la nuit…


La péninsule, d’origine volcanique, est très boisée ; elle est connue pour ses émanations soufrées présentes dans le gaz méthane qui a donné son nom à la ville.


Mercredi 3 Juillet : SOUNION – NISOS AEGINA (AYIA MARINA) (29M)

Bon vent encore ce matin, 4 à 5, grand-voile et génois mi-enroulé.
On remonte au bon plein sur la côte vers Varkiza afin de visiter le Sud d’Athènes qu’on ne connait pas ; le mouillage ne nous semble pas assez protégé pour laisser le bateau seul…
Finalement, après un affalage de voile très difficile, on repart sous génois seul vers l’île d’Égine, dans le Golfe Saronique.
Mouillage dans la baie d’Ayia Marina ; beaucoup de poissons, notamment les noirs à queue fourchue que l’on voit partout.
On essaie de dessaler et de lubrifier les chariots de la grand voile, espérons que cela soit efficace !

Egine est très fertile, couverte de pins et de pistachiers ; on fait le plein de pistaches, les meilleures de Grèce.
Ayia Marina nous semble moins vivante qu’il y a deux ans : magasins fermés, hôtels inachevés, la crise se fait davantage sentir près d’Athènes que dans les Cyclades qui vivent du tourisme étranger.

Le lendemain, on grimpe au Temple d’Aphaïa par un petit chemin pierreux ; Jacques avait pourtant bien juré que l’on ne l’y reprendrait plus !
La nymphe Aphaïa, fille de Zeus, habitait la Crète ; afin d'échapper aux avances du roi Minos, elle se jeta dans la mer et fut recueillie par un pêcheur qui l’amena à Égine. Équivalente d’Artémis, elle n’était vénérée nulle part ailleurs.

Ce temple dorique (V° siècle av. J.-C.), de calcaire doré, est très bien conservé, notamment une partie de la cella ; c’est l’un de nos préférés.





















Acrotère de palmettes















En chemin, un cousin du figuier de Barbarie

mercredi 3 juillet 2013

Mardi 2 juillet : NISOS KEA – SOUNION (14M)

Bon vent de travers (force 4) pour cette arrivée dans l’Attique en Grèce continentale.
Mouillage au cap Sounion, sous le Temple de Poséidon, dieu de la mer, une escale que l’on ne manque jamais ! On y grimpe au coucher du soleil…


Ce temple dorique (V° siècle av. J.-C.) est perché sur une falaise, tel un phare pour les navigateurs qui transportaient l’argent des mines du Laurion ou qui transitaient entre le golfe Saronique et Eubée ; afin de mieux résister à l’air marin, ses colonnes ne sont pas galbées et comportent moins d’arêtes.
















Dimanche 30 juin et lundi 1° juillet : NISOS KYTHNOS – NISOS KEA (LIMIN AY NIKOLAOU) (24M)

Le vent a soufflé pas mal cette nuit et beaucoup de bateaux ont du déménager….
On attend un peu qu’il se calme pour partir ; bon vent (force 4) qui faiblit ensuite et devient insuffisant contre la houle ; moteur pour terminer, on a du attendre un peu trop…
On tourne en rond un bon moment dans Limin Ay Nikolaou - pas de place dans Ormos Vourkari - avant de mouiller dans Ormos Livadhi.
Le lendemain, on s’amarre au quai de Korissia (pas de coastsguards près du quai ; un voisin grec accepte gentiment qu’on se branche sur sa borne électrique, cela nous coûtera un paquet de nougat local !).
Restaurant Lagoudera : bons fruits de mer, mais prix continentaux…


Kea est toute proche d’Athènes et c’est avec elle que nous terminons notre circuit cycladique…


Ioulis dévale la montagne jusqu’à l’ancienne forteresse vénitienne,






s’étageant en amphithéâtre autour de la vallée.












Les maisons ont des toits de tuiles comme celles de l’Attique. 











Le lion de Kéa au sourire énigmatique, sculpté dans la roche (VI° siècle av. J.-C.)











L’église de la Panagia Episkopi était fortifiée ; on voit encore la tour de guet.










Kéa est une île fertile, notamment dans la région centrale de la Messaria : cultures en terrasses délimitées par des murets de pierres sèches, chênes, amandiers, oliviers…










Pisses, notre dernière image des Cyclades : une plage de sable blanc bordée de tamaris…








Un mois et demi à naviguer d’île en île représente une expérience formidable !
Nous aimons beaucoup ces îles de la mer Égée, baignées de soleil : paysages vallonnés, villages qui s’accrochent à la montagne, maisons cubiques blanchies à la chaux, ruelles enchevêtrées et passages voûtés, églises aux coupoles bleues et nombreuses criques et plages de sable qui offrent autant de possibilités de mouillage…
L’ambiance y est détendue : les Grecs se montrent accueillants sans être intéressés.
Chaque île a ses particularités qui la rendent attachante, mais bien sûr notre préférée reste, sans conteste, Thira !

Mai et juin semble la meilleure période pour y naviguer: encore peu de monde, des journées longues et surtout pas encore de meltem, bien qu’il s’annonce par les « prodromia ». (c’est de là que viennent les prodromes, premiers signes d’une maladie !).
Enfin, le scooter est le meilleur moyen de locomotion pour explorer ces petites îles.

dimanche 30 juin 2013

Vendredi 28 et samedi 29 juin : NISOS SERIFOS – NISOS KYTHNOS (ORMOS APOKRIOSI, MERIKHAS et ORMOS FIKIADHA) (27M, 1,5M et 1,5M)

Louvoyage toute la journée avec un vent très irrégulier : force 5-6 quand on quitte Serifos, on prend deux ris, puis on en largue un qu’on reprend très vite ; la mer est un peu agitée…
Le quai de Merihas ne semblant pas très abrité, nous allons mouiller dans Ormos Apokriosi.
Lors de la baignade, on voit des bulles sortir des rochers, émanations probablement volcaniques comme les eaux thermales de Loutra, de l’autre côté de l’île.
Le lendemain, on s’amarre au port de Merikhas (bien s’éloigner du quai car les ferries manœuvrent dans le port) avant de s’installer pour la nuit dans Ormos Fikiadha, jolie baie mais un peu encombrée par les bateaux à moteur…


Kythnos est une île aride, couverte de garrigue.






Chora : le dallage est décoré de motifs peints à la chaux











Driopida est un joli village, mélange de toits bleus cycladiques et de toits de tuiles continentaux.











Une étroite bande de sable relie la terre à l’îlot Ayios Lukas, séparant ainsi l’anse Fikiadha, où nous avons mouillé, de l’anse Kolona.

vendredi 28 juin 2013

Mercredi 26 et jeudi 27 juin : NISOS PAROS – NISOS SERIFOS (LIVADI et ORMOS KOUTALAS) (30M et 6M)

Avant de reprendre notre route en solitaires, nous faisons une halte-baignade dans la baie de Parikia : on croise un banc de mulets, des sars, une belle girelle paon verte et un curieux poisson aux ailes bleu fluo, un grondin volant.

Un peu de vent en fin de matinée pour partir ; navigation tranquille au près et moteur pour terminer…
Amarrage au quai de Livadi, côté Nord.
Nous avions eu quelques mésaventures quand nous étions venus à Serifos avec un bateau de location, il y a quinze ans ; lors d’un coup de meltem, nous avons déchiré la grand voile et n’avons pas réussi à remonter au vent avec un bout de génois et le moteur ; mouillage en catastrophe dans la baie voisine ; vers 23 heures, une petite accalmie, on tente de rentrer avec le moteur à fond dans la baie de Livadi (sinon, ce serait la fuite…) ; ouf, les bateaux au quai attrapent nos amarres et nous font une place en double file ; il y avait force 9 mais à cette époque, pas de météo fiable…
Cette fois-ci, c’est plus calme ! Par contre, on ne retrouve pas le village tranquille qu’on avait connu…
Le vent se lève le lendemain matin, on retend nos 50 mètres de chaîne ; au milieu du petit-déjeuner, on doit - comme nos voisins - lever l’ancre en catastrophe ! La baie est réputée pour êtes plus ventée qu’en pleine mer et les fonds pour leur mauvaise tenue…
Décidément Serifos ne nous porte pas chance !
Mouillage dans la baie de Koutalas, jolie mais assez isolée ; marche sous le cagnard puis stop - on rencontre des hollandais sympas qui nous emmènent chez un loueur - jusque Livadi  d’où nous partons rayonner.

Sérifos est l’île du héros Persée qui tua la Méduse dont le regard pétrifiait le roi et les habitants.

L’île est aride mais offre de nombreux sentiers de randonnée ; elle a longtemps vécu de ses mines de fer, aujourd’hui abandonnées.


                                                           Baie de Livadi





Hora, construite sur un éperon rocheux, forme un ruban blanc qui descend de l’ancienne forteresse vénitienne.
























Panagia










Le monastère fortifié des Taxiarques (XV° siècle) servait de refuge lors des attaques de pirates






Détail de l’iconostase















Lustre égyptien













Après nous avoir gentiment fait visiter le catholicon et offert un loukoum, le pope part officier à Livadi.

jeudi 27 juin 2013

Du dimanche 23 au mardi 25 juin : NISOS ANTIPAROS – NISOS PAROS (ORMOS MARMARA, NAOUSSA MARINA, ORMOS AY IOANNOU et PARIKIA) (20M, 12M, 1M et 10M)

On décide de contourner Paros; départ avec un bon vent portant (force 5-6), un peu de moteur au Sud de l’île, puis on retouche le vent ; louvoyage (force 6), on reprend nos deux ris.
Catastrophe, lors d’un coup de roulis, je suis projetée sur la table du carré qui se désolidarise de son socle… Les véliplanchistes, eux, semblent bien s’amuser et nous font un signe de la main en nous croisant !
Mouillage-baignade dans la grande baie de Marmara aux eaux turquoise.
Le soir, le meltem après avoir soufflé six jours tombe enfin ; voile puis moteur, on va s’amarrer dans Naoussa Marina où il n’y a que quelques places (pendille, 15 euros tout compris).
L’endroit est très animé le soir, les restaurants le long des petits ports font le plein, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de monde !
Catherine et Philippe nous invitent dans un restaurant de fruits de mer, les pieds dans l’eau !

Le lendemain, on va se baigner sous l’église Ay Ioannou (l’eau est presqu’à 23°C) avant de faire route au moteur vers Parikia ; il fait très chaud, on regrette presque déjà le meltem !
Amarrage sur la digue extérieure de Parikia (3,69 euros et 5 euros pour l’électricité) ; bon approvisionnement, petit marché de légumes, trois poissonneries (on ne compte plus vraiment sur notre pêche…), laverie.


Depuis l’Antiquité, Paros est surtout réputée pour la beauté et la pureté de son marbre blanc : la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace et la frise du Parthénon, ont toutes été sculptées dans du marbre de Paros.

Naoussa






L’église Agios Nikolaos domine le vieux village de Naoussa,














aux étroites ruelles et passages voûtés ;














son petit port de pêche est dallé de marbre.









Parikia
L’église de la Panagia Ekatontapiliani, « aux cent portes » a été construite au IV° siècle, selon le vœu d’Hélène, la mère de l’Empereur Constantin; c’est la plus ancienne basilique paléochrétienne de Grèce.






Baptistère












L’iconostase s’appuie sur d’anciennes colonnes et laisse entrevoir l’abside où officie le pope.














Icône de la Vierge (XVII° siècle)













La chapelle Agios Nikolaos est peut-être la plus ancienne ; on admire la coupole et les voûtes en pierres polychromes. 











Ruelle de la vieille ville











Les murailles du kastro sont construites de marbres de récupération !














Surprenante, cette croix faite de faïences ottomanes !











Blue Star nous prend Catherine et Philippe ; leur aide a été précieuse, on a eu l’impression de ne plus rien avoir à faire ! Nous avons passé de bons moments ensemble, profitant de leur entrain de nageurs et de randonneurs ; leur conclusion, c’est que dans les Cyclades, il y a plus de vent qu’à Belle-Île mais aussi davantage de soleil !
Bon retour et bon courage pour la reprise.

On répare la table : il y a maintenant plus de vis et pièces inox que de bois ! Malheureusement la colle époxy a commencé à polymériser alors que l’assemblage n’était pas terminé, mais de toute façon, ça parait solide.

mardi 25 juin 2013

Samedi 22 juin : NISOS SIFNOS – NISOS ANTIPAROS (17M)

On part en fin d’après-midi, au bon plein avec un bon vent (force 4) qui monte rapidement à 6, on prend un ris ; des rafales sous le vent des îles, mais heureusement le mouillage dans le chenal entre Despotiko et Antiparos est plus calme ; bonne nuit tranquille!




vendredi 21 juin 2013

Jeudi 20 et vendredi 21 juin : NISOS MILOS – NISOS SIFNOS (ORMOS VATHI et ORMOS PLATI YIALOS) (25M et 6M)


On quitte Milos lors d’une fenêtre météo, avec un petit regret, celui de n’avoir pu aller voir les falaises de Kleftico…
Louvoyage pour sortir de la baie avec la trinquette ; on prend deux ris mais le vent nous lâche et on en relargue un très vite.
Navigation au près (force  4-5, forcissant à 6) avec une mer assez agitée, on prend une bonne rincée ; rafales à 8 en entrant dans Ormos Vathi à Sifnos, le bateau se couche…
Mouillage avec 50 mètres de chaîne dans l’eau, on est paré pour la nuit !
Le vent souffle la nuit, la journée et encore un peu la nuit… Il faut veiller car on a des voisins grincheux…      
Le lendemain, nous allons mouiller dans Ormos Plati Yialos (force 6, devenant 4 sous le vent de l’île) d’où nous partons visiter Sifnos ; paysages assez verdoyants et sentiers qui se prêtent à la randonnée.
L’île est réputée pour sa gastronomie : restau à Vathi - Tsikali -  et à Kastro - To Astro - (bons et prix très honnêtes).

Sifnos, l’île d’Apollon, tenait sa richesse de mines d’or et d’argent ; elle offrit à Delphes le fameux Trésor des Sifniens.

Les mines épuisées, elle déclina, appauvrie par les guerres et attaques des Barbares et des pirates, puis reprit de l’importance lors de l’occupation vénitienne ; au XVII° siècle, elle s’enrichit grâce au commerce et devint un important centre spirituel dans la mer Égée.  






Le monastère des Taxiarques (XVI° siècle) veille sur le petit port de pêche de Vathi.











Le Monastère de la Panagia Chryssopigi (XVII° siècle), lieu de pélerinage,












possède un lustre original.












Kastro, ancien village fortifié vénitien












Artemonas, la ville d’Artemis jouxte Apollonia











Bel iconostase de la Panagia tis Amou d’Artemonas














Spécialités de Sifnos, les poteries décorent toits et maisons.