Dimanche 24 juillet : ILE de CYTHERE – MONEMVASSIA (46M)

Nous quittons Cythère qui nous a beaucoup plu, pour le cap Maleas, un cap qui se respecte… mais que nous passerons au moteur aujourd’hui !
Nous rangeons le spi au fond du coffre, en mettant la trinquette par-dessus : désormais, nous allons remonter contre le vent, en espérant que le meltem, vent de nord-ouest qui traverse la mer Egée, ne soit pas trop fort…
Il nous a semblé qu’il y avait pas grand monde dans le sud Péloponnèse : nous avons rencontré peu de bateaux et les terrasses des cafés-restaurants sont quasi-vides ; l’offre est-elle disproportionnée ou les touristes ont-ils boudé la Grèce, qui en aurait pourtant bien besoin actuellement ?

L’arrivée sur la presqu’île de Monemvassia, ville fortifiée construite sur « le rocher » est spectaculaire ; mouillage et amarrage au quai.
La ville est appelée aussi Malvoisie, du nom du vin blanc liquoreux qu’elle produisait autrefois et que l’on retrouve en Toscane, sous le nom de Vino Santo.

Samedi 23 juillet : ILE CYTHERE : AYIOS NIKOLAOS – KAPSALI (9M)

Route au moteur jusque Kapsali, jolie petite anse, bordée de tavernes ; mouillage dans le port et amarrage, cul à quai (10 euros, mais sans eau ni électricité).

La citadelle vénitienne de Cythère, bordée de plusieurs petites églises byzantines, domine la baie ; elle abrite l’église de la Panagia Mirtidiotissa, la Vierge des myrtes (dans la région, on en fait de la liqueur).

La ville de Kithira, très coquette, forme un heureux mélange de maisons cubiques blanches, aux volets bleus, caractéristiques de la mer Egée, ornées de quelques pierres qui rappellent l’architecture vénitienne de l’Adriatique et de la mer Ionienne.

Vendredi 22 juillet : ILE ELAFONISOS – ILE CYTHERE : AYIOS NIKOLAOS (23M)

Le vent se calme ce matin et on « embarque pour Cythère », l’île d’Aphrodite, déesse de l’amour.
Navigation au grand largue, un peu de spi jusqu’à ce qu’on se retrouve face au vent…

Petit détour par le joli village d’Avelomona et mouillage dans la baie Ayios Nikolaos, alors que le vent forcit.

Jeudi 21 juillet : PORTO KAYIO – ILE ELAFONISOS : ORMOS LEVKI (28M)

Le vent souffle en rafales toute la nuit ; Jacques finit par se coucher sur le pont !
Traversée au vent arrière avec le génois seul, vent 6 à 8 et mer agitée…

Mouillage dans l’île Elafonisos ; on visite la baie Frangos aux eaux couleur de lagon, mais trop agitée (on y reviendra le lendemain pour se baigner); pour la nuit, on préfère la baie Levki, bien protégée de la houle mais pas du vent qui souffle encore cette nuit.

Mercredi 20 juillet : ORMOS DIROS – PORTO KAYIO (25M)

On longe la côte jusqu’au cap Ténaro qui marque la limite entre la mer Ionienne et la mer Egée.

Le vent forcit quand on contourne le cap (5 à 6) ; mouillage dans Porto Kayio mais l’ancre dérape sur le sable dur et on doit remouiller…

La baie est entourée de maisons tours, caractéristiques du Magne : les chefs de clans ont érigé des tours fortifiées de plusieurs étages reliés par une échelle ; en cas d’attaque surprise, les habitants s’y réfugiaient en enlevant l’échelle du bas !




Nous avions l’intention de visiter le village de Vathi, sur la hauteur, mais n’osons pas laisser le bateau seul alors qu’un coup de vent est annoncé…

Mardi 19 juillet : KALAMATA – ORMOS DIROS (37M)

Contrairement au vent annoncé, nous louvoyons (force 5 à 3) vers la péninsule du Magne, aux paysages plus arides.
Mouillage dans la Baie de Diros, juste devant la grotte de Vlyhada..

Cette grotte se visite en barque : un étroit chenal de plus d’un km de long, dans lequel il faut baisser la tête pour éviter les stalactites ! Couleurs magnifiques, roses et rouges, bon éclairage mais le parcours est un peu rapide…

Lundi 18 juillet : VISITE DE MYSTRA et ITHOMI

MYSTRA (XIII° au XV° siècle)
Route de montagne magnifique pour arriver sur le site médiéval, entre le massif du Taygète et la plaine de Sparte.
Le Franc Guillaume de Villehardouin, prince de Morée, y érigea un château qui fut pris par l’Empereur byzantin ; les despotes développèrent la ville fortifiée qui eut un grand rayonnement culturel et politique pendant deux siècles.
Palais, monastères et églises byzantines décorées de fresques, s’étagent sous le château en formant un ensemble exceptionnel, classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Eglise Sainte Sophie, en hommage à celle de Constantinople

Monastère dédié à la Vierge Pandanassa

Eglise Saint Théodore

Métropole Saint Dimitri

ITHOMI (IV° siècle av. J.-C.)
Ithomi, l’antique Messène, abrite un petit théâtre très bien conservé.

Dimanche 17 juillet : KORONI – KALAMATA (17M)

Moteur puis voile pour cette courte traversée vers Kalamata, renommée pour ses olives et ses figues.
Amarrage dans la Marina, la première depuis Corfou, pour une escale technique : lessives, pleins d’eau, de carburant et de boissons (à 38°, nos réserves fondent à vue d’œil !).
Le port n’a pas beaucoup de charme, mais l’accueil est sympathique (36 euros); laverie automatique et Wi Fi gratuit qui fonctionnent.
Restau sur le port car la vieille ville est assez éloignée…

Samedi 16 juillet METHONI – ILE SAPIENTZA – KORONI (18M)

Nous visitons la Citadelle de Methoni dont les fortifications sont impressionnantes ; malheureusement, l’intérieur est un peu laissé à l’abandon…

Mouillage-baignade à l’île de Sapientza, toute proche.
Navigation au portant jusque Koroni et mouillage sous le fort ; la ville est agréable et la citadelle abrite un monastère et des maisons, ce qui la rend plus vivante.

Vendredi 15 juillet : PILOS – METHONI (10M)

Lever à l’aurore pour une promenade vers la lagune de Gialova ; on se baigne dans la très jolie crique de Voïdolika puis on monte à la grotte de Nestor d’où on a une belle vue.

Essai de spi infructueux, route au moteur vers Methoni gardée par sa citadelle vénitienne ; elle a quand même été prise par les ottomans qui y ont rajouté la tour Bourdzi.

Jeudi 14 juillet : KATAKOLON – PILOS (56M)

Nous sommes cernés par d’impressionnantes méduses, les Rhizostoma pulmo qui peuvent atteindre 90 cm de diamètre ; elles n’ont pas trop mauvaise réputation mais on ne teste pas !

Route vers la péninsule de Methoni, au sud ouest du Péloponnèse : moteur presque toute la journée car le vent ne se lève pas ; on récupère un ballon gonflable comme fortune de mer !
Mouillage devant Pylos, reconstruite par les français au XVIII° siècle, puis au fond de la baie ; elle fut le siège de la bataille de Navarin, à l’issue de laquelle la Grèce acquit son indépendance.

Nous fêtons le 14 juillet avec un vin de Patras.

Mercredi 13 juillet : VISITE D’OLYMPIE et du TEMPLE DE VASSAE

A 5H du matin, un pécheur manque l’entrée du port et nous heurte sur bâbord ; on s’en tire avec un peu de gelcoat en moins…
Nous essayons d’arriver à Olympie avant que les paquebots qui accostent chaque jour à Katakolon ne déversent leurs milliers de passagers sur le site…
OLYMPIE (VIII° siècle av. J.-C. au IV° siècle ap. J.-C.)
Tous les 4 ans, lors des Jeux, s’y affrontaient les athlètes de Grèce et des colonies, tout en respectant la trêve sacrée ; les vainqueurs recevaient une palme puis le dernier jour, une couronne tressée avec les rameaux de l’olivier sacré.
Autour du sanctuaire consacré à Zeus et à Héra, s’étale la ville olympique : gymnase, palestre et stade où s’entrainaient et concouraient les athlètes, bouleutérion où siégeait le comité olympique et léonidaion où étaient logés les invités de marque.

Dans le musée, la reconstitution des frontons du temple de Zeus donne une bonne idée de la richesse de la décoration.

La statue de marbre d’Hermès de Praxitèle, séduit par ses proportions harmonieuses et le regard protecteur du dieu sur l’enfant Dionysos ; il est chargé de le sauver de la vindicte d’Héra, jalouse des infidélités de Zeus.

TEMPLE DE VASSAE (VII° siècle av. J.-C.)
Dans les montagnes de l’Elide, s’élève ce temple dédié à Apollon Epikourios ; sa partie intérieure ou cella, extrêmement bien conservée, était richement décorée.
Protégé par des bâches, ce temple est en cours de rénovation, qui souffre manifestement de coupes budgétaires !

Ces deux sites font partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Mardi 12 juillet : ILE ZANTE – KATAKOLON (28M)

Le Parc National ne semble pas avoir prévu qu’on puisse observer les tortues sans les déranger ; on quitte Zante avec quelques regrets…
Les îles Ioniennes représentent un lieu idéal de navigation : nombreux mouillages et régime de brises, paysages magnifiques et boisés de pinèdes et de cyprès, architecture vénitienne et maisons aux toits de tuiles rondes, un peu inclinés, à l’italienne.
Traversée vers le Péloponnèse au spi avec un bon 4 et mouillage devant Katakolon.

Lundi 11 juillet : ILE CEPHALONIE – ILE ZANTE (KERI) (37M)

Une brise de terre, très chaude, souffle toute la nuit ; 33° au réveil avec seulement 35% d’humidité : c’est rare en mer !
Moteur ce matin vers la côte ouest de Zante, falaises et nombreuses grottes.
A voir absolument, la Baie Ayios Giorgios, une magnifique crique aux eaux turquoises, encaissée entre les falaises ; elle a été rebaptisée Baie du naufrage, depuis qu’un bateau s’y est échoué il y a une vingtaine d’années ; il est possible d‘y mouiller.

Vent arrière l’après-midi puis rase-cailloux autour du Cap Keri, assez impressionnant.

Mouillage devant Keri, à la pointe sud de l’île, à l’entrée du Parc National de Zante : la baie de Lagana est un lieu de reproduction des tortues (caretta), de mai à octobre ; il est interdit d’y mouiller mais pas d’y planter son parasol…

Dimanche 10 juillet : ILE CEPHALONIE : FISKARDO – ASSOS – ORMOS KATELIOS (51M)

Après avoir démêlé nos ancres, nous faisons un petit détour par Assos : la ville, nichée entre montagnes et fort vénitien, a été reconstruite avec l’aide de la Mairie de Paris ; le site est très joli, une petite grotte mérite une visite à la nage !

Navigation au vent arrière tout l’après-midi (force 4 à 6) jusqu’au sud de Céphalonie.
Mouillage dans la large baie de Katelios.

Samedi 9 juillet : ILE ITHAQUE – ILE CEPHALONIE (FISKARDO) (10M)

Navigation tranquille vers Céphalonie, la plus grande des îles Ioniennes.
Mouillage à Fiskardo en portant une amarre à terre contre le vent ; la manœuvre nous prend une bonne heure après quatre tentatives ! Chacun s’entraide et Jacques assiste un bateau danois.
Le village doit son nom au chevalier normand Guiscard, roi de Sicile, qui y mourut.
Quelques maisons anciennes ont résisté au tremblement de terre de 1953, mais la plupart ont été reconstruites et peintes de couleurs vives.

Apéritif avec le couple danois qui nous avait donné une bonne bouteille de vin grec.

Vendredi 8 juillet : ILE MEGANISSI – ILE ITHAQUE (KIONI) (16M)

Moteur le matin, bon vent l’après-midi pour une courte navigation vers l’île d’Ithaque.
Depuis hier, il fait chaud (34° dans le bateau) et l’eau est à 26°.
Ithaque, la patrie d’Ulysse : la fidèle Pénélope l’attendit 20 ans (10 ans d’Iliade et 10 ans d’Odyssée) - ce n’est pas Odile qui en ferait autant - faisant et défaisant son ouvrage ; elle reconnut Ulysse, le seul qui puisse bander son arc !
Mouillage avec une amarre au quai dans l’agréable petit port de Kioni.

On mange chez Calypso la kremmidopita, délicieux feuilleté à l’oignon et au jambon (tellement bon qu’on en emporte une portion dans le bateau pour des jours plus difficiles, il faut dire que dans les épiceries locales, on ne trouve pas grand-chose…) ; connexion Wi Fi car notre clé 3G ne capte rien…

Jeudi 7 juillet : PREVEZA – ILE MEGANISSI (26M)

Cap vers l’île Leucade (Levkas), séparée du continent par un étroit chenal dont l’entrée, assez impressionnante, est barrée par un banc de sable; quand retentit la sirène indiquant l’ouverture du pont, les bateaux, toutes voiles baissées, se suivent à la queue leu leu pendant 3 miles, au milieu des marais salants !

Navigation au portant dans la baie de Nidri, parsemée d’îles vertes sur une mer bleu azur, notamment l’île de Skorpios qui appartenait à Aristote Onassis.
Mouillage dans l’île Meganissi dont la côte nord est ramifiée, telle une branche de corail dont chaque indentation abrite un mouillage ! Nous visitons la baie Abelike avant de nous installer au fond de Port Atheni, en portant une amarre à terre.
Promenade vers le tranquille petit port de Vathi.

P.S. Notre pêche d’aujourd’hui : une belle sardine qui a sauté dans l’annexe ; Odile n’a pas considéré que sa photo méritait de figurer dans le blog !

Mercredi 6 juillet : PARGA – PREVEZA (31M)

Après la grosse averse de cette nuit, le soleil est revenu.
Pas de vent ce matin, un peu de moteur pour recharger les batteries ; la brise thermique ne se lève que vers midi...
Bon bord de spi l’après-midi (force 4), jusqu’au chenal d’entrée dans le golfe d’Amvrakia qui sert de réserve naturelle à de nombreux oiseaux.
Mouillage près du port de Preveza ; l’eau est chaude mais trouble.

UN PEU D’HISTOIRE : LES DATES QUI ONT FAIT LA GRECE

Il est nécessaire de rafraîchir un peu nos mémoires !

3°millénaire av. J.-C. : civilisation cycladique (idoles)

L’AGE DU BRONZE
3000-1400 av. J.-C. : civilisation crétoise ou minoenne (roi Minos)
1600-1100 av. J.-C. : civilisation mycénienne en Grèce continentale (arrivée des Achéens qui fondent Mycènes)
1100-800 av. J.-C. : période géométrique (arrivée des Doriens)

L’ANTIQUITE
8° au 5° siècle av. J.-C. : période archaïque
Homère écrit l’Iliade et l’Odyssée
Création des jeux Olympiques
Les Cités fondent des colonies dans tout le bassin méditerranéen
Rivalité entre Athènes et Sparte mais qui s’unissent pour repousser les Perses (bataille de Marathon et des Thermopiles)
5° au 4° siècle av. J.-C. : période classique
L’âge d’or d’Athènes sous Périclès : naissance de la démocratie, philosophes (Socrate, Platon, Aristote et Epicure), poètes (Eschyle, Sophocle, Euripide)
Rivalité entre Athènes, Sparte et Thèbes (guerre du Péloponnèse)
4° siècle av. J.-C. : période hellénistique
Le macédonien Alexandre le Grand réunifie les cités et étend son empire vers l’est
3° siècle av. J.-C. – 4° siècle : domination romaine
La Grèce devient une province romaine mais la civilisation hellénique garde son prestige
L’Empereur Constantin fait construire Constantinople sur les ruines de Byzance

LA GRECE BYZANTINE : 395 – 1453
Scission de l’Empire romain ; la Grèce fait partie de l’Empire romain d’Orient dont Constantinople est la capitale
Le christianisme devient religion d’état
Les croisés d’Occident, venus combattre les Ottomans, s’allient aux Vénitiens pour anéantir Constantinople
Les chevaliers francs se partagent la Grèce et construisent Mistra
Les byzantins reprennent Constantinople et la Grèce

LA GRECE OTTOMANE : 1453 – 1830
Le Sultan Mehmet II conquiert Constantinople puis la Grèce
Soliman le Magnifique
Guerre d’indépendance contre les turcs ; le traité de Londres reconnait l’indépendance de la Grèce en 1830

Mardi 5 juillet : VISITE DE L’EPIRE

Paysages montagneux; sur les chemins de traverse, on croise des vaches et un troupeau de chèvres...

DODONI : Les Epirotes consultaient l’oracle de Dodoni bien avant l’arrivée des Grecs ; ils lui substituèrent le culte de Zeus qui avait pris la forme d’un chêne sacré.
Le théâtre antique, très bien conservé, accueillait tous les quatre ans le festival de poésie des Naïa.

GROTTE DE PERAMA : La longue galerie abrite une grande variété de concrétions aux formes étonnantes, en particulier ces stalactites creuses…

GORGES DE VIKOS : la route monte vers les villages montagnards, aux maisons de pierres grises, couvertes de toîts de lauzes ; à Monodendri, du monastère Agia Paraskevi, la vue sur les Gorges de Vikos est impressionnante : une faille de 900 mètres de haut sur plusieurs kilomètres (7 heures de marche, pour nous ce sera une autre fois !).

Tout au long de la journée, nous avons apprécié l’extrême gentillesse des grecs, que ce soit le loueur de voiture qui vient nous chercher sur la plage, la guide de Perama qui traduit la visite en anglais pour nous seuls, un couple qui nous indique le chemin du théâtre et nous offre un bouquet de thym sauvage !

Lundi 4 juillet : GAIOS – PARGA (12M)

Nous quittons un moment les îles Ioniennes pour faire escale en Grèce continentale et visiter l’Epire.
Courte navigation au travers et mouillage à Parga.
Le village est très joli, à cheval sur deux baies, mais un peu trop touristique ; on y rencontre une native d’Hénin Liétard, mariée à un grec, qui tient une petite épicerie !

Dimanche 3 juillet : GAIOS – ILE ANTIPAXOS – GAIOS (19M)

Tour de l’île de Paxos, montagneuse, couverte de cyprès et d’oliviers plantés par les Vénitiens ; son huile d’olive est réputée.
Les falaises calcaires de la côte ouest sont creusées de nombreuses grottes mais il n’est pas possible d’y mouiller pour visiter…
Halte-baignade dans la Baie Emeraude de l’île Antipaxos et retour à Gaios, au sud de St Nicolas (le mouillage Mongonisi est très protégé mais un peu encombré).

Samedi 2 juillet : PALAIOKASTRITA – GAIOS (ILE DE PAXOS) (37M)

Peu de vent ce matin…
En quittant l’île de Corfou, miracle : on pêche un brochet de mer (barracuda miniature, avec des dents et à la chair très fine), première prise de l’année !

Bord de spi l’après-midi pour arriver à l’île de Paxos.
Mouillage à Gaios, au nord de l’îlot St Nicolas, en portant une amarre à terre.
Sympathique petit village.

Vendredi 1° juillet : AYIOS STEFANOS – PALAIOKASTRITA (33M)

Louvoyage tranquille, en longeant la côte nord-ouest de Corfou ; le paysage est très joli : falaises calcaires, multitude de petites anses rocheuses bordées de plages…

Mouillage dans les eaux cristallines de Palaiokastrita où nous étions venus de terre le mois dernier.
Selon la légende, c’est dans ce décor de rêve que Nausicaa aurait recueilli Ulysse après son dernier naufrage…