Au total, Thira a parcouru 1 365 Miles nautiques cette saison, dont 177 heures au moteur. Le loch totalise 44 110 M (16 110 depuis le changement d’instrument) et le moteur 4 140 heures (estime, le dernier total affiché était de 3 963 h).
La consommation
de gazole a été de 451 litres, soit 2,6 l/h.
On a
fait beaucoup de moteur, avec quelques occasions d’utiliser les nouvelles voiles d’Incidences. Elles
sont belles et font plaisir à voir. Du coup, Odile est redevenue très exigeante
sur les réglages.
Sylvain
nous a aidé à les mettre en place et à les enlever, avec quelques
conseils :
-
Avancer
légèrement le chariot d’écoute du génois. Déroulé à 100%, laisser 2,5 vis apparentes
derrière le chariot.
- Remplacer le bout du
chariot de GV par un cordage plus fin. C’est vrai qu’avec du 6 mm, au lieu de 8
mm, il y a nettement moins de frottements. A l’occasion du changement, j’ai vu
qu’une des poulies du chariot était bloquée par la déformation de la ferrure
inox.
- Pour la mise en place
de la GV : dérouler la voile, mettre les lattes à plat sur le pont, hisser
au fur et à mesure, en ne fixant la bordure qu’à la fin.
-
Pour
l’enlever : ne pas la hisser mais détacher la bordure pour descendre toute
la voile sur le pont, d’un côté de la bôme, et la plier en la passant
par-dessus la bôme.
Les
sacs sont trop petits et on a eu du mal à faire rentrer les voiles (forcément
pas très bien pliées). Elles sont stockées pour l’hiver chez Incidences, à
Toulon.
Les petits soucis :
Les fuites d’eau : Il y a toujours une
petite fuite sur le côté babord. Il en résulte un écoulement dans le fond de la
douche, après une forte pluie. On en n’a pas trouvé l’origine et ce sera
difficile : chandelier, taquet… ?
Le moteur hors-bord a de nouveau été
révisé à Vibo, par un mécano du coin. Il semble avoir fait du bon travail, mais
depuis, on ne l’a pas beaucoup utilisé.
Les panneaux solaires ont bien fonctionné.
Il a fallu remplacer les dominos inox, mais ce n’est rien par rapport aux
connecteurs MC4.
Le hale-bas a été réparé. Pour lui donner
plus d’efficacité, je remplacerai la dernière poulie du palan par un anneau de
friction, ce qui permettra de mieux l’étarquer.
La cale
en bois des batteries avait moisi. Je l’avais enlevée ; c’était une
erreur car les batteries ballotaient avec le roulis et soulevaient le plancher.
J’ai replacé des petites cales en hauteur, parfait !
Quelques
éclats de gel coat à reprendre (avant babord, étrave).
En fin
de saison, l’alternateur ne chargeait plus ou mal. A première vue, pas
de fil déconnecté, à voir.
Il
faudra surveiller les batteries de service dont la tension semble
diminuer assez rapidement, même avec une décharge inférieure à 50%. Je
remplacerai la batterie moteur par la grosse batterie de la voiture, que
Peugeot m’avait remplacée pour rien.
Pour le
joint du sail drive, dilemme ;
changer ou ne pas changer ? On va l’inspecter et s’il n’y a pas de trace d’usure,
on reportera l’opération.
Le
plus gros souci est
maintenant lié à l’état du teck. Par endroit, il est tellement creusé que la
colle apparait. La réfection totale serait un gros chantier, nécessitant de démonter
tout l’accastillage du pont. On ne remettrait sûrement pas du vrai bois. Pour
le moment, j’ai mastiqué les 2 lattes les plus abîmées… pas très beau !
Une
solution serait d’hiverner en Tunisie, où un artisan est connu pour faire le
travail à un coût acceptable.
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