Les
prévisions météo nous indiquent un bon créneau pour traverser demain (la
semaine prochaine, fort vent d’Ouest puis manque de vent) ; on décide de
prendre le chemin du retour plus tôt que prévu.
Départ
de Bonifacio en début d’après-midi, le vent a tourné et vient d’Est, on ne met
que le génois pour faire les quelques Miles qui nous séparent de Port de
Stagnolo, un de nos mouillages préférés (vent arrière, force 4 à 5, mer
belle) ; trop de vent pour s’y baigner, on préfère continuer notre route
en profitant d’un vent favorable (vent arrière, force 5, mer peu agitée) ;
on marche à 7 nœuds et il faut bien viser pour éviter l’écueil d’Olmeto ;
empannage pour s’éloigner de la côte.
A
17H15, le vent d’E tombe brutalement et laisse la place à un vent de NW encore
hésitant, moteur puis voile au près quand il est possible d’abattre.
Mouillage
à Porto Pollo au coucher du soleil.
Après
vérification du moteur et des boulons ou axes qui auraient tendance à se
sauver, départ lundi en fin de matinée ; le vent s’est levé dans le golfe
de Valinco avec une forte houle, on prend un ris qu’on enlève une demi-heure
plus tard.
Un
peu de moteur pour passer le cap Muro puis bon vent (largue, force 3 devenant 4,
mer peu agitée) ; régulièrement une vague vient se fracasser sur la coque
avec un bruit sourd.
Une
contrainte, arriver aux Marines de Cogolin avant le coup de vent de mardi
midi ; quand le vent faiblit, un peu de moteur en appui des voiles permet
de ne pas descendre en dessous de 5 nœuds. On avance bien mais le loch est un
peu optimiste (correction de 10% à faire sur les chiffres relevés)...
Coucher de soleil
Prise
d’un ris au changement de quart de 3H du matin, on enroule ou déroule du génois
en fonction du vent.
Terre
en vue au lever du jour ; le vent faiblit, on largue le ris (près, force 3,
mer peu agitée).
Vers
midi, le vent annoncé se lève, prise d’un ris, fausse alerte, un quart d’heure
de moteur puis le vent arrive (travers, force 3 à 4, mer peu agitée) ; à
l’entrée du golfe de St Tropez, louvoyage par vent très irrégulier (force 0 à
5) puis moteur et amarrage dans la marina des Marines de Cogolin.
Au
total, une bonne traversée qu’on aurait pu faire exclusivement à la voile si le
temps ne nous avait pas été compté...
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