Départ à deux heures du matin vers
le volcan Stromboli, un peu de vent
mais de face et on veut arriver avant le jour, on met donc le moteur ; en
crachant régulièrement ses braises, il nous guide comme il le faisait déjà pour
les Anciens qui l’avaient surnommé le « Phare de la Méditerranée ».
Le sommet du cratère est couvert
en permanence d’un nuage blanc ; toutes les dix minutes environ, se
produit une explosion suivie d’une coulée de lave, la Sciara del Fuoco, et
d’une émission de cendres noires ; le spectacle est fascinant !
La dernière éruption importante
date de 1930, mais dernièrement, en 2002, l’île a dû être évacuée.
Éruption du Stromboli
Au petit matin, nous mouillons
devant San Bartolomeo.
Le village est construit
sur la lave noire, au pied du volcan.
L’après-midi, un peu de voile
(force 2 à 3 au portant) vers l’île de Salina,
formée de deux volcans jumeaux ; temps orageux sur la Sicile.
Mouillage au Sud du port de Santa Maria sur fond d’herbe, assez houleux ; le prix dans la petite marina serait de 160 euros !!!
Mouillage au Sud du port de Santa Maria sur fond d’herbe, assez houleux ; le prix dans la petite marina serait de 160 euros !!!
Grosse zone orageuse le
soir : pendant 6 heures, les éclairs - parfois quatre en même temps -
zèbrent le ciel ; heureusement, nous sommes à la limite, un peu de pluie
et de vent seulement mais cela aurait pu être catastrophique dans ce mouillage
encombré et peu abrité…
Salina est l’ile d’« Il
Postino », le facteur ; Philippe Noiret y jouait le rôle du poète
chilien Pablo Neruda.
Le centre du village de
Santa Maria est agréable, avec sa rue piétonne et ses boutiques.
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