Au cœur de l’hiver, visite à la Bibliothèque Nationale de France de la magnifique exposition : « L’âge d’or des cartes marines, quand l’Europe découvrait le monde ».
A partir du XIII° siècle, les cartes portulans sur parchemin, constituaient de véritables œuvres d’art, richement enluminées, qui ne servaient pas en navigation ; elles fournissaient, en plus des îles et des ports, des indications sur la situation géopolitique de la région, les populations riveraines et la faune ; latitude et longitude n’apparaitront qu’au XVII° siècle.
Les premières, dessinées par les peuples de marins -Génois, Vénitiens, Majorquins- se limitaient alors au bassin méditerranéen.
Carte particulière de la mer Méditerranée (François Ollivet, 1664)
Atlas catalan : le roi du Mali (Abraham Cresques, 1375)
En 1492, Christophe Colomb traversa l’Atlantique et, jusqu’à sa mort, crut avoir atteint les Indes ; il se basait sur les travaux de Ptolémée qui avait sous-estimé la circonférence de la terre et surestimé la taille du continent eurasien.
Globe de Martin Behaim (1492)
Les nations ibériques, Espagne et Portugal se partagèrent alors le continent américain (traité de Tordesillas) tandis que le Français Jacques Cartier débarqua au Canada.
Carte du partage des Terres et des Océans (Domingo Teixeira, 1573)
A la fin du XV° siècle, Anglais, Français et Hollandais explorèrent d’autres routes vers l’Inde et la Chine, à la recherche des « merveilles de l’Orient » décrites par Alexandre le Grand.
Atlas nautique portugais dit « Atlas Miller » : Océan Indien (1519)
Sur la trace des anciens marins, après la Méditerranée, de plus larges horizons s’ouvrent à nous…
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