Au total, Thira a parcouru 1 006 MN cette saison, dont 148 heures au moteur. Le loch totalise 42 746 MN (14 746 depuis le changement d’instrument) et le moteur 3 801 heures.
La
consommation de gazole a été de 387 litres, soit 2,6 l/h. Elle semble donc
revenue à une valeur plus proche de la moyenne habituelle. On a peut-être
davantage poussé le régime, conformément aux préconisations des spécialistes
pour éviter la corrosion de l’échappement.
Puisque
l’année 2023 avait été peu agrémentée de pannes, il a bien fallu rattraper la
norme.
En commençant par les petits soucis :
Les fuites d’eau : Le panneau de la cabine avant demandait
une reprise d’étanchéité depuis longtemps ; elle a enfin été faite cet
été. Le robinet mélangeur de la douche a
dû être changé. Du coup, on a aussi acheté un robinet pour le lavabo, pour faire plus propre ; à changer au
prochain printemps.
On
parlera plus tard de la fuite au passage du mât, parce que c’est
potentiellement plus qu’un petit souci...
La
commande du winch de génois babord,
qui avait été bricolée l’an dernier a rendu l’âme et a été remplacée. Il se
mettait en route tout seul, probablement à cause de la corrosion des fils qui
faisaient contact.
Le taquet de la balancine a été refixé. Il
y a trop de tension sur la balancine depuis que le hale-bas donne des signes de
fatigue.
La commande à pied du guindeau a de
nouveau lâché. On commence à être habitués, mais cette mauvaise conception est
une vraie saleté, dangereuse en plus. La pastille métallique qui fait le
contact se désolidarise de son support et active le guindeau inopinément. J’ai
changé de marque et de conception.
Le moteur hors-bord ne marchait toujours pas très bien après une première intervention à la SMN, qui avait changé la pompe à essence. Une deuxième révision, avec nettoyage du carburateur semble avoir résolu le problème. Reste à régler le ralenti.
Deux panneaux solaires sont en fin
de vie. Je les remplace par ceux d’une autre marque, Ecoflow. De toute façon,
ils tiendront bien au moins 3 ans (c’est le record des anciens panneaux
MxFlex).
Le gros
brûleur de la cuisinière surchauffe l’entourage en bois de l’évier. Je bricole
une protection à base de plaque inox
et d’isolant thermique.
Puis les pannes plus importantes :
Le nerf de chute du génois est sorti de
son gousset en le déchirant tout le long de la bande anti UV. On a contacté le
voilier de Cogolin pour un entretien complet des voiles et du lazy-bag. Depuis
que M. Delsemme a pris sa retraite (Midi Voiles), il ne reste plus que Quantum
à Cogolin. Après examen des voiles, l’équipe a su nous convaincre qu’elles ne
valaient plus vraiment le coup d’investir beaucoup pour les prolonger. Décision
a été prise de les remplacer, pour continuer à prendre du plaisir à naviguer. Génois enrouleur en coupe radiale et Grand-voile en coupe horizontale, le
tout en Dacron, plus économique que l’Hydranet mais qui durera moins longtemps.
On a consulté plusieurs voileries : l’équipe de Quantum est très
sympathique et compétente, mais fabrique ses voiles en Malaisie ; on a
préféré Incidence qui fabrique à La Rochelle, même si c’est un peu plus cher.
La fuite au passage du mât, en imprégnant
le tissu de la housse du mât, dans le carré, a provoqué une corrosion par
piqûres qui nous a un peu inquiétés. Pour le moment, il n’y a pas de
fragilisation mécanique, mais il va falloir surveiller une éventuelle
évolution. En attendant, on va faire étancher complètement le passage de mât et
mettre la housse de côté même si c’est moins joli.
Le hale-bas ne fait plus son travail. Le
vérin à gaz est sans doute HS. À réparer cet hiver.
Normalement,
c’est l’anniversaire (7 ans) du joint du
sail drive, et Volvo recommande de le changer. C’est un travail
important ; la SMN va l’inspecter et s’il n’y a pas de trace inquiétante,
on reportera l’opération. Le risque éventuel est d’avoir une fuite, mais pas de
déchirure brutale. En croisière côtière, c’est moins angoissant qu’en transat,
on a le temps de se mettre à l’abri...